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La lutte contre la mort subite dans les 5 Communautés d'Agglomération
Bubu
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Le Républicain Lorrain du 20/01/2015 - Photo RL

Dalstein - Le défibrillateur n’a plus de secret pour eux
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Une petite assemblée très à l’écoute du formateur. Photo RL
Petite déception chez les organisateurs puisque seules sept personnes ont pris part à cette formation. Néanmoins, l’assistance s’est montrée intéressée et avide d’en savoir plus sur le mode d’utilisation de l’appareil.

Différences entre infarctus et crise cardiaque, gestes qui sauvent, marche à suivre en cas de malaise cardiaque, massage cardiaque avec insufflation d’air mais aussi défibrillation… Les sujets abordés ont été nombreux et instructifs. Surtout lorsque l’on sait qu’un défibrillateur n’est utile qu’en cas d’infarctus, bien qu’il puisse également être efficace lors d’une noyade.

Pas à pas donc, les participants ont appris les différentes étapes d’utilisation d’un défibrillateur. L’appareil mis à disposition dans le village, accessible à tous 24 h/24, est entièrement automatique. Il guide l’utilisateur dans la marche à suivre et détecte si le malade a vraiment besoin d’être défibrillé. Il n’y a donc aucun risque pour le "sauveteur" de faire le mauvais choix.

Après démonstration du formateur, certaines personnes de l’assemblée se sont essayées au massage cardiaque sur le mannequin prévu à cet effet. Il en ressort que l’exercice est tout de même très physique.

Mais que ne ferait-on pas pour sauver une vie ?

Une nouvelle réunion de ce type aura lieu dans les semaines à venir, mais à un horaire différent, afin de toucher un maximum de personnes.
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Le Républicain Lorrain du 10/02/2015 - Photo RL

Ritzing - Un défibrillateur en place
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Un défibrillateur automatique externe vient d’être installé par la municipalité près de l’entrée de la mairie.

Accessible à tous, il a pour but de permettre la réanimation d’une personne en arrêt cardiaque sachant qu’il est primordial d’intervenir très rapidement, les chances de survie s’amenuisant à chaque minute qui s’écoule. Ce dispositif médical, qui analyse le rythme cardiaque obtenu par la pose d’électrodes sur la peau du patient, identifie les cas nécessitant une défibrillation et délivre les chocs nécessaires, permettant ainsi d’effectuer les premiers gestes de survie dans l’attente des secours. Son utilisation par des personnes non médecins est autorisée par le décret n°2007-705 du 4 mai 2007. Des panonceaux signalant la présence de ce défibrillateur sont apposés à proximité du lieu d’implantation, à l’attention du public.
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Le Républicain Lorrain du 06/03/2015 - Photo RL

Basse-Rentgen - A battre le cœur se remet avec le défibrillateur
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Simple d’emploi, pratique, efficace, le défibrillateur est surtout un formidable auxiliaire de vie en cas d’arrêt cardio respiratoire. Photo RL
Un défibrillateur, installé à la mairie, est à disposition du public et peut sauver la vie à une victime en état d’arrêt cardio respiratoire. Une séance d’information a jeté les bases nécessaires à l’utilisation de cet équipement.

La réanimation cardio-pulmonaire (RCP ou massage cardiaque et insufflations) favorise le rétablissement de la circulation sanguine. Mais, seule, elle ne peut permettre au cœur de reprendre un rythme normal suite à une fibrillation ventriculaire ou trouble du rythme cardiaque responsable de l’arrêt cardiaque pouvant entraîner la mort de la victime. Un choc de défibrillation (quantité d’énergie d’origine électrique délivrée par l’intermédiaire d’électrodes à travers le thorax) est nécessaire pour re-synchroniser l’activité électrique cardiaque. C’est là qu’intervient le DAE (défibrillateur automatique externe) semi-automatique. Les chances de survie de la victime sont plus grandes si le choc est délivré dans les cinq minutes qui suivent l’arrêt cardiaque. Depuis peu, répondant au vœu de la municipalité, un défibrillateur a été installé sur un mur à l’arrière de la mairie de Basse-Rentgen où il se trouve à la portée du public. Pour compléter la démarche, il fallait assurer l’information des futurs utilisateurs car le quidam, en dépit de toute sa bonne volonté, se heurte à l’inconnu devant ce nouvel outil d’assistance. Jérôme Manente, instructeur sapeur-pompier volontaire et cadre pour la sécurité civile, a animé une soirée "information" sur l’utilisation du défibrillateur. Information n’est pas "formation" et Jérôme Manente incite fortement à suivre une véritable formation sur l’utilisation du défibrillateur.

