Assemblée générale 2014
Publié : 15 avr. 2014, 19:57
Le Républicain Lorrain du 10/04/2014
Vivre l’Asthme et l’Insuffisance Respiratoire en Lorraine Nord - Bernadette Dalmar : « Ne pas négliger les symptômes » - Par H.B. - Photo Julio PELAEZ
Vivre l’Asthme et l’Insuffisance Respiratoire en Lorraine Nord - Bernadette Dalmar : « Ne pas négliger les symptômes » - Par H.B. - Photo Julio PELAEZ
Au cours de l’année 2013, Bernadette Dalmar et Vair ont réalisé tout une série d’opérations de sensibilisation du public, comme ici dans une pharmacie thionvilloise à l’automne dernier. Photo Archives Julio PELAEZ
L’association Vivre l’Asthme et l’Insuffisance Respiratoire (VAIR) en Lorraine Nord tiendra son assemblée générale samedi à la maison de quartier de Beauregard à Thionville.
Vivre l’asthme et l’insuffisance respiratoire (Vair) en Lorraine nord, c’est aujourd’hui une cinquantaine de bénévoles et une activité entièrement dédiée à une cause : la sensibilisation du grand public aux risques liés aux maladies respiratoires. Pour Bernadette Dalmar, qui préside Vair Lorraine nord depuis une quinzaine d’années, si la mobilisation est aussi élevée, c’est qu’elle reste nécessaire : « Nous effectuons une bonne vingtaine d’actions durant l’année, aussi bien en milieu hospitalier que dans des établissements scolaires ou encore à la faveur de journées thématiques comme la Journée de lutte contre la BPCO (Broncho-pneumopathie chronique obstructive) : c’est un travail de fourmi mais il est nécessaire. Les échanges avec les gens montrent à quel point la demande d’informations et la méconnaissance des risques sont grandes ».
Pour Vair, qui est une antenne de l’association nationale Asthme et Allergies et adossée à la Maison du souffle, l’enjeu n’est pas mince : « Un enfant sur dix rencontre des difficultés respiratoires et environ 6,7 % de la population adulte. Aujourd’hui, grâce aux progrès réalisés dans la prise en charge médicamenteuse, le nombre de décès imputables chaque année à ces maladies est tombé à 1 000 environ, ce qui reste considérable même si c’est beaucoup mieux. »
Un travail de sensibilisation qui est toujours à recommencer : « Nombreux sont ceux qui souffrent d’allergies par exemple et qui négligent de se soigner sans penser que les conséquences peuvent être très importantes. De même, des gens qui ont eu de l’asthme et sont soignés cessent parfois leur traitement en négligeant le fait que même s’il peut être stabilisé, un insuffisant n’est jamais guéri à 100 %. », explique encore la bénévole.
Autant de thématiques qui seront abordées lors de l’assemblée générale de samedi.
« Des maux qui ne sont jamais guéris à 100 % »
H. B.