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La lutte contre la mort subite dans les 5 Communautés d'Agglomération
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Le Républicain Lorrain du 08/03/2016 - Photo RL

Aumetz - Des gestes qui sauvent
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Chacun a mis en application les explications du formateur sur un mannequin mais aussi sur une personne réelle. Photo RL
Etre capable de porter les premiers secours aux personnes accidentées ou malades, c’est ce que proposait la Protection civile lors d’une séance d’initiation.

Quatre grands thèmes ont été développés. Tout d’abord ne pas perdre de temps pour alerter les services de secours en fonction de la situation. « Trois points à préciser : qui êtes-vous ? Témoin ou victime, indiquez clairement le numéro de téléphone où il est possible de vous rappeler. Où êtes-vous ? Donnez une adresse précise et quelques explications sur l’endroit. Pour quel motif vous appelez ? », explique Henri Pituello, formateur. « Ecoutez attentivement les conseils concernant la conduite à tenir avant l’arrivée des secours ». La PLS (position latérale de sécurité) a été expérimentée. En cas d’arrêt cardiaque décelé en tâtant le pouls, le massage est recommandé et le formateur a fait une démonstration. Autres initiations, connaître le fonctionnement d’un défibrillateur pour s’en servir efficacement et savoir poser un garrot.
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Le Républicain Lorrain du 19/06/2016 - Photo RL

Luttange - Défibrillateur en place
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Photo RL
Depuis quelques jours, sur la façade de la bibliothèque municipale et à proximité de l’école primaire, du château et de la salle socioculturelle, on peut apercevoir un défibrillateur. Cet appareil a un rôle important. Il analyse l’activité du cœur d’une personne en arrêt cardio-respiratoire. La volonté de la municipalité de mettre ce défibrillateur s’inscrit dans un souci de permettre à tout un chacun de sauver une vie par des gestes simples.

Son utilisation est facile et améliore les chances de survie d’une personne victime d’un arrêt cardiaque.
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Le Républicain Lorrain du 05/09/2016 - Photo RL

Santé à Aumetz - Un nouveau défibrillateur
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Photo RL
Après l’installation d’un défibrillateur au gymnase, un nouvel appareil a été installé place de l’Hôtel de Ville, à côté du panneau d’affichage. Il s’agit d’un DAE (Défibrillateur Automatique Extérieur) qui peut être utilisé par toutes les personnes, les consignes d’utilisation sont indiquées dans le boîtier et une mode d’emploi sonore permet d’effectuer les gestes qui sauvent.

Une formation spécifique mise en place par l’antenne de la Protection Civile est possible, renseignements Henri Pituello 03 82 91 89 04.
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Le Républicain Lorrain du 11/09/2016 - Photo archives RL - Pierre HECKLER

Une campagne dès mercredi - Former davantage au geste qui sauve
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Photo archives RL - Pierre HECKLER
Près de 100 000 personnes sont formées aux premiers secours chaque année en France. « Trop peu », estime Bernard Cazeneuve, qui fait une comparaison avec certains pays voisins européens. Le ministre de l’Intérieur veut cibler particulièrement les jeunes et lance une campagne « Adoptons les comportements qui sauvent » à partir du 14 septembre, en rappelant le contexte de menace terroriste.
Apprendre les gestes qui sauvent, une priorité
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Photo AFP
100 000 bénévoles sont formés chaque année en France. Mais le pays accuse un gros retard face à certains voisins européens.

«Adoptons les comportements qui sauvent » : c’est le message de la campagne de sensibilisation aux gestes de premiers secours qui sera lancée mercredi 14 septembre. Près de 100 000 personnes sont formées chaque année : c’est « à la fois beaucoup - surtout que cet effort est assuré essentiellement par des bénévoles », mais c’est « aussi peu » constate Bernard Cazeneuve.

Le ministre de l’Intérieur estime que la France a, dans ce domaine, « une considérable marge de progression », surtout par rapport à certains de ses voisins européens où la part des citoyens formés au secourisme peut atteindre jusqu’à 80 % de la population. C’est pourquoi, la campagne de sensibilisation aux premiers secours a reçu le label « Grande cause nationale ».

