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La lutte contre la mort subite dans les 5 Communautés d'Agglomération
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Le Républicain Lorrain du 19/09/2018 - Par Frédérique THISSE - Photo Pierre HECKLER

10 minutes pour sauver 1 vie : secouristes, inscrivez-vous !
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« La première application qui met en liens accidentés et secouristes » : voilà comment le site internet de l’Association française de premiers répondants (créée à Thionville) définit son projet enfin concrétisé avec le soutien du Samu et des pompiers. Photo Pierre HECKLER
Un groupe d’infirmiers et pompiers bosse dessus depuis deux ans et demi. Leur application smartphone sera en service dès octobre. Elle met en réseau des secouristes pour optimiser les chances de survie des victimes d’arrêt cardiaque.

Leur cœur en a vu de toutes les couleurs. Il est surtout passé par tous les rythmes. Les initiateurs du projet « 10 minutes pour sauver 1 vie » frôlent aujourd’hui la tachycardie.

Leur application pour smartphone va enfin voir le jour le 1er octobre sur la Moselle. Celle-ci permettra de solliciter un réseau de secouristes formés, prêts à intervenir auprès d’une victime en arrêt cardiaque. L’alerte sera donnée par l’intermédiaire des numéros d’urgence (15 et 18). Le système se chargera également de localiser le défibrillateur le plus proche.

Dans les épisodes précédents

Tout est parti d’un groupe de sapeurs-pompiers et d’infirmiers du Nord mosellan. Ensemble, ils créent l’Association française de premiers répondants (AFPR) en mars 2016. Pendant deux ans et demi, ils courent après les subventions, les partenariats, les appuis. Le concept séduit. Mais l’argent manque.

L’association lance un premier financement participatif en ligne. Sans atteindre le succès escompté. Les membres impliqués ne relâchent pas l’effort. Ils décrochent des dons, des soutiens politiques et médicaux. Ils gagnent en crédibilité, organisent cinq marches populaires en deux ans.

Le groupe initie une deuxième cagnotte accessible sur internet. Ça fonctionne mieux. Et leur rencontre avec une société parisienne, spécialisée dans la conception d’application de secourisme de proximité, les rebooste.

Après moult rebondissements, le projet se concrétise grâce à un dernier de coup de pouce financier, venu d’un fonds européen.

Comment ça va marcher ?

L’application « 10 minutes pour sauver 1 vie » boucle sa phase test. « Si les gens signalent un malaise au 15 ou au 18, l’opérateur déclenche l’application », explique Maxime Weier, membre fondateur et secrétaire de l’association AFPR.

Le profil des premiers répondants, titulaires d’un diplôme de secourisme mis à jour, sera validé par l’association avant inscription. « Ils seront ensuite dans la base de données, géolocalisables. Ils auront le choix d’intervenir ou non s’ils sont sollicités. »

À terme, l’application proposera aux volontaires de s’inscrire à des stages de formation. Un soutien psychologique sera également à disposition des secouristes du réseau. « Intervenir auprès d’une victime peut être traumatisant », relève Maxime Weier, infirmier en réanimation à Thionville.

Au fil des mois, le projet a évolué. « Une bonne nouvelle chassait une déception », se souvient Maxime. Le groupe, présidé par le Thionvillois infirmier pompier Frédéric Leybold, est resté soudé. La persévérance a payé.

« Nous voulons sensibiliser les gens. Il y a un élan pour le secourisme, c’est peut-être lié aux attentats… », relève Maxime. La société parisienne qui gère l’application a été créée par deux amis qui ont perdu des proches au Bataclan le 13 novembre 2015.

http://www.afprappli.com et sur les réseaux sociaux : AFPR

F.T. frederique.thisse@republicain-lorain.fr
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Photo DR
5 à 7 % des personnes victimes de malaise cardiaque récupèrent toutes leurs capacités. La marge de progression est donc énorme.

Maxime Weier, membre fondateur et secrétaire de l’association Afpr. Le jeune homme, infirmier en réanimation à Thionville, a été convaincu d’emblée par le projet. Il sait que l’intervention d’un secouriste peut tout changer. « En Europe, certains modèles prouvent que le système collaboratif fonctionne. En Suisse, dans le canton de Fribourg, le taux de récupération des victimes en arrêt est de 35 % », illustre-t-il.
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Le Républicain Lorrain du 19/09/2018 - Photo David HOURT

340 : C’est le nombre de secouristes formés et diplômés qui sont d’ores et déjà inscrits sur...
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L’application pour smartphone « AFPR premiers répondants » est téléchargeable sur Androïd et iPhone. Photo David HOURT
340 C’est le nombre de secouristes formés et diplômés qui sont d’ores et déjà inscrits sur l’application smartphone de l’Association française des premiers répondants (AFPR), lancée il y a dix jours à peine. Le projet porté par un groupe d’infirmiers et de sapeurs-pompiers nord mosellans entend monter un réseau de secouristes géolocalisables, prêts à intervenir auprès d’une victime en arrêt cardiaque. Les premiers répondants sont déclenchés par le SAMU ou les pompiers. Le but est d’optimiser la prise en charge de la victime, d’intervenir le plus rapidement possible. Après deux ans de persévérance, l’application est enfin téléchargeable sur iPhone et Androïd. En neuf jours, le système a été déclenché à vingt-quatre reprises, trente-deux secouristes ont été alertés et trois d’entre eux se sont déplacés sur les lieux de l’intervention. « Le développement de notre réseau devrait permettre de délivrer les premiers gestes qui sauvent avant l’arrivée des secours publics », précise Frédéric Leybold, président de l’association fondatrice AFPR. Des axes d’amélioration sont à l’étude. Mais le projet solidaire est bel et bien lancé.

Contact et infos : www.afprappli.com ou sur facebook via afpr appli.
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Le Républicain Lorrain du 04/11/2018 - Par M.-H. V. - Photo archives/Alexandre MARCHI

Arrêt cardiaque : « Appeler le 15, masser, défibriller »
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En France, moins d’un tiers des citoyens sont formés aux gestes de premiers secours. L’Académie de médecine souhaite « un programme ambitieux » pour « l’éducation de toute la population ». Photo archives/Alexandre MARCHI
En matière d’arrêt cardiaque, chaque seconde compte. Alors que la France enregistre des taux de survie toujours trop faibles, l’Académie de médecine prône une formation systématique des citoyens aux premiers secours.

Chaque année en France, entre 40 000 et 50 000 personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque et, dans 70 % des cas, il survient à domicile, au travail ou dans l’espace public. Parce qu’en matière d’arrêt cardiaque, les toutes premières minutes sont cruciales, le ou les témoins du drame ont un rôle primordial à jouer dans la chaîne des secours. Mais pour cela, ils doivent connaître le premier réflexe à adopter : appeler le 15 ; et être formés aux gestes à effectuer sans délai : le massage cardiaque, rapidement associé à l’usage d’un défibrillateur, dans l’attente des secours institutionnels dont les délais sont incompressibles.

En France, moins de 10 % des personnes victimes d’un arrêt cardiaque survivent. Pour améliorer ce pronostic, l’Académie de médecine vient de rendre public un rapport dans lequel elle prône la formation « de toute la population française aux gestes qui sauvent ». Aujourd’hui, moins d’un tiers des Français le sont, rappelle l’Académie, « et 55 % des collégiens, alors que leur initiation est obligatoire depuis la loi de 2004 […] ».

Des taux de survie variant de 1 % à 40 %

Pour « estimer la marge d’amélioration » du pronostic vital des personnes victimes d’un arrêt cardiaque, l’Académie de médecine s’est appuyée sur diverses données, dont celles du registre national de l’arrêt cardiaque pendant une activité physique entre 2005 et 2010. Selon les régions, les taux de survie varient de 1 % à 40 % : « L’analyse de ces disparités a identifié le MCE (massage cardiaque externe) comme étant le seul élément qui diffère entre les départements, initié dans moins de 10 % des cas dans les 29 départements à faible survie, et plus de 80 % des cas dans les départements du Nord et de la Côte d’Or [où la survie était supérieure à 40 %] », écrivent les auteurs du rapport.

À Montbard, ville de 5 500 habitants en Côte d’Or, plus de deux tiers de la population est formée aux gestes qui sauvent. Des données qui témoignent de la corrélation directe entre la formation des citoyens et le taux de survie des personnes victimes d’un arrêt cardiaque.

M.-H. V.
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Le Républicain Lorrain du 19/12/2018 - Par Anne RIMLINGER-PIGNON - Photo Anthony PICORÉ

Apprendre les gestes qui sauvent
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Appliquer une main sur le thorax de la victime, les doigts vers le menton, et exercer des pressions avec l’autre. Il est important de masser sans discontinuer jusqu’à l’arrivée des secours. Photo Anthony PICORÉ
La France compte 60 000 arrêts cardiaques par an. Le conseil territorial de santé de Lorraine nord organise ce mercredi de 18 h à 20 h, au centre des congrès de Metz, un colloque sur les gestes qui sauvent. Tout le monde est invité.

Pourquoi organiser un colloque sur les arrêts cardiaques ?

Khalifé KHALIFÉ, cardiologue, président du conseil territorial de Lorraine nord : Cette année, le conseil territorial de santé de Lorraine nord met en exergue l’arrêt cardiaque, une affection grave et fréquente qui survient à domicile dans 70 % des cas et pour laquelle, si les premiers témoins restent spectateurs, la mortalité reste élevée.

Qui sont les sujets à risque ?

Les personnes de plus de 50 ans stressées, fumeuses et diabétiques. Ça peut être héréditaire aussi. Chez les plus jeunes, un arrêt cardiaque révèle une malformation ou une anomalie du rythme cardiaque asymptomatique.

Comment reconnaître un arrêt cardiaque ?

Les personnes s’effondrent après une perte brutale de connaissance. Parfois, elle est précédée de symptômes, douleurs thoraciques. Les personnes ne répondent plus aux sollicitations vocales ou autres.

L’origine du problème ?

Dans 80 % des cas, le cœur défaillant ne distribue plus le sang dans les organes, et en particulier le cerveau. Au bout de dix minutes d’absence de vascularisation, cela engendre des dommages majeurs incompatibles avec la survie.

D’où l’importance de commencer les gestes qui sauvent le plus rapidement…

Il est important que les premiers témoins commencent le massage cardiaque tout en appelant les secours, le 15 ou le 18.

Ces gestes sont-ils à la portée de tous ?

Il suffit de les avoir vus une fois, de garder son sang-froid. Une jeune fille de 9 ans l’a fait pour son père.

Comment pratiquer ?

Il faut allonger la personne sur un sol dur et presser le thorax pour que le cœur éjecte le sang vers le cerveau pour maintenir une perfusion cérébrale jusqu’à ce que les professionnels arrivent.

Et le bouche-à-bouche ?

Ce n’est pas indispensable. Il faut se concentrer sur le massage.

La formation aux premiers gestes est-elle suffisante en France ?

Non. Les gens ont pris conscience de la diffusion des défibrillateurs dans les lieux publics, mais la population n’est pas assez impliquée.

Propos recueillis par Anne RIMLINGER-PIGNON
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Le Républicain Lorrain du 23/01/2019 - Photo RL

Fameck : formés aux gestes de premiers secours au collège
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Le sergent Bernardi, du centre d’intervention des sapeurs-pompiers de Fameck, a expliqué le massage cardiaque et la défibrillation. Photo RL
Quarante et un élèves et personnels du collège Charles-de-Gaulle ont participé à un apprentissage des gestes de premiers secours avec les sapeurs-pompiers. L’initiative est menée depuis trois ans.

Sauver des vies, c’est avant tout agir rapidement et efficacement face à une situation spécifique. D’où l’importance de se former.

Encadrés par le sergent Alessandro Bernardi et le lieutenant Antoine Gambino, du centre d’intervention des sapeurs-pompiers de la ville ainsi que de Mathilde Varrette, l’infirmière de l’établissement, des élèves du collège Charles-de-Gaulle ont appris à faire la différence entre les numéros d’urgence, à passer un appel de secours, à stopper une hémorragie, à installer une victime en position d’attente, à défibriller et à pratiquer un massage cardiaque.

Assistants de sécurité

Grâce au partenariat établi depuis trois ans avec le collège, les pompiers ont pu sensibiliser l’ensemble des professeurs et des cinq cents élèves de troisième aux gestes qui sauvent. Deux cent cinquante assistants de sécurité ont été formés, une classe de seize cadets de la sécurité civile a été créée et de jeunes sapeurs-pompiers de Fameck, scolarisés dans l’établissement, ont été associés à titre préventif.

Se servir d’un défibrillateur

En 2018, sur les 1 210 interventions réalisées par les sapeurs-pompiers de la ville, 80 % concernaient du secours à la personne et 20 % des urgences vitales. En cas d’arrêt cardiaque, les dix premières minutes sont cruciales. Cinq minutes gagnées, c’est 50 % de chance de survie pour la victime. D’où la nécessité de savoir mettre en œuvre les premiers gestes. Toute personne peut suivre une initiation de deux heures aux gestes qui sauvent ou une formation de Prévention et secours civiques de niveau 1, plus complète.

À Fameck, des défibrillateurs automatiques sont disponibles en mairie, à la salle Victor-Hugo, à la Cité des sports et au stade municipal. Nul besoin d’avoir une formation médicale ou d’utilisation, il suffit de suivre les instructions vocales en s’assurant que personne ne touche la victime durant l’analyse du rythme cardiaque et l’administration d’un choc électrique.
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Le Républicain Lorrain du 29/01/2019 - Photo Philippe NEU

AFPR, une appli pour intervenir vite sur des malaises cardiaques
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Frédéric Leybold, infirmier et sapeur-pompier à Thionville, président de l’Association française de premiers répondants. Photo Philippe NEU
L’application se télécharge sur tous les téléphones depuis le 1er octobre. Après deux ans et demi de boulot, de tractations, de communication, l’Association française de premiers répondants composée de pompiers et d’infirmiers du Nord mosellan a réussi à créer cet outil et à mobiliser un réseau de secouristes formés, prêts à intervenir auprès d’une victime en arrêt cardiaque.

L’application géolocalise ces volontaires compétents. Le Samu ou les pompiers transmettent l’alerte sur leurs téléphones. L’objectif est de gagner de précieuses minutes avant l’intervention des secours sur place. Depuis le lancement du système, aucune vie n’a été sauvée grâce à son déclenchement. Toutefois, les résultats sont encourageants. « De plus en plus de premiers répondants se déplacent quand l’alerte est transmise », relève Frédéric Leybold, président de l’AFPR, infirmier sapeur-pompier thionvillois. « Le mois dernier, à Metz, un secouriste est arrivé dans les trois minutes au chevet de la victime, l’utilisation d’un défibrillateur a pu être activée avant l’arrivée des secours. »

Défibrillateurs obligatoires

La phase test se termine. L’expérience permet d’améliorer l’outil. Une nouvelle version sera accessible. « Un gros partenaire va nous permettre d’embaucher une personne en 2019. Ce chargé de projet nous aidera à développer notre réseau communal, à tisser des liens de proximité », souligne Frédéric Leybold, président de l’association.

Un décret paru au journal officiel entre Noël et Nouvel An oblige désormais les établissements recevant du public à s’équiper d’un défibrillateur automatisé. Les délais sont variables en fonction du type d’établissements. Mais au final, personne n’est censé y couper. Le fonctionnement de l’application pour smartphone imaginée par l’AFPR, qui géolocalise secouristes et défibrillateurs, apparaît d’autant plus pertinent.
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Le Républicain Lorrain du 30/01/2019 - Photo RL

Neufchef : la mairie formée aux gestes qui sauvent
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Un stage qui devrait permettre aux plus motivés d’accéder à un second degré de formation. Photo RL
La salle des mariages de la mairie a été métamorphosée en centre de formation dédié aux gestes d’assistance et de réanimation.

Le centre départemental d’incendie et de secours de la Moselle était aux manettes et l’ensemble du personnel communal, les responsables d’associations et les élus ont eu droit à des cours de secourisme. « Les gestes qui sauvent sont au programme de nos quatre sessions de formation, explique le sergent-chef Patrick Wiczak. Au terme de cette formation, mes stagiaires sauront alerter, protéger et réaliser les gestes de premiers secours, mais aussi mettre en œuvre la prise en charge d’une hémorragie massive, la réanimation cardio-pulmonaire et mettre une victime en position latérale de sécurité ».

Un stage qui devrait permettre aux plus motivés d’accéder à un second degré de formation, tel que secouriste, sauveteur du travail, ou même la formation prévention civique de 1er niveau.
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Le Républicain Lorrain du 02/02/2019 - Photo RL

Hettange-Grande : des défibrillateurs un peu partout dans la commune
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David Robinet en charge des sports, a remis un appareil au Vélo-club. Photo RL
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Deux patchs sont à coller en diagonale sur l’abdomen. L’appareil envoie un choc électrique s’il détecte que c’est nécessaire. Il suffit de se laisser guider. Photo d’illustration RL
Le massage cardiaque c’est bien, mais un défibrillateur augmente les chances de survie. L’usage en est simple : une fois installé, l’appareil est d’utilisation intuitive. Le club cycliste vient d’en être doté à Hettange.

La commune de Hettange continue à équiper ses structures sportives en défibrillateur automatique DAE. En l’espace d’un peu plus de quatre ans, la municipalité a un parc réparti sur toute la ville et a pratiquement équipé l’ensemble des équipements (stade des Carrières, de la Forêt, gymnases, hall omnisport..).

Dans la continuité, le Vélo- club, représenté par son président Gérard Hermann, s’est vu remettre par David Robinet, adjoint au sport, un défibrillateur DAE portable, afin qu’il puisse être transporté facilement dans les sorties