Défibrillateur à Stuckange

Fédération Française de Cardiologie
Bubu
Site Admin
Messages : 1635
Inscription : 18 avr. 2007, 22:03

Défibrillateur à Stuckange

Message par Bubu »

Le Républicain Lorrain du 22/04/2011 - Photo RL

Stuckange - Trois gestes pour sauver une vie

Image
Sous le regard attentif de tous les participants, et après des explications détaillées sur la reconnaissance d’une personne en arrêt cardiaque, le docteur Houppe a procédé à la démonstration du massage cardiaque externe et de l’utilisation du défibrillateur. Photo RL
Organisé par le club « Cœur et Santé de Thionville » et sa présidente Irma Madis, la soirée d’information sur les gestes qui sauvent a rassemblé beaucoup de stuckangeois, mais malheureusement très peu d’adultes jeunes alors que nous sommes tous concernés pour pouvoir sauver des vies.

Animée par Marie-Paule Nousse Houppe, cardiologue à Thionville, la conférence réalisée sous l’égide des clubs cœur et santé (quinze en Lorraine) et le groupement des professionnels de santé et des réseaux de soins Intercom Santé 57, représenté par son président, le Docteur Jean-Christophe Hamelin, avait pour objectif de faire prendre conscience au public que « la seule chose à ne pas faire en cas d’arrêt cardiaque c’est de ne rien faire ». Grande cause de santé publique, la campagne prioritaire menée doit permettre de faire prendre conscience que sur les 50 000 personnes qui meurent chaque année d’arrêt cardiaque prématuré, soit dix fois plus que les accidents de la route. Nombre d’entre eux pourraient revenir à la vie si les témoins avaient de bons réflexes et surtout, étaient formés aux gestes qui sauvent. « Et nous n’avons que cinq minutes pour agir ». Le docteur Houppe a martelé les trois gestes qui doivent être conditionnés pour tout témoin d’arrêt cardiaque.

Après s’être assuré que la victime ne respire plus et que le pouls n’est plus perceptible, le témoin doit :
  • 1, téléphoner au SAMU (15) ;
    2, commencer immédiatement le massage cardiaque ;
    3, si possible utiliser un défibrillateur.
Après une séance de formation au massage cardiaque diligentée par le Docteur Houppe, chacun a ensuite eu tout loisir de s’entraîner sur un mannequin, seule façon de s’imprégner de la difficulté de la manipulation et surtout du rythme de 100 pressions par minutes et cela, sans entrer dans la particularité de la pratique de la respiration artificielle qui peut venir en complément du massage. Elle est un plus mais est réservée aux personnes formées. En finalité, le docteur a procédé à la démonstration de la mise en place et de l’utilisation d’un défibrillateur non disponible dans la commune.

Et c’est là qu’intervient le collectif rattaché à la campagne. Un défibrillateur a été remis gracieusement à Thierry Rein, maire de la commune. Charge à lui d’en garantir la mise à disposition facile de la population et d’en assurer la maintenance.

La discussion a d’ailleurs commencé immédiatement avec les conseillers pour définir le point de rangement le plus judicieux. Tous les avis sont d’ailleurs les bienvenus mais, complément plus qu’important à cette mise à disposition, il faut absolument que la majorité de la population soit formée aux gestes qui sauvent car l’improvisation n’est pas de mise lorsqu’il s’agit de sauver une vie, encore plus lorsqu’il s’agit de celle d’un proche. Car le défibrillateur seul n’est pas la panacée si les deux gestes précédents n’ont pas été réalisés.

Le maire s’est engagé envers Irma Madis de faire le nécessaire pour que la population stuckangeoise prenne conscience de son rôle et soit formée.
Répondre