Il est semi-automatique car l’appareil décide de la délivrance ou non d’un choc électrique et de son intensité, l’opérateur, lui, appuie sur le bouton pour valider le choc électrique et lancer une analyse. Simple d’utilisation, il se compose d’un bouton vert de mise en marche, d’un bouton rouge à actionner pour délivrer le choc d’énergie. Les procédures sont dictées par l’appareil à travers un haut-parleur et illustrées par des icônes éclairées. En cas d’utilisation, il faut simplement « mettre en marche avec le bouton vert puis suivre les instructions fournies par le défibrillateur alerter les secours, comment dénuder la poitrine de la victime, appliquer les électrodes, défibriller et ranimer la victime par massage cardiaque. Il faut aussi se conformer aux indications émises par les icônes », indique le formateur. Les électrodes et autres accessoires d’assistance sont disponibles en tirant sur une languette disposée sous le défibrillateur donnant accès à une cartouche pad-pak. Défibriller est presque un jeu d’enfant mais reste un geste fondamental et sérieux.

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Le Républicain Lorrain du 20/03/2015 - Photo RL

A Volmerange-les-Mines - Séance formation
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Suite à l’installation de deux défibrillateurs cardiaques, la commune de Volmerange vous invite à une présentation et une démonstration du défibrillateur, le vendredi 27 mars, à la salle des fêtes, rue des Écoles, à 20 h. Nous sommes tous concernés, nous avons tous le pouvoir de sauver des vies ! Se former aux gestes qui sauvent est un acte citoyen.
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Le Républicain Lorrain du 15/03/2015 - Photo RL

Sauve qui veut !
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Sur une plaie importante le premier réflexe doit être de la compresser avec sa main avant d’improviser un pansement
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Pour la mise en situation pratique, les stagiaires s’entraînent sur des mannequins plastique : nourrissons, troncs d’enfant ou d’adulte
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Le défibrillateur n’aura plus de secret pour vous ! Son usage est plutôt simple. Il dicte clairement les gestes à faire. Y compris le massage sur la poitrine et le bouche-à-bouche à poursuivre si nécessaire. Il en donne même la cadence
Qui n’a pas déjà assisté au malaise d’un proche, à la perte de connaissance d’un inconnu en pleine rue ? Comme beaucoup d’autres, je faisais partie de ces gens qui paniquent. Dont les jambes flageolent. Dont la voix chevrote au moment d’appeler les secours. Ma sœur urgentiste a fini par me convaincre qu’il y a un remède aux bras ballants face à la détresse physique des gens. Bien placée pour savoir que des gestes simples, effectués rapidement en attendant les renforts médicalisés, peuvent sauver.

Alors je me suis lancée. Un coup de fil, quelques infos envoyées par mail et me voilà inscrite à une formation en premiers secours dispensée par l’Antenne des moniteurs de secourisme des sapeurs-pompiers de Thionville. Sur une journée, nous balayons pléthore de situations critiques. À juste dose, pour éviter l’asphyxie. Outre le power point, les vidéos, les images, nous enchaînons les ateliers pratiques. À première vue, tout a l’air facile. Sauf qu’une fois sur le mannequin, sous l’œil du formateur, le geste est moins sûr.

Grégory Dessi, sapeurs-pompiers à Thionville, nous fait passer un par un. Il commence tout doux. Il nous apprend à sortir une personne inanimée d’un environnement toxique. « Il faut la saisir par les poignets ou les chevilles pour la tirer sur le sol. » Jusqu’ici tout va bien. Puis Grégory nous fait le coup de la "fausse route", lorsqu’un aliment bloque les voies aériennes. Claques dans le dos, compressions abdominales : le mannequin n’est pas ménagé.