Les jeunes en première ligne

« C’est en priorité auprès des jeunes que nous devons intervenir », a alerté le ministre hier au Congrès de la Fédération nationale de la Protection civile à Châteauroux.

L’objectif du gouvernement est de sensibiliser tous les élèves de troisième aux gestes qui sauvent alors que tous les délégués de classe recevront une formation au secourisme. « Cela représente 1,2 million de jeunes : c’est un chiffre record et un effort exceptionnel », a assuré le ministre devant les congressistes de la Protection civile.

Sans oublier de rendre un hommage à ses 32 000 bénévoles : « La nation vous est reconnaissante. Notre pays a plus que jamais besoin de vous. »

Cette année, le thème du congrès, qui se poursuit jusqu’à demain, est "La protection des civils en temps de crise : une réponse citoyenne". « C’est là un enjeu décisif, a fortiori dans le contexte de menace terroriste particulièrement élevé auquel nous sommes confrontés », a salué Bernard Cazeneuve.
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Le Républicain Lorrain du 13/09/2016 - Par Marie-Hélène VERNIER - Photo ER/Alexandre MARCHI

Grâce aux gestes de premiers secours - Son cœur lâche : la jeune fille sauvée par deux lycéens
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Louis et Lucas, dont « le sang-froid et la maturité physique et mentale » ont été salués par les pompiers. Photo ER/ Alexandre MARCHI
En arrêt cardiaque, une élève du lycée Chopin à Nancy, âgée de 15 ans, doit sa survie à l’intervention immédiate de deux camarades de terminale.

Mardi dernier, en tout début d’après-midi au lycée Chopin à Nancy. Louis Asselin, 17 ans, en terminale S, sort d’un cours de philo. Un attroupement attire son attention : « En me penchant, j’ai vu quelqu’un allongé par terre ». Le jeune homme est formé aux gestes qui sauvent, il travaille les étés pour la Société nationale de sauvetage en mer.

Louis appréhende très rapidement la situation. Jessyka, 15 ans, a fait un arrêt cardiaque. Louis commence un massage cardiaque. Rapidement rejoint par Lucas Dalier, 17 ans, en terminale S également, qui prend le relais. Lui aussi maîtrise les techniques de secourisme. Il est issu d’une école de jeunes sapeurs-pompiers.

Ce mardi-là, toutes les conditions sont réunies pour qu’aucune seconde ne soit perdue. L’alerte est donnée aux secours avec toutes les précisions nécessaires par une infirmière de l’établissement, le défibrillateur installé dans le hall de l’établissement est récupéré par un élève et rapidement apporté à Louis et Lucas. La chaîne de secours a parfaitement fonctionné dans l’établissement. Dans cette chaîne, Louis et Lucas « ont fait l’essentiel », salue le lieutenant-colonel Philippe Signe, du Sdis 54.

A l’arrivée des secours, les jeunes gens vont continuer le massage quelques secondes encore (7 minutes au total), le temps pour l’équipe de s’installer et de prendre le relais : « Les pompiers nous ont demandé de rester à leurs côtés », racontent les jeunes gens.
Un signe de « reconnaissance et de respect de la qualité de l’intervention de ces jeunes garçons », confie le lieutenant-colonel Signe.

« Sang-froid et maturité»

D’ailleurs, le soir même de l’intervention, les pompiers exprimaient leur désir de rencontrer à nouveau Louis et Lucas pour saluer leur « sang-froid et leur maturité », leur « parfaite maîtrise des gestes, qui a fait qu’ils n’ont pas été dépassés » par la charge émotionnelle d’un tel événement.
Gérald Zavattiero, proviseur de l’établissement, ne cache pas sa fierté pour Louis et Lucas dont l’humilité est touchante : « On sait qu’on a fait quelque chose de bien, mais après… », laisse simplement tomber Louis. Le jeune homme a rendu visite à Jessyka vendredi soir : « J’ai été étonné qu’on puisse ainsi récupérer », se réjouit-il. Lucas ira dans la semaine, « Jessyka m’a remercié par Facebook ». Les deux jeunes garçons ont également reçu un appel téléphonique de la maman.

Jusqu’alors, Louis, arrivé dans l’établissement en début d’année, et Lucas ne se connaissaient pas. Les circonstances les ont évidemment rapprochés : « Mais on n’a pas encore eu le temps d’être meilleurs amis », plaisante Lucas.

Le rêve de Louis ? « Devenir médecin urgentiste. » Celui de Lucas ? « Faire un DUT hygiène et sécurité et intégrer les sapeurs-pompiers. »

Marie-Hélène VERNIER
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Le Républicain Lorrain du 29/09/2016 - Photo RL

Il n’y a pas d’âge pour sauver des vies
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Elodie, 10 ans a appris à utiliser un défibrillateur. Photo RL
L’association des Grands Chênes de Veymerange a organisé un stage de prévention et secours civiques niveau 1 (PSC1) pour ses animateurs et ses adhérents. « Le but est d’apprendre les gestes de premiers secours et de savoir ce qu’il faut faire pour sauver des vies » précise Astrid Poésy, directrice de la structure. André Gérôme et Jacques Blanquet, du centre départemental de formation de la Moselle (CDF57), ont montré aux stagiaires comment réagir en cas d’étouffement, d’hémorragie, de brûlures ou encore de malaise cardiaque. Parmi la vingtaine de participants, Elodie, 10 ans, de Veymerange, est venue avec sa maman Hélène « parce que cela m’intéresse, sourit-elle , j’ai d’ailleurs pris plein de notes et j’espère pouvoir aider ceux qui auront un malaise devant moi ». Quant à Loann et Erika, 13 ans, membres de l’association de gymnastique rythmique et sportive (GRS) de Thionville, elles expliquent : « Nous devons avoir une certification pour être mini-coaches. »

A l’issue de la formation, elles ont obtenu, comme tous les participants, leur diplôme de secourisme niveau 1, qui leur permettra d’entraîner les petits gymnastes.

Renseignements : http://www.cdf57-fnmns.fr
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Le Républicain Lorrain du 07/10/2016 - Photo RL

Zoufftgen - Acquérir les bons réflexes
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Faire le bon geste sous l’œil expert du formateur. Photo RL
Les responsables des sites d’accueil périscolaire Phloème et les animateurs de Roussy-le-Village, Zoufftgen, Basse-Rentgen, Evrange et Hagen - quinze personnes au total - se sont retrouvés pour une journée de formation aux premiers secours. Les formateurs Francis et André du centre de formation de la Moselle de la Fédération Nationale des Métiers de la Natation et du Sport ont ainsi animé la journée pour que chacun des personnels de Phloème présent puisse valider cette formation au PSC1. Si les mots « protéger, alerter, examiner, secourir » étaient le fil rouge de la journée, les six gestes de base ont largement été mis en œuvre pour réagir en cas d’étouffement, de saignement, d’inconscience, d’arrêt cardiaque avec massage ou utilisation du défibrillateur ou de malaise cardiaque. L’équipe s’est davantage intéressée aux gestes liés à l’enfant voire bébé, leur public au quotidien sans pour autant négliger l’adulte. Une formation très complète qui a été bien appréciée par l’ensemble des membres de l’association
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Le Républicain Lorrain du 14/11/2016 - Par Sabrina FROHNHOFER - Photo Philippe NEU

Thionville : les élèves de Sophie-Germain organisent leur forum santé
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Parmi les conférences et ateliers prévus lors du forum santé de Sophie-Germain à Thionville, celui sur les gestes qui sauvent a attiré les élèves. Photo Philippe NEU
Un forum santé s’est déroulé jeudi au groupe scolaire Sophie-Germain de Thionville. Sa particularité ? Il a été porté par vingt élèves qui ont tout anticipé et géré de A à Z. Avec à la clé de ce projet une bonne note au bac.

L’idée date de septembre 2015. Lors de l’intégration des élèves de seconde de Sophie-Germain, professeurs, assistante sociale et infirmière se sont aperçus que les lycéens avaient des interrogations dans le domaine de la santé. Six enseignants, Anne Henry, Muriel Fonte, Marie-Christine Colin, Ludovic Redin, Gislaine Bernal et Nicolas Rabin, ont donc proposé à une classe en gestion administration de mettre en place un forum en 2016.

Durant une année, vingt jeunes ont enchaîné les démarches. De la prospection à la recherche d’intervenants en passant par l’envoi de courriers et les appels téléphoniques. Ils ont eu aussi à communiquer auprès de leurs camarades pour les inciter à s’inscrire aux différentes conférences-ateliers. « Lorsqu’on leur a proposé ce projet, certains étaient sceptiques assurant qu’un an ce serait trop long et qu’ils allaient s’ennuyer , se souvient Ludovic Redin, professeur de lettres et histoire. Finalement ils ont réalisé à quel point c’était fastidieux et que ça demandait énormément de travail. » Les tâches ont été affectées. « Certains ont travaillé par binôme , précise Anne Henry, professeur de gestion. Parfois on leur a demandé de plancher sur la même chose et on a retenu le meilleur travail. Pour eux, ça a été très motivant et ça leur a permis d’apprendre à se connaître. »

Une note pour le bac

Jeudi, c’était le grand jour pour Elsa, Amina, Erduan et les autres élèves de 1re gestion administration groupe un. Ils ont accueilli les intervenants (PMI, Emergence, Espace ressources, rectorat, Vie libre…), les ont guidés dans les salles, ont fait l’appel et ont même été confrontés à quelques imprévus comme l’absence d’un conférencier, l’oubli de feutres. « Ils m’ont étonné , assure Ludovic Redin. Ils n’ont pas été stressés et ont su être réactifs. »

Parmi les thèmes abordés et sélectionnés par les élèves de l’établissement figuraient la drogue, le tabac, l’alcool, les gestes qui sauvent mais aussi le suicide. « Chacun des 244 jeunes de seconde et première a pu assister à trois conférences d’une heure trente chacune. » Les professeurs n’ont pas laissé carte blanche aux organisateurs. « Ils avaient un cahier des charges, un budget et un atelier rédactionnel. Nous étions là pour les guider, les épauler. Ça a été un vrai travail d’équipe et ils ont acquis plein de connaissances. »

À l’issue de la journée, un indice de satisfaction devait être établi. Les têtes pensantes seront par ailleurs récompensées. « Tous ont pu déjeuner avec les professeurs jeudi midi et ils seront évalués. La note comptera coefficient 2 au bac. » Au vu des retours élogieux et du travail sérieux fourni, le résultat sera bon sans aucun doute.

S. F.
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Le Républicain Lorrain du 28/11/2016 - Photo RL

Aumetz - Les gestes qui sauvent
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Pour mettre une victime inconsciente à l’abri du danger, il faut agir rapidement, avec précision et délicatesse. Photo RL
L’antenne des Trois frontières et du Pays-Haut de la Protection civile mosellane proposait une formation débouchant sur l’obtention du diplôme Prévention et secours civique 1.

Dix inscrits ont, durant huit heures et sous la direction du formateur Henri Pituello, appris la base des gestes qui sauvent. De nombreux cas ont été présentés, tout d’abord en théorie puis en pratique avec des exercices spécifiques. « Le premier réflexe est de protéger la victime, de la mettre à l’abri du danger, ensuite il faut alerter les services de secours. » Plusieurs situations ont été développées, de l’étouffement à l’hémorragie, en passant par les brûlures, l’asphyxie, les malaises et autres atteintes. « Vous devez déterminer rapidement l’action adéquate », prévient Henri Pituello. L’utilisation d’un défibrillateur automatique externe, « un appareil qui a déjà sauvé de nombreuses vies », faisait également partie de la formation.

Les participants venaient de la région thionvilloise mais également de Metz et de différents milieux scolaires, associatifs, professionnels.
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Le Républicain Lorrain du 06/03/2017 - Par F.T. - Photo Armand FLOHR

Thionville : ils veulent faire battre les cœurs
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Maxime, Frédéric et Christophe sont infirmiers et sapeurs-pompiers. Ils portent ce projet conçu et optimisé avec le concours du service départemental d’incendie et de secours de la Moselle. Photo Armand FLOHR
Une application smartphone, imaginée par un groupe d’infirmiers et de pompiers mosellans, peut augmenter les chances de survivre à un arrêt cardiaque grâce à un réseau de secouristes volontaires. Ce projet a besoin de fonds.

L’électrochoc date du jour où son voisin a fait un arrêt cardiaque. Frédéric Leybold ne l’a su que lorque les secours ont débarqué. Pourtant, lui aussi aurait pu le sauver. « Car chaque minute est précieuse », sait ce trentenaire, infirmier réanimateur et sapeur-pompier volontaire à Thionville.

Il planche depuis près d’un an sur un moyen de mettre en réseau des personnes formées aux gestes de secours, susceptibles d’intervenir rapidement auprès d’une personne en détresse. Le projet porte un nom : 10 minutes pour sauver une vie. Et il devrait prendre corps à condition d’être soutenu. Frédéric et les sept autres membres de l’Association française des premiers répondants ont déjà contacté des développeurs et viennent de lancer un financement participatif en ligne, via la plateforme Ulule. Objectif : lever les fonds nécessaires à la conception d’une application gratuite sur smartphone.

L’humain au centre de la démarche

« La différence avec les autres applis, c’est que nous voulons mettre l’humain au cœur du dispositif », insiste Frédéric Leybold, le président. Le système quadrille le secteur, référence les défibrillateurs, géolocalise les secouristes membres et les alerte par l’envoi d’une notification sur leur téléphone. Libre aux premiers répondants de se déclarer disponibles avant d’être guidés sur les lieux de l’arrêt cardiaque signalé au numéro d’urgence 18. L’association exige un diplôme de secourisme, offre un recyclage aux gestes essentiels, prévoit une formation continue… « Il faut que les gens se sentent capables d’intervenir. » L’application prévoit aussi un retour d’expérience, pour évaluer la prise en charge et le ressenti après coup.

Les porteurs du projet ont convaincu des soutiens de poids, des grands noms de la cardiologie en Lorraine, des politiques et le milieu du secourisme. « C’est important de se faire connaître car nous sommes de nouveaux acteurs dans la chaîne de soins. » S’ils ont gagné en crédibilité, en compétence, en confiance, ils courent désormais après les subventions.

L’association peut compter sur l’engagement de quelques partenaires. L’appel au financement participatif, lui, a démarré il y a quelques jours. Le premier palier visé se chiffre à 40 000 €, pour développer l’application. Si les dons atteignent 60 000 €, ils pouront payer également le matériel de formation, l’équipement, la communication.

Et une contrepartie est prévue en fonction du montant de la contribution. Les plus généreux pourront justement gagner une formation aux premiers secours.

Association française de premiers répondants sur Ulule.com : « 10 minutes pour sauver une vie ».

F. T.
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Le Journal de Thionville de Mars 2017

10 minutes pour sauver une vie
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Et si une application pouvait sauver une vie ? En France, chaque jour, 150 personnes décèdent d’un arrêt cardiaque.

Une association thionvilloise, « l’Association Française des Premiers Répondants », souhaite développer une application afin de réduire ce chiffre impressionnant.

Basé sur le volontariat, ce système consiste à développer un réseau de volontaires formés aux gestes de secours qui pourraient intervenir rapidement auprès d’une personne en détresse. Ainsi un utilisateur géo localisé par l’application, est informé par l’envoi d’une notification sur son Smartphone par le centre d’appel du 18 qu’une personne est en détresse à proximité. Il s’agira pour lui de se rendre sur place pour prodiguer les premiers soins en attendant les secours qui mettent en moyenne 10 minutes après l’appel.

Ce projet est mené par Frédéric Leybold, infirmier en réanimation et d’une équipe constituée d’infirmiers et de sapeurs-pompiers unis pour un même objectif : diminuer la mortalité causée par un arrêt cardiaque. Mais pour mener à bien leur projet il leur faut réunir au moins 40 000 € pour le développement de l’application. Aussi, il lance un appel pour lever des fonds auprès de tous via la plateforme participative Ulule.fr à l’adresse https://fr.ulule.com/10minutes-1vie/
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Le Républicain Lorrain du 22/04/2017 - Photo RL

Terville s’équipe en défibrillateurs
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Le DAE (défibrillateur automatique externe) implanté au gymnase des Acacias. Photo RL
Il n’y a pour l’heure aucune obligation d’installer des défibrillateurs dans les ERP (Établissements recevant du public). Il y a certes un projet de loi qui est en cours et qui finira sans doute par rendre les défibrillateurs obligatoires, mais ce n’est pas encore le cas. Cependant, dans un souci de garantir la sécurité et la santé physique du public, la ville de Terville, dans le cadre de ses actions de prévention des risques, a mis en place deux défibrillateurs.
Le premier est implanté dans au 112 et accessible lors de l’utilisation des locaux, l’autre est positionné au gymnase des Acacias, rue Fabert. Il est également accessible lors de l’utilisation de cette salle.

L’appareil est destiné à être utilisé par le grand public, sans formation spécifique. Il suffit d’écouter et de suivre les informations données. Ces équipements sont automatisés, ils analysent le rythme cardiaque de la victime et évaluent la nécessité d’administrer un choc. Il est important de noter que le défibrillateur est un appareil qui permet de sauver des vies efficacement.

À l’heure actuelle en France, le taux de réanimation sur arrêt cardiaque est d’environ 4 % alors qu’il est de 40 % aux États-Unis, dans les zones équipées. Aussi dans le souci de répondre à la mission de sécurité publique qui incombe aux élus d’une commune, la Ville va poursuivre son travail d’information en mettant à disposition sur le site de la mairie des indications sur l’utilisation du défibrillateur ( http://www.terville.fr/rubrique-445 ). D’autre part, deux autres défibrillateurs seront installés, d’ici la fin de l’année, à la mairie de Terville et à la Terrasse.
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Le Républicain Lorrain du 30/05/2017 - Photo RL

Santé à Hagen - Gestes qui sauvent
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Ça y est, les Hagenois ont à leur disposition un défibrillateur externe automatique, installé en mairie.

Accessible à tous, cet accessoire d’une grande simplicité d’utilisation peut sauver des vies.

Les habitants ont eu droit à une démonstration d’utilisation même si, pour l’utiliser, il suffit de suivre les instructions vocales émises par l’appareil.
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Re: Articles généraux

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Le Républicain Lorrain du 04/06/2017 - Photo RL

Kédange-sur-Canner : enfin un défibrillateur au collège
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« Lors d’un conseil d’administration, j’avais évoqué l’absence d’un défibrillateur dans un établissement moderne qui compte 680 élèves et 70 personnels… » confie Dominique Pryzlak, principal du collège de la Canner. Un propos qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Ainsi, présent dans la salle, Jean-Marc Hirtzmann, directeur industriel des Ets Semin, a répercuté l’info à son boss, Philippe Semin, et très rapidement, la société, spécialiste au niveau mondial de la colle et enduits pour travaux de chantier, a fait don de l’appareil (d’un coût de quelque 1800€) qui manquait cruellement à un endroit où les réseaux sont loin d’être fameux s’il fallait se servir de son portable… « Nous avons affiché le déroulement d’une intervention au-dessus de l’appareil accroché à deux pas de la concierge dans le hall d’entrée, et dans tous les services afin que tout le monde puisse l’utiliser en cas d’urgence… », conclut plus que satisfaite Dominique Pryzlak.
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Le Républicain Lorrain du 28/06/2017 - Par F. T. - Photo Pierre HECKLER

Marche à Cattenom pour financer l’"appli qui sauve"
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Rendez-vous est donné le dimanche 23 juillet à Cattenom. Photo Pierre HECKLER
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Des pompiers moniteurs de secourisme animeront les stands au fil des parcours. Photo Pierre HECKLER
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Photo capture d'écran
Infirmiers et sapeurs-pompiers veulent sauver des vies en créant une application smartphone. Pour parler de leur projet et récolter des fonds, ils organisent une marche ponctuée d’ateliers formant aux gestes de premiers secours, dimanche 23 juillet à Cattenom.

Ils se battent pour lancer une application smartphone qui pourrait sauver des victimes d’arrêt cardiaque. Celle-ci mettrait en lien tout un réseau de personnes formées aux premiers secours, capables d’intervenir rapidement. Une équipe de sapeurs-pompiers et d’infirmiers porte ce projet depuis près d’un an et demi. Et ils en ont encore sous le pied.

Faute d’être parvenus à récolter suffisamment de fonds via une plateforme de financement participatif, ces derniers mois ( RL des 5 mars et 20 avril), ils se lancent dans l’organisation d’une marche originale à Cattenom, dimanche 23 juillet. Il s’agit de placer cinq stands sur le parcours où les marcheurs pourront apprendre les gestes qui sauvent : donner l’alerte, protéger la victime, juguler l’hémorragie, utiliser un défibrillateur et prodiguer le premier massage sur un arrêt cardiaque.

« Notre objectif est triple. Nous voulons initier les gens à ces gestes mais également nous faire connaître et récolter des fonds », explique Frédéric Leybold, président de l’Association française des premiers répondants (AFPR). Cet infirmier, sapeur-pompier volontaire à Thionville, croit en ce projet d’application innovante, baptisé 10 minutes pour sauver une vie. Sa concrétisation se chiffre entre 45 000 et 50 000 €. « Pour l’instant, grâce au soutien de partenaires privés, comme des entreprises, une banque, des clubs services, on a déjà réuni 21 000 € », précise Frédéric. Impossible donc de s’arrêter en si bon chemin.

Deux parcours

La tenue des stands sur cette marche sera assurée par des pompiers moniteurs de secourisme. Les ateliers devraient durer, pour chacun, entre 5 et 10 minutes. « Il y aura deux parcours. Le premier s’étend sur 6 km, le second continuera dans son prolongement sur 12 km », détaille l’organisateur. Son association a pu bénéficier de l’appui logistique de la mairie de Cattenom qui leur met notamment à disposition le gymnase et des navettes pour acheminer le matériel.

D’autres partenaires ont, eux, permis d’organiser une tombola autour de l’événement. Restaurant, parc d’attractions, boutique, voire salle de spectacle promettent d’offrir entrées ou repas aux gagnants. « Nous avons 4 000 tickets à vendre, à 2 € l’unité », glisse Frédéric Leybold.
L’association compte récolter des dons par ailleurs avec la vente de boissons et de gâteaux, au gymnase et sur un point du parcours. « Un food truck est aussi prévu sur place. » Les marcheurs qui le souhaitent pourront faire des dons directs à l’association le jour de la marche, « déductibles des impôts », insiste Frédéric.

Le secouriste et ses acolytes n’ont pas dit leur dernier mot, ni usé de tous les ressorts. « Nous allons encore solliciter des subventions auprès de l’Europe et de la Région. » Oui, ils ont encore de l’énergie à insuffler dans un concept qui leur tient à cœur.

Marche des gestes qui sauvent, dimanche 23 juillet. Départs en continu de 7h30 à 15h depuis le gymnase de Cattenom. Parcours de 6 et 12 km, inscription et restauration sur place. Tarifs : 2€. Page facebook AFPR.

F. T.
Formés même sans marcher !
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Frédéric Leybold, infirmier, sapeur-pompier volontaire, président de l’Association française des premiers répondants. Photo Philippe NEU
Les gens qui ne veulent ou ne peuvent pas marcher pourront quand même profiter d’animations », rappelle Frédéric Leybold, président de l’association organisatrice. Un atelier dédié au massage cardiaque sera en effet proposé dans l’enceinte du gymnase de Cattenom, point de départ et d’arrivée de la marche.

F. T.
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