Epidémie à Coronavirus

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Re: Epidémie à Coronavirus

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Le Républicain Lorrain du 05/01/2022 - Par Olivier MENU - Photo Pascal BROCARD

Photos - Thionville : le centre de vaccination redémarre sur les chapeaux de roues

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À l'espace Saint-Nicolas, il a fallu s'armer de patience pour pénétrer à l'intérieur.
Après une pause de deux semaines, le centre de vaccination a rouvert ses portes ce mercredi 5 janvier à l’Espace Saint-Nicolas, et il y a eu foule dès le matin – essentiellement pour des deuxièmes doses. Le centre thionvillois, qui a déjà délivré 85 000 vaccins, est en capacité de faire 500 injections par jour, avec trois lignes de vaccination.

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Le Républicain Lorrain du 05/01/2022 - Photo RL/Pierre HECKLER

Terville - Nouvelle journée de vaccination ce dimanche

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Le centre de vaccination anti-Covid, à la salle du 112, sera ouvert ce dimanche 9 janvier. Photo RL/Pierre HECKLER
Le 19 décembre dernier, la Ville de Terville a proposé au 112 une journée de vaccination anti-Covid ouverte à tous et sans rendez-vous. C’est à la faveur d’une rencontre entre le maire Olivier Postal et Jean-Marie Thirion, chirurgien de la clinique Notre-Dame à Thionville (Groupe Elsan), coordinateur de la vaccination, que s’est décidée, et organisée, cette journée qui a mis la vaccination à la portée des personnes isolées, non véhiculées, âgées ou qui travaillent toute la semaine. Durant cette journée, 30 % des celles et ceux qui ont tendu le bras étaient des primo-vaccinées. Fort de ce succès, et avec la mobilisation d’infirmières et infirmiers diplômés d’État, des élus et des agents municipaux, la Ville renouvelle la vaccination, ce dimanche 9 janvier. Le centre sera ouvert à tous de 9h à 16h au 112, sans rendez-vous.
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Le Républicain Lorrain du 06/01/2022 - Par O. M. - Photo RL/Pascal BROCARD

Thionville - Centre de vaccination : la piqûre de rappel

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La vaccination a repris sur les chapeaux de roues ce mercredi à l’Espace Saint-Nicolas. Photo RL/Pascal BROCARD
Après deux semaines de pause, le centre de vaccination thionvillois, situé à l’Espace Saint-Nicolas, a rouvert ses portes ce mercredi matin. Une reprise marquée par une forte affluence et une majorité d’injections de deuxième dose.

On ne saura jamais si ces deux primo-vaccinés, recensés ce mercredi matin au centre de vaccination de Thionville, ont fait la démarche de peur de se faire « emmerder » par le Président de la République ou pas… Toujours est-il que les non vaccinés n’étaient pas légion à l’occasion de la réouverture du centre, à l’Espace Saint-Nicolas. Au contraire, de nombreuses personnes sont venues pour l’administration de la deuxième dose. « Parmi elles, beaucoup de frontaliers vu que la deuxième dose sera obligatoire à partir du 15 janvier pour travailler au Luxembourg », constate Élisabeth, une infirmière. Ce qui expliquerait donc pourquoi tant de monde faisait la queue dehors, en attendant leur tour. « Il m’a fallu vingt bonnes minutes pour pouvoir rentrer », témoigne un trentenaire, pas plus agacé que ça. Tout le monde n’est pas comme lui. « Certains ne comprennent pas que les doses de vaccin Pfizer, faute de stocks, soient actuellement contingentées aux plus jeunes, et le Moderna, aux plus de 30 ans, et ont quelquefois tendance à s’énerver », rapporte un bénévole à l’accueil, pourtant éminemment sympathique.

Vacciner, encore et encore

Jocelyne n’a pas fait d’esclandre, pas son genre, mais regrette d’avoir « pris rendez-vous pour du Pfizer pour se retrouver avec du Moderna. Enfin, j’ai fait ma troisième dose et j’espère que c’était la dernière. De toute façon, je n’en ferai plus. J’ai fait mon acte citoyen, mais, maintenant, stop », estime-t-elle, un brin lassée. Comme beaucoup. Venu sur place pour constater de visu le bon déroulement des opérations, le maire de Thionville, Pierre Cuny, a martelé qu’il fallait « vacciner, vacciner et encore vacciner. La vaccination sert à éviter les formes graves de la maladie et l’hospitalisation, et donc à générer des tensions moins importantes à l’hôpital », explique-t-il. « Il faut que ce soit un geste civique, plus insistant pour les non vaccinés que pour les enfants. » D’ailleurs, il n’a pas été décidé d’ajouter, dans l’Espace Saint-Nicolas, une ligne spécifique à la vaccination pédiatrique des 5-11 ans. Seul le CHR Metz-Thionville est habilité, pour l’heure, à vacciner les enfants.

Par O. M.
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Le Républicain Lorrain du 06/01/2022 - Photo RL

Hettange-Grande - De nouvelles problématiques au centre de vaccination

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Chaque jour, une timide file d’attente se forme non loin du hall omnisport, le précédent centre de vaccination. Photo RL
Le temps n’est plus à une vaccination de masse, mais à une vaccination de précision avec la troisième dose. Le centre de Hettange a un rythme d’environ 480 injections par jour, sur cinq lignes.

Depuis décembre 2020, ce sont 7 608 doses qui ont été injectées. Les élus hettangeois, ainsi que les agents de la CCCE et la municipalité sont mobilisés au centre pour en assurer le bon fonctionnement. Parfois ils sont confrontés à des situations nerveuses, des tensions palpables indépendantes de leur volonté. En effet, les vaccins à disposition des médecins, infirmières, étudiants en médecine sont en majorité du Moderna et en minorité du Pfizer, le Pfizer étant réservé aux moins de 30 ans. Alors que le centre de vaccination avait débuté en mars avec Moderna uniquement, il arrive que les personnes qui se présentent souhaitent du Pfizer et ne comprennent pas le refus de bénéficier de ce dernier après leur temps d’attente dans la file et manifestent leur mécontentement.

Un cas d’école pour les vaccinés frontaliers

L’autre problématique pour les vaccinés frontaliers après une contamination Covid, c’est de bénéficier d’un pass sanitaire vaccinal complet affichant 3 sur 3. Or si les personnes ont contracté le Covid-19 elles sont dépourvues d’une troisième injection et leur QR code n’affiche que 2 sur 2 valable en France mais cela engendre un problème pour accéder aux établissements luxembourgeois. En effet le pays voisin refuse l’entrée dans les établissements si le schéma vaccinal n’affiche pas 3 sur 3, à moins de présenter un arrêt de travail officiel signé par un médecin, et un PCR qui prouve la contamination.

Le maire de Hettange a contacté l’ARS et l’Assurance maladie ainsi que le sénateur Mizzon pour soulever cette absence d’uniformité entre les pays membres de la CEE.
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Le Républicain Lorrain du 08/01/2022 - Photo RL/Pierre HECKLER

Terville - Vaccination ce dimanche 12 janvier pour les plus de 12 ans

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Une première journée de vaccination au 112 avait eu lieu le 19 décembre dernier. Photo RL/Pierre HECKLER
En collaboration avec la clinique Notre-Dame à Thionville et le Groupe Elsan, la Ville de Terville organise une journée de vaccination anti-Covid ce dimanche 9 janvier, à la salle du 112, de 9h à 16h, sans rendez-vous. La vaccination est ouverte aux plus de 12 ans, l’hôpital Bel-Air du CHR Metz-Thionville étant le seul centre de la région thionvilloise habilité à la vaccination pédiatrique des moins de 12 ans. Cette journée mobilisera une nouvelle fois des infirmières et infirmiers diplômés d’État, des élus et des agents municipaux.

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Le Républicain Lorrain du 09/01/2022 - Photo Armand FLOHR

Terville - Photos - Centre de vaccination à Terville : « Faire de la pédagogie avant tout »

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En matinée, ce dimanche 9 janvier, plus de 200 personnes ont franchi les portes du 112. Photo Armand FLOHR
Ce dimanche, la salle du 112 à Terville se mue en centre de vaccination contre le covid, sans rendez-vous. Les équipes du groupe Elsan (clinique Notre-Dame), médecins, infirmières et administratifs sont sur le pont et accueillent la population, avec comme objectif «d'expliquer l'intérêt de la vaccination, avec pédagogie, et de ne pas contraindre». Le site est ouvert aux plus de 12 ans, jusqu'à 16h.

Pour visualiser les autres photos de Armand FLOHR : cliquez ici.

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Le Républicain Lorrain du 09/01/2022 - Par E.C. - Photo RL/Armand FLOHR

Terville - Vaccination contre la Covid-19 : « La pédagogie reste très importante »

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« Il faut expliquer notamment pourquoi on peut, dans les protocoles, combiner le vaccin Pfizer à celui de Moderna, convaincre les indécis que la combinaison des deux fait augmenter le spectre de la protection », relate un des médecins présents dimanche au 112. Photo RL/Armand FLOHR
Le temps d’un dimanche, le 112 à Terville s’est mué pour la deuxième fois en centre de vaccination contre la Covid-19, sans rendez-vous et ouvert au plus de 12 ans. Pour 15 % des plus de 200 personnes qui ont franchi les premières les portes du site, il s’agissait d’une première injection.

Se faire vacciner, ou pas. Telle reste la question parmi une frange de la population. Ce dimanche 9 janvier, parmi les premiers venus au centre éphémère du 112, à Terville, 15 % des plus de 200 personnes à franchir les portes du site ont décidé de sauter le pas, annonce Jean-Michel Thirion, coordinateur de la vaccination pour Elsan en Grand Est.

Des candidats parfois plus motivés par des raisons de « privation de liberté » que pour leur propre santé.

Expliquer et convaincre

« Nous, professionnels, nous raisonnons avant tout en tant que médecin, avant d’être impliqués dans la vaccination. C’est pourquoi la pédagogie auprès des patients est importante », insiste un médecin orthopédiste officiant à la clinique Notre-Dame.

« Il faut expliquer notamment pourquoi on peut dans les protocoles combiner le vaccin Pfizer à celui de Moderna, convaincre les indécis que la combinaison des deux fait augmenter le spectre de la protection. »

Et d’insister auprès de ceux qui refusent encore de tendre le bras. « Je pense que l’on n’a pas le droit, en tant que non vacciné par inquiétudes ou convictions, de pouvoir contaminer quelqu’un qui risque d’être gravement malade. »

Test des anticorps plutôt qu’une 4e dose

Dans la salle, le parcours vaccinal est bien huilé. Pas d’attente. Les trois médecins et les dix infirmières absorbent le flux d’arrivants qui s’interrogent sur une éventuelle 4e dose.

À ceux-là, la réponse des médecins est la suivante. « Un test des anticorps présents dans le corps pourrait s’avancer comme une piste avant une hypothétique 4e dose. » Piquer une nouvelle fois alors que les défenses du corps à un instant T sont suffisantes ne serait pas utile, selon eux.

Par E.C.
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Le Républicain Lorrain du 11/01/2022 - Par Jean-Michel CAVALLI - Photo RL/Armand FLOHR

Thionville - Covid-19 : « Les femmes enceintes doivent se vacciner »

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Marie-France Oliéric évoque « la peur des effets de la vaccination sur leur enfant » ressentie par certaines femmes. Photo RL/Philippe NEU
Face au Covid-19, les femmes enceintes constituent bien une population à risque. Marie-France Oliéric, chef du service de gynécologie obstétrique de l’hôpital Bel-Air, ne s’en cache pas : « Même si certaines ont encore très peur, en consultation, nous insistons sur la vaccination. »

Comment abordez-vous la crise du Covid, aggravée par le variant Omicron, au sein du service maternité de l’hôpital Bel-Air ?

« Le protocole a évolué. Lors de la première vague, personne ne rentrait à l’exception des conjoints en salle d’accouchement. On a apporté un peu de souplesse : désormais, ils peuvent accompagner leur compagne en consultation, sous réserve d’un test négatif. La patiente hospitalisée doit également se soumettre à un test antigénique en amont. S’il se révèle positif, nous pratiquons un test PCR. En cas de Covid avéré, nous pouvons facilement l’isoler grâce à nos nouveaux locaux composés de chambres simples et équipées de douche. Cela permet de respecter les mesures de distanciation. »

Les familles sont-elles désormais autorisées à visiter l’heureuse maman ?

« Non, pour l’instant, c’est toujours interdit. J’ai bien conscience que c’est terrible pour les familles concernées. Après, si l’on veut voir un peu de positif, les nouveau-nés sont plus calmes sans l’agitation des visites… »

La téléconsultation, peu courante dans votre spécialité, s’était généralisée aux premières heures de la pandémie. Est-ce toujours le cas ?

« Non, d’une manière générale, nous sommes revenus à des consultations en présentiel. La téléconsultation est réservée encore à de très rares sous-spécialités, comme l’assistance médicale à procréation. On a remis en place des temps d’activité comme la sophrologie ou la tabacologie. Ils étaient suspendus non pas en raison de la pandémie mais en raison de problèmes de ressources humaines. »

Quid des cours de préparation à l’accouchement ?

« Ils sont réalisés en individuel ou en visio. Les grands groupes de cinq ou six femmes enceintes avec leur conjoint ne sont évidemment plus d’actualité. »

En parlant d’actualité : quel message faites-vous passer aux femmes enceintes concernant la vaccination ?

« Il est très clair : on les pousse à la vaccination. Certaines ont encore très peur des effets que pourrait provoquer la vaccination sur leur enfant. Notre rôle consiste à les rassurer et à leur rappeler qu’elles appartiennent à une population à risque. Une femme enceinte a mécaniquement un volume de distribution sanguin plus important. Une atteinte respiratoire liée au Covid peut donc avoir des conséquences sévères sur la grossesse. »

Déplorez-vous des formes graves de Covid dans votre service ?

« Oui, quelques cas sévères qui ont nécessité un passage en réanimation, voire une extraction fœtale. Cela consiste à faire naître l’enfant de façon prématurée. On a également relevé une tendance : des fausses couches un peu plus tardives que la moyenne, au quatrième mois de grossesse, qui concernaient des femmes positives au Covid… »

Par Jean-Michel CAVALLI
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Le Républicain Lorrain du 11/01/2022 - Photo Philippe NEU - Textes Jean-Michel CAVALLI

Photos - Covid-19 : sur les pas de Louis, 8 ans, candidat volontaire à la vaccination à Thionville

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Première étape : la partie administrative qui nécessite, depuis vendredi dernier, le consentement des deux parents de Louis. Photo Philippe NEU
La vaccination des 5-11 ans a débuté le 22 décembre à l'hôpital Femme-Mère-Enfant de Bel-Air. Une cinquantaine d'enfants passent dans cette unité pédiatrique trois fois par semaine. Parmi ceux-là, Louis, jeune garçon âgé de 8 ans et demi,candidat volontaire à la vaccination. Nous avons suivi toutes les étapes de son parcours vaccinal.

Pour visualiser les autres photos de Philippe NEU : cliquez ici.

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Le Républicain Lorrain du 11/01/2022 - Par S. F. - Photo RL/Pierre HECKLER

Thionville - 64 000 doses en un an à Notre-Dame

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Le centre de vaccination de la clinique Notre-Dame à Thionville tourne à plein régime depuis le 19 janvier 2021. Photo RL/Pierre HECKLER
Le centre de vaccination de la clinique Notre-Dame , situé au 3e étage du bâtiment, ne désemplit pas et ce depuis près d’un an. « La première bougie sera soufflée le 19 janvier, confie l’une des trois infirmières présentes ce mardi 11 janvier. Et dire qu’on pensait n’être là que pour deux mois ! » Du lundi au samedi, à raison de trois cents doses quotidiennes, le centre a dépassé la barre des 64 000 injections. « Depuis quelques jours, on voit affluer des primo-vaccinés, constate Jackie Helfgott, élu thionvillois et médecin également en poste au centre. 15 % des personnes qui prennent un rendez-vous sont dans ce cas. C’est sans doute la crainte du pass vaccinal qui les incite à franchir le pas ». Même des retraités se lancent. « Ils ignorent combien de temps cela va durer, cette cinquième vague sera-t-elle la dernière ? Même si Omicron est moins grave que le variant Delta, on le constate au service de réanimation, il se propage à une vitesse folle, c’est pour cela qu’il faut se montrer prudent et conserver les gestes barrière. » Peu de jeunes poussent la porte de la clinique, encore moins d’enfants. « Pour le moment, on ne vaccine pas les moins de 12 ans, il faut se rendre à Bel-Air », indique le docteur présent mardi à Notre-Dame.

Par S. F.
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Le Républicain Lorrain du 12/01/2022 - Par Jean-Michel CAVALLI - Photo RL/Philippe NEU

Thionville - Vaccination des 5-11 ans : Louis, 8 ans, et candidat « volontaire »

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Comme les « grands », Louis s’entretient avec le médecin avant l’acte de vaccination. Photo RL/Philippe NEU
En place depuis le 22 décembre dernier, la vaccination des 5-11 ans à l’hôpital Femme-Mère-Enfant de Thionville monte en puissance. Le site voit passer une cinquantaine d’enfants trois fois par semaine. Nous avons suivi le petit Louis, 8 ans et demi, candidat « volontaire » à la vaccination.

Pas de file d’attente à l’horizon. Sous le toit accueillant du nouvel hôpital Femme-Mère-Enfant de Thionville, rien ne laisse transparaître l’existence d’une unité de vaccination. Pédiatrique, l’unité. Donc forcément colorée de bons sentiments : « On prend plus de temps que pour les adultes. Une trentaine de minutes par enfant en moyenne », estime Muriel Matringhen, cadre de santé puériculture.

Louis, 8 ans et demi, avance de son petit pas déterminé. Ses deux parents l’accompagnent. Pour le soutenir plus que par obligation, même si leur présence est désormais requise : « Les règles ont en effet changé : depuis vendredi, pour la vaccination des enfants, il faut recueillir le consentement des deux parents », précise Muriel.

Test sanguin rapide

Le jeune homme ne paraît pas impressionné. Pour cause : « C’est lui qui l’a demandé, affirme Emmanuel, son père. À force de voir des cas à l’école, et après avoir été vacciné contre la grippe, il en a émis le souhait. Ça me va très bien car je préfère sécuriser la famille. » Deux infirmières présentent à Louis la première épreuve du jour. À savoir un test sanguin rapide, « un premier pic, au doigt » visant à recueillir quelques gouttes de sang.

« Cela permet de vérifier s’il y a des anticorps positifs au covid », souffle la soignante. Dans ce cas de figure, Louis serait exonéré d’une deuxième inoculation, trois semaines plus tard.

Deux doses diluées qui correspondent en réalité « à un tiers d’une dose adulte de Pfizer », indique le docteur Bernard Renauld.

« L’attention se porte sur les enfants »

Retraité de la médecine générale, il officie encore à temps partiel au CHR Metz-Thionville. Une aide bienvenue pour les médecins hospitaliers. Visiblement, le généraliste goûte l’atmosphère apaisée de cet exercice en service de pédiatrie. Loin de l’agitation, voire de la nervosité qui peut gagner les centres de vaccination adultes , « ici c’est une tout autre patientèle. Les parents sont bien évidemment volontaires, ils ne viennent pas à reculons. Notre attention doit exclusivement se porter sur l’enfant, lever son appréhension. »

Détourner son attention, en somme, pour rendre indolore la piqûre. À ce sujet, les parents de Louis rendront l’acte encore plus invisible. En amont de la vaccination, ils ont posé un patch anesthésiant sur le bras de leur garçon. Serré dans les bras de sa mère, il n’a pas ressenti le contact de l’aiguille : « C’est fini ? » Oui, c’est fini. Louis fait désormais partie des 150 enfants vaccinés chaque semaine au centre hospitalier thionvillois. Ou presque : il a rendez-vous dans trois semaines pour sa piqûre de rappel. Gratifié d’un cadeau, il reviendra se faire « piquer » sans traîner les pieds.

Par Jean-Michel CAVALLI

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Le Républicain Lorrain du 13/01/2022 - Photo RL/Armand FLOHR

Terville - Vaccination au 112 : trois autres dates

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Prochaine vaccination anti-Covid à Terville : ce dimanche 16 janvier. Photo RL/Armand FLOHR
Après celles du 19 décembre et du 9 janvier, trois nouvelles journées de vaccination anti-Covid sont organisées à Terville, au 112.

Ces trois journées sont fixées les dimanches 16, 23 et 30 janvier, sont ouvertes à toutes personnes de plus de 12 ans, sans rendez-vous, de 9h à 16h à la salle du 112. Elles sont mises sur pied avec le concours de la clinique Notre-Dame, du groupe Elsan. Elle mobilisera encore des médecins, des infirmiers et infirmières diplômés d’Etat, des élus et des agents municipaux. Pensez à vous munir de votre pièce d’identité et de votre carte Vitale. Pour les personnes n’ayant pas de carte vitale, il leur faudra le code patient communiqué lors de leurs précédentes vaccinations.
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Re: Epidémie à Coronavirus

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Le Républicain Lorrain du 15/01/2022 - Photo RL

Hettange-Grande - Le centre de vaccination fermera ses portes le 28 janvier

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La vaccination se poursuivra ensuite à la pharmacie et au sein des cabinets médicaux. Photo RL
Le centre de vaccination de la communauté de communes Cattenom et environs, à Hettange-Grande, va fermer ses portes le 28 janvier à 17 h, après deux mois de fonctionnement.

Les agents municipaux de Hettange-Grande et ceux de la communauté de communes Cattenom et environs (CCCE), avec l’aide des élus, ont effectué un travail important pour organiser l’activité du centre de vaccination pendant deux mois. Il a fallu tout mettre en place au niveau informatique et établir la connexion avec un appareil spécifique de la Caisse primaire d’assurance maladie pour générer un QR code. On pourrait croire que c’est facile, mais il s’agit d’une organisation fine et complexe et rien n’est laissé au hasard, notamment en ce qui concerne la prise de rendez-vous en ligne.

Roland Balcerzak, maire de la commune, s’est félicité de cette réactivité et du travail développé en commun avec la CCCE. « Pour autant, faire fonctionner le centre nécessite un budget pour des collectivités, cela a un coût humain et financier. De plus, depuis début décembre, nous avons eu affaire à un public parfois agressif et cela est déplorable car nos agents n’ont pas à souffrir d’agissements de personnes qui n’ont aucune reconnaissance pour cet investissement. »

Encore des créneaux disponibles

Depuis le début de cette crise Covid, les investissements sanitaires alourdissent le budget de la commune. Par exemple, l’achat de capteurs CO2 n’est remboursé par l’État qu’à hauteur de 2 € par élève, ou 50 € par classe, alors que le coût d’un capteur oscille entre 120 et 160 €. Pour Hettange-Grande, pour ces seules acquisitions, la facture avoisine les 5 600 € pour trente-cinq capteurs achetés et placés dans les écoles.

« La CCCE et Hettange-Grande ont su répondre présentes lors de la crise et sauront à nouveau être réactives si la situation était amenée à se dégrader », souligne le maire. D’ici le 28 janvier, date de fermeture, il reste des créneaux disponibles. Chacun est libre de s’inscrire sur Doctolib sachant que le vaccin administré est Pfizer pour les moins de 30 ans uniquement, et Moderna pour le reste de la population.
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Le Républicain Lorrain du 15/01/2022 - Par Joan MOÏSE - Photo RL/Armand FLOHR

Audun-le-Tiche - Un nouveau centre de vaccination ouvre ses portes

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L’objectif de cette ouverture : augmenter la cadence des vaccinations. Photo RL/Armand FLOHR
Un nouveau centre de vaccination ouvrira à Audun-le-Tiche à compter du mardi 18 janvier, à l’initiative d’un médecin et d’une infirmière de la commune, au sein même du cabinet du praticien. Deux après-midi par semaine seront consacrés aux injections.

L’initiative revient à un médecin généraliste, le docteur Pierre Hazard, soutenu dans sa démarche par la Ville d’Audun-le-Tiche. À compter du 18 janvier, la commune va se doter d’un nouveau centre de vaccination, au sein du cabinet du praticien, au 1, rue Pierre-Maître. C’est d’ailleurs ce bâtiment (anciennement Filieris), qui devrait accueillir la maison de santé que la Ville appelle de ses vœux. Le professionnel de santé s’est associé à Joëlle Friedrich, une infirmière qui exerce elle aussi à Audun-le-Tiche.

Augmenter la cadence

« La demande avait été faite avant Noël, l’Agence régionale de santé et la sous-préfecture ont validé le protocole pour l’ouverture, apprécie Gilles Blasi-Toccacceli, le premier adjoint. L’idée est bien d’augmenter la cadence des vaccinations et d’en faciliter l’accès pour les Audunois. La commune mettra à disposition de l’équipe soignante frigos, brancard, matériel informatique et autres consommables ». L’élu le rappelle, lors de la première vague, la Ville avait tout spécialement organisé des trajets en bus vers Thionville pour permettre aux populations les plus vulnérables de recevoir leur injection. « Nous faisons face, actuellement, à une forte demande. La commune compte un grand nombre de personnes âgées qui ne peuvent toutes se déplacer aisément. Aujourd’hui, elles sont contraintes de se tourner vers Thionville, Hettange-Grande, ou alors Villerupt, où des journées de vaccination ont lieu ponctuellement. »

Le nouveau centre de vaccination sera ouvert deux fois par semaine, les mardis et mercredis, de 13 h 30 à 17 h 30, sur rendez-vous. Il est impératif de passer par la plateforme de réservation Doctolib.

Par Joan MOÏSE
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Le Républicain Lorrain du 15/01/2022 - Par Joan MOÏSE - Photo RL/Armand FLOHR

Audun-le-Tiche - Un nouveau centre de vaccination ouvre ses portes

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L’objectif de cette ouverture : augmenter la cadence des vaccinations. Photo RL/Armand FLOHR
Un nouveau centre de vaccination ouvrira à Audun-le-Tiche à compter du mardi 18 janvier, à l’initiative d’un médecin et d’une infirmière de la commune, au sein même du cabinet du praticien. Deux après-midi par semaine seront consacrés aux injections.

L’initiative revient à un médecin généraliste, le docteur Pierre Hazard, soutenu dans sa démarche par la Ville d’Audun-le-Tiche. À compter du 18 janvier, la commune va se doter d’un nouveau centre de vaccination, au sein du cabinet du praticien, au 1, rue Pierre-Maître. C’est d’ailleurs ce bâtiment (anciennement Filieris), qui devrait accueillir la maison de santé que la Ville appelle de ses vœux. Le professionnel de santé s’est associé à Joëlle Friedrich, une infirmière qui exerce elle aussi à Audun-le-Tiche.

Augmenter la cadence

« La demande avait été faite avant Noël, l’Agence régionale de santé et la sous-préfecture ont validé le protocole pour l’ouverture, apprécie Gilles Blasi-Toccacceli, le premier adjoint. L’idée est bien d’augmenter la cadence des vaccinations et d’en faciliter l’accès pour les Audunois. La commune mettra à disposition de l’équipe soignante frigos, brancard, matériel informatique et autres consommables ». L’élu le rappelle, lors de la première vague, la Ville avait tout spécialement organisé des trajets en bus vers Thionville pour permettre aux populations les plus vulnérables de recevoir leur injection. « Nous faisons face, actuellement, à une forte demande. La commune compte un grand nombre de personnes âgées qui ne peuvent toutes se déplacer aisément. Aujourd’hui, elles sont contraintes de se tourner vers Thionville, Hettange-Grande, ou alors Villerupt, où des journées de vaccination ont lieu ponctuellement. »

Le nouveau centre de vaccination sera ouvert deux fois par semaine, les mardis et mercredis, de 13 h 30 à 17 h 30, sur rendez-vous. Il est impératif de passer par la plateforme de réservation Doctolib.

Par Joan MOÏSE
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