Mais la formation ne consiste pas qu’à manipuler des troncs ou un bébé en plastique. Le corps des stagiaires aussi est mis à contribution par souci de réalisme. Du coup, on joue les victimes. Grégory me garantit que mon gabarit (1m55, 50 kg) est capable de retourner une armoire à glace et de la mettre sur le côté en position latérale de sécurité. Défi remporté. Tout est question de pivots, de points d’appui.

Au chapitre des saignements, tout le monde prête son bras pour s’exercer au pansement de fortune sur de fausses plaies autocollantes purulentes. Grégory nous initie à la règle des 3 A en cas d’hémorragie : appuyer sur la blessure, allonger la victime, alerter les secours. « S’il n’y a pas de bandage, on peut prendre une cravate, un tee-shirt ! » Le secouriste doit avoir le sens de l’impro. Et un métronome dans la tête. Car quand sonne le cours du massage cardiaque, Grégory parle en chiffres : trente pressions sur la poitrine et deux insufflations. C’est le rythme à tenir. « L’action d’un premier témoin ou d’un défibrillateur fait passer les chances de survie de 4 à 40 %. » Malgré mes modestes biceps, j’ai peur de casser une côte dans mon élan. « Impossible », me sourit Grégory. À condition de placer mes mains sur le sternum, pile au milieu de la poitrine. Après avoir écrasé le mannequin (bruits sourds à l’appui), Grégory sort le défibrillateur. J’espérais secrètement ne jamais avoir à m’en servir. Pourtant, l’engin est tout bête à manier. Une voix dicte les moindres mouvements à opérer. Il ne faut juste pas s’étonner en tombant sur un rasoir dans la trousse. « Il faut raser avant de mettre les patchs, c’est plus efficace ! »

Impossible d’être exhaustif. J’ai pris des pages et des pages de notes. Sur cette session de formation, les profils sont divers, plutôt jeunes. Sébastien, 29 ans, s’est inscrit après s’être fait une grosse frayeur, quand son gamin de 3 ans fiévreux s’est arrêté de respirer et que ses lèvres ont bleui. Sandie, 26 ans, championne de boxe, a besoin du certificat pour passer son monitorat. Même chose pour Ambre, 18 ans, qui veut obtenir son Bafa. Cindy, 29 ans, assistante maternelle, souhaite se former pour rassurer les parents. Sophie, 33 ans, autre jeune maman du groupe, vise des concours où la formation en premiers secours est requise. Deux agents de sécurité se présentent à la demande de leur employeur. « Cela devrait être obligatoire ! », me lance l’un d’eux en fin de journée.

Dès mon retour à la rédaction, je partage l’expérience avec mes collègues. Je n’échappe bien sûr pas à la blague graveleuse sur le bouche-à-bouche en cas de malaise… Certains se disent « rassurés » de m’avoir à leur côté. Toute flattée, j’accroche alors mon diplôme au bureau. Au cas où l’info devrait être vérifiée.

Blessure, malaise, que faire ? Pas de panique. En une journée, le formateur pompier délivre gestes et conseils pour secourir. Ça pique à peine, promis.

Le coup de la "fausse route "
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Le Républicain Lorrain du 29/04/2015 - Photo RL

Prévention à Distroff - Défibrillateur mode d’emploi
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Photo RL
La commune de Distroff, en partenariat avec les secouristes français Croix Blanche de Richemont, organise une initiation au défibrillateur samedi 9 mai, de 14 h à 17 h 30, au centre culturel de la localité.

L’objectif, pour les participants, est d’apprendre à reconnaître une victime inconsciente, qui ne respire pas, à mettre en place un défibrillateur et suivre ses instructions et à pratiquer un massage cardiaque externe.

Cette initiation, ouverte à tous, est gratuite.
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Le Républicain Lorrain du 20/05/2015 - Photo RL

Distroff - Défibrillateur mode d’emploi
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Plusieurs ateliers ont été mis en place pour une participation active des personnes présentes. Photo RL Facile, l'utilisation du défibrillateur, les consignes sont simples et claires. Photo RL
Des secouristes de l’association Croix Blanche de Richemont sont venus expliquer les gestes qui sauvent et notamment l’utilisation du défibrillateur automatisé externe (DAE) au centre culturel. Cet équipement est un appareil portatif permettant de porter secours à une personne victime d’un arrêt cardio-respiratoire. « N’importe qui peut l’utiliser, et ce dès l’âge de 10 ans , a expliqué Alain Thomas, agent de police municipale à Distroff et président de l’Association des Secouristes Croix Blanche de Richemont, sans connaissance préalable des techniques de défibrillation. »

En effet, après l’avoir sorti de son logement, le maniement est simplissime : « Il suffit d’ouvrir le DAE, appuyer sur le bouton « on », et écouter les instructions vocales émises par l’appareil. C’est le défibrillateur qui analysera lui-même l’activité du cœur de la personne en arrêt cardio-respiratoire de façon automatique et décidera s’il faut ou non envoyer un choc électrique ou défibrillation. » L’association présentait plusieurs modèles de défibrillateurs dont un modèle qui s’adapte aux adultes et aux enfants selon les besoins. De nombreux panneaux explicatifs présentaient. Les activités de la Croix Blanche et rappelaient les gestes d’urgence à effectuer en différentes situations.

Le public avait été convié à venir mettre en pratique le DAE. Le matin, ce sont les membres des associations locales qui étaient concernés. Une quinzaine de personnes a pu ainsi participer aux ateliers. L’après-midi était ouverte à tous, mais, petite déception pour les organisateurs, seules deux personnes dont une de Metzeresche, se sont présentées. Dommage…
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Le Républicain Lorrain du 22/05/2015 - Par L.BO. - Photo Armand FLOHR

Uckange - Lutter contre la mort subite, un défi pour tous
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Nabil Mokraoui et Céline Moron veulent faire vivre l’association Ludovic, un défi pour la vie à Uckange et en Moselle. Photo Armand FLOHR
Touchés par la mort subite d’un jeune collégien, Nabil Mokraoui et Céline Moron ont créé l’antenne Moselle de l’association Ludovic, un défi pour la vie qui aide à l’installation de défibrillateurs cardiaques dans les lieux publics.

« On aimerait faire aussi revivre un peu Ludovic ici, en Moselle… », soufflent Céline Moron et Nabil Mokraoui. Le 12 janvier 2009, Ludovic Leroy, un collégien du Nord-Pas-de-Calais, s’est brutalement effondré pendant un cours de sport. Le jeune garçon de 14 ans est décédé le lendemain, victime de ce que l’on nomme « la mort subite », une fibrillation ventriculaire indétectable. L’histoire de Ludovic a particulièrement touché Nabil Mokraoui. Depuis plusieurs années, l’Uckangeois est un ami proche du père de Ludovic, Jean-Luc, rencontré autour d’une passion commune pour les véhicules miniatures.

« Après la mort de son fils, on essayait de parler d’autre chose, de lui remonter le moral… On cherchait ce qu’on pouvait faire mais sans savoir comment ». Céline et Nabil ont alors décidé de s’investir pleinement dans l’association créée par Jean-Luc Leroy – Ludovic, un défi pour la vie – en lançant une antenne en Moselle.

L’association, très active dans le Nord-Pas-de-Calais, a pour but de favoriser l’installation de défibrillateurs cardiaques dans les lieux publics comme les complexes sportifs, les établissements scolaires… « Dans 70 % des cas d’arrêts cardiaques, ces équipements pourraient permettre à des témoins d’agir et améliorer le taux de survie des victimes », explique Nabil, également sapeur-pompier volontaire.

Avec une poignée d’amis de confiance, Nabil et Céline ont commencé à solliciter les sponsors pour mettre en œuvre diverses manifestations – concerts, matchs amicaux… – pour sensibiliser un maximum de monde. « On n’organisera peut-être qu’une ou deux manifestations chaque année mais on veut inscrire l’association dans la durée ». Le but principal étant évidemment de récolter des dons. « Tous les fonds récoltés par l’antenne Moselle de l’association seront utilisés dans notre département », insiste le couple qui espère pouvoir mettre rapidement un appareil à disposition à Uckange. « Un défibrillateur DEA (entièrement automatique) coûte de 1 000 à 2 500 € ».

Contact : celinemoron@hotmail.fr - Facebook : Asso Ludovic Antenne de Moselle

L. BO.
Dernière modification par Bubu le 17 nov. 2015, 15:55, modifié 1 fois.
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Le Républicain Lorrain du 12/06/2015 - Photos Armand FLOHR

Stages de secourisme express à la gare de Thionville - Trois gestes, une vie
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130 000 défibrillateurs sont à la disposition du public en France. Photo Armand FLOHR
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Dix minutes pour apprendre à pratiquer un massage cardiaque et utiliser un défibrillateur. Photo Armand FLOHR
Appeler le 18, pratiquer un massage cardiaque et se servir d’un défibrillateur, trois gestes qui sauvent des vies mais dont la plupart des Français ignorent le bon usage. Dans l’Hexagone, on estime à 40 000 par an le nombre de crises cardiaques mortelles. Un tiers de ces décès pourraient être évités si les citoyens connaissaient les mouvements à suivre. C’est dans ce sens que pour la troisième fois, la SNCF a fait appel aux pompiers de Thionville afin d’offrir aux usagers des stages de secourisme express, d’une durée de dix minutes. Hier, toute la journée à la gare thionvilloise, les professionnels ont appris aux passants à se servir d’un défibrillateur et à masser le cœur d’un mannequin en plastique.

Petits et grands ont été accueillis par de jeunes sapeurs-pompiers, dont le caporal Courtade, qui déplore le manque d’instruction en France sur ces outils qui augmentent de 80 % la chance de survie d’une personne prise d’un malaise cardiaque : « Trop souvent, les gens ont peur de se servir du défibrillateur. Il faudrait plus de formations, voire les rendre obligatoires pour le permis de conduire. » Pour Camille, 21 ans, ce cours gratuit a été très utile : « Je ne me voyais vraiment pas faire un massage cardiaque, maintenant je sais ». Même Véronique, ancienne secouriste, n’en est pas partie bredouille : « Je me souvenais des gestes mais je ne connaissais pas le défibrillateur. Maintenant c’est dans la tête, c’est bon ! »

Sylvie Guillaume, la représentante de la SNCF sur place hier, confirme qu’ « il n’y a pas d’âge pour apprendre à sauver des vies ». Des formations plus complètes sont disponibles chez les acteurs du secourisme.
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Le Journal de Thionville - Eté 2015 - Par F.H.

Mieux connaître le défibrillateur pour sauver des vies
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Louis Wagner - Maître-nageur sauveteur à la piscine de Thionville
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Corine Donadel et Roland Rousse en charge de la prévention des risques à la direction des ressources humaines de la Ville
En France, chaque année, cinquante mille personnes meurent d’un arrêt soudain et brutal des battements du coeur, dont 10 % sur la voie publique. La Ville de Thionville
et ses partenaires ont décidé d’installer près de 25 défibrillateurs parsemés sur le ban communal.


Actuellement, seulement 3 % des personnes victimes d’arrêt cardiaque sont sauvées car l’intervention doit être rapide après l’accident. Chaque minute écoulée réduit, en effet,
les chances de survie de 10 %. Le coeur peut repartir s’il est pris en charge à temps. Sa seule chance : la présence d’un témoin qui appelle les secours, effectue un massage cardiaque en attendant leur arrivée et utilise un défibrillateur.

La défibrillation est le seul traitement indispensable. L’administration d’un choc électrique externe s’effectue à l’aide d’un appareil capable de détecter une anomalie grave de fonctionnement du coeur et, si nécessaire, d’administrer un ou plusieurs chocs électriques, sans danger pour la personne les pratiquant. L’efficacité du choc électrique diminue avec le temps. C’est pourquoi l’utilisation des défibrillateurs automatisés, par tout citoyen, permet à la victime de bénéficier le plus rapidement possible de la défibrillation en attendant l’arrivée du SAMU-Centre 15 ou des pompiers (le 18 ).

« Les 6 premiers défibrillateurs ont été offerts par l’association Coeur et Santé. Les suivants ont été financés par la Ville » expliquent Roland Rousse et Corine Donadel, les deux agents municipaux en charge de la prévention des
risques. L’installation de ces DAE (Défibrillateurs Automatisés Externes) se fait prioritairement dans les établissements recevant du public (ERP) classés en 1ère catégorie (au dessus de 1 500 personnes) pour s’étendre ensuite
aux principaux équipements publics de la Ville. Pour l’instant, 25 lieux sont équipés à Thionville (voir plan disponible sur Thionville.fr). Quatre autres vont rapidement être installés en extérieur. Deux dans les enceintes sportives de Guentrange et de Jeanne d’Arc et deux autres au centre-ville.

Le décret du 4 mai 2007 autorise “ l’utilisation des défibrillateurs automatisés externes par des personnes non-médecins ” . Pour autant, sur chaque site, les agents sont formés à l’utilisation de l’appareil. « Nous avons la chance d’avoir le corps des Sapeurs-Pompiers de Thionville et la Fédération Française de Cardiologie en qualité de partenaires. Ils assurent les formations auprès des usagers. À partir du mois d’octobre, une nouvelle cession de formation est prévue pour les agents municipaux de la direction Jeunesse et Sports, et les responsables des salles municipales » précise Roland Rousse. Autre public ciblé, les jeunes. Là aussi, une formation spécifique aux premiers secours est prévue dès la prochaine rentrée des classes dans plusieurs collèges thionvillois.

F.H.
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Le Républicain Lorrain du 08/11/2015 - Photo RL

Bousse - Faire un bon usage des défibrillateurs
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Du matériel performant a été présenté aux représentants des œuvres vives de la commune. Photo RL
Une trentaine de personnes représentant les associations, le personnel communal et des élus ont assisté à une séance d’information concernant l’utilisation d’un défibrillateur semi-automatique (DSA) sous l’égide de la municipalité, des sapeurs-pompiers locaux et de leur chef, Didier Octave.

Après un mot d’accueil de ce dernier, c’était la présentation de plusieurs vidéos expliquant les réactions à avoir face à des problèmes cardiaques ou autres.

Suivait une démonstration et mise en situation des participants avec de nombreuses questions à la clé.

À noter que la municipalité possède actuellement six défibrillateurs automatiques (DEA) répartis entre la salle des Fêtes, la salle Georges-Brassens, le stade municipal, les ateliers communaux, la mairie et le court couvert de tennis.

Tout est donc en place pour tenter de remédier à des problèmes tels que des arrêts cardiaques.
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Le Républicain Lorrain du 12/11/2015 - Photo RL

Elzange - Bientôt d’autres défibrillateurs !
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Les gestes qui peuvent sauver une vie ont été répétés par les participants. Photo RL
Depuis quelques années, un défibrillateur (DSA), est à la disposition des Elzangeois, dans le sas de la mairie, côté gauche. Avoir un tel appareil, qui peut sauver une vie, est important. Mais encore faut-il savoir s’en servir !

À l’initiative de Gérard, adjoint chargé du personnel, une nouvelle séance d’information a eu lieu dans la salle du conseil samedi dernier. Elle était animée par l’adjudant Poli, pompier du centre de secours. Après avoir expliqué et commenté les réactions à avoir face à des personnes inanimées, le secouriste professionnel a fait une démonstration de la mise en service du défibrillateur. Puis il laissa la place aux volontaires qui chacun à leur tour, ont mis en batterie le DSA. Le bureau municipal, pratiquement au complet, ainsi que des responsables d’associations et d’une vingtaine d’Elzangeois, ont posé de nombreuses questions.

Tous les présents ayant compris l’intérêt vital d’avoir et de savoir se servir d’un tel outil, ont émis le souhait d’avoir au moins un autre DSA, étant donné les quartiers séparés de la commune. Vœu entendu, le maire présent, a promis de prévoir un tel achat dès le vote du prochain budget.

La prochaine séance d’information se fera courant janvier 2016.
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Le Républicain Lorrain du 13/01/2016 - Photo RL

Manom : la commune se dote d’un second défibrillateur
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Une séance de démonstration et d’explications a permis de dédramatiser l’usage du défibrillateur. Photo RL
Dans sa démarche constante d’amélioration le service à la population, la municipalité a doté la ville d’un second défibrillateur. Le premier équipement, installé au sein de la salle polyvalente Arnaud-de- Bertier, et ce depuis une dizaine d’années, est destiné à l’usage des utilisateurs du complexe sportif. Le nouvel équipement dont le projet d’installation faisait partie intégrante du projet de nouvelle maison des associations, est en service depuis l’automne.

Ce dernier situé en façade de L’Arche, au centre du village, a l’avantage d’être accessible à tous publics et d’être positionné au centre de la localité, proche des commerces, des écoles et des lieux de la vie associative. Comme par le passé, la commune a engagé un cycle d’initiation à la pratique de cet outil dont l’utilité n’est plus à prouver en cas de survenance d’un arrêt cardiaque. C’est ainsi qu’une trentaine de personnes a répondu favorablement à la séance qui s’est tenue en décembre. Les informations et la démonstration ont été menées par M. Lanzi, représentant la Société Cardia-Pulsefournisseur du défibrillateur (DAE) devant ce public rendu attentif par sa présentation émaillée de moyens mnémotechniques.

En fin de séance un temps d’échanges, avec le concours de Michel Pérot, conseiller municipal et médecin cardiologue, a permis de répondre à plusieurs questions du public.

La séance a permis de dédramatiser l’usage du défibrillateur tout en donnant les notions de base de ce qu’il y a lieu de faire en cas de confrontation à un malaise et quelques documents d’aide-mémoire, édités par la Fédération de cardiologie, ont été mis à disposition des auditeurs. D’autres séances de sensibilisation seront organisées dans les mois à venir afin d’élargir l’information au public
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Le Républicain Lorrain du 22/01/2016 - Photo RL

Hettange-Grande - Trois défibrillateurs cardiaques installés
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Parmi les sites choisis, le stade des Carrières. Photo RL
Chaque année en France, 50 000 personnes décèdent d’un arrêt cardiaque.

Lorsqu’un cas survient, il reste quatre minutes pour agir.

La commune de Hettange vient d’équiper quelques lieux publics de trois défibrillateurs automatisés.

On les retrouve :
  • - au club-house du stade des Carrières. Le stade est en effet un lieu stratégique, fréquenté par un public nombreux, notamment en raison des activités sportives et autres manifestations événementielles qui s’y déroulent.
    - le second est situé dans le club-house du stade de la forêt à Sœtrich,
    - enfin, le 3e est disponible en mairie pour des manifestations ponctuelles.
« Cet investissement coûteux est indispensable afin de garantir la sécurité des administrés », précise David Robinet, adjoint en charge des Sports et de la Jeunesse qui a supervisé les installations. Elu qui au passage rappelle comment il faut agir en cas d’arrêt cardiaque : « Appeler les secours : 18/15 ou 112 puis pratiquer un massage cardiaque ou utiliser le défibrillateur automatique. L’utilisation est simple : il faut allumer l’appareil, placer les électrodes sur le corps l’une sous l’aisselle gauche et l’autre sur la poitrine côté droit. L’appareil procède alors au diagnostic et prépare, si nécessaire, la charge électrique. Il vérifie ensuite si le cœur est reparti et donne de nouvelles instructions. »
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Le Républicain Lorrain du 22/01/2016 - Photo RL

Distroff - Initiation aux gestes qui sauvent
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Conformément aux instructions du ministère de l’Intérieur, qui souhaite qu’il soit mené au niveau national, les week-ends de février, une action de sensibilisation et d’initiation des Français aux gestes qui sauvent, l’association des secouristes français « Croix Blanche » de Richemont organise, en partenariat avec les sapeurs-pompiers de Distroff, une initiation aux gestes de secours d’urgence, le samedi 6 février, de 9 h à 12 h, à la caserne de la Cour du Château à Distroff.

Cette initiation d’environ deux heures, entièrement gratuite, s’articulera autour du programme suivant : la protection, l’alerte, l’arrêt d’hémorragie, les positions d’attente, la victime qui a perdu connaissance et qui ne respire pas, les compressions thoraciques avec utilisation d’un défibrillateur, la victime qui a perdu connaissance et qui respire.

C’est ouvert à tous, dès 10 ans et c’est gratuit.
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