Vide-grenier

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Bubu
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Vide-grenier

Message par Bubu »

Le Républicain Lorrain du 27/06/2011Par S-G Sebaoui - Photo Pierre HECKLER

Gros rendez-vous et petit couac

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Peu de mètres linéaires vendus en centre ville mais des allées fort fréquentées. Il faut dire que le temps, lui, était au beau fixe. Photo Pierre HECKLER.
Un vide-grenier en centre ville pour faire volontier dans le carritatif et des puces à gogo place de la Liberté pour dénicher l’objet d’antan. Il y en a eu pour tout le monde, hier, à Thionville. Même pour les très mécontents.

Matinée blindée sur l’asphalte thionvillois chauffé. Hier, d’un bout à l’autre de la ville, les dénicheurs de petites merveilles n’ont eu qu’à marchander avant de mettre la main au porte-monnaie. Y a qu’à voir : un programme de compétition à faire pâlir de jalousie n’importe quel chineur retenu par des obligations professionnelles.

Dans tous les coins

Vide-greniers en centre-ville grâce au déploiement d’énergie toujours intacte de l’association des commerçants (Apecet). Avec, depuis deux ans, une étroite collaboration avec l’association Macina (lutte contre le diabète et aide au Mali) pour donner une couleur généreusement caritative à la manifestation. Et, de l’autre côté de l’avenue Foch, des puces sur toute la place de la Liberté. En prime : du soleil et une chaleur de plomb pour ravir les vendeurs de glaces et actionner les tireuses à blondes, brunes et ambrées.

Si ce n’est pas le bonheur, ça y ressemble. Enfin presque. S’il n’y avait pas ce petit grain de sable pour toujours gripper la machine, cet article toucherait ici à sa fin.

Car voilà donc qu’entre 15 h et 16 h, hier, les gorges chaudes étaient encore en action à l’intersection de la place au Bois et du Marché. Le couac de la journée. Fatoumata Xemard, figure connue du landerneau et présidente de Macina, rend la réplique nourrie à un autre personnage vêtu de notoriété, Philippe Hausherr, le boss de l’Apecet. Au centre des crispations : ces deux vide-greniers organisés le même jour ce qui aurait eu pour effet de provoquer l’hémorragie de la ville vers la place de la Liberté. Et l’action caritative forcément, en prendrait un coup : « La ville organise habituellement ses puces le 1er et 3e dimanche du mois ; pourquoi aujourd’hui alors ? » interroge-t-on.

« L’Apecet avait décidé d’organiser sa manifestation en même temps que l’association pour lui reverser ensuite la recette des mètres linéaires loués, explique Philippe Hausherr. Nous avons cette fois loué à peine 600 m à 2€, ça ne va pas faire grand-chose à l’arrivée. D’habitude nous faisons le double mais cette fois certains vendeurs sont allés de l’autre côté de la rue, le mètre linéaire se vendait moins cher ».

Comprenez : la ville a joué les aspirateurs. « On ne comprend pas », affirment de concert ces bénévoles commerçants venus très tôt le matin distribuer l’espace public. À notre grand étonnement, le directeur de cabinet du maire de Thionville… non plus !

Couacs récurrents

Il faut dire qu’en bon élève, Thierry Dosch est allé à la pêche aux éléments de réponse imparables : « Le calendrier des manifestations a été publié en début d’année, chacun pouvait prendre connaissance des dates retenues par les uns et les autres et agir en conséquence. Quant au prix du mètre linéaire, il doit y avoir méprise ; il était fixé à 2,75€ place de la Liberté. Il va falloir cesser ces couacs récurrents et communiquer ensemble. Lorsque les manifestations rapportent, c’est grâce à ceux qui les organisent, lorsque ça ne va pas, il faudrait que ce soit la faute de la ville. Une réunion est prévue mardi avec l’Apecet, nous évoquerons tout ceci et bien d’autres choses ».

Il y a peu, le maire, Bertrand Mertz, annonçait aux commerçants que son directeur de cabinet était désigné comme leur interlocuteur privilégié.

Le plan de route du deuxième homme de la mairie est déjà chargé.

S.-G.SEBAOUI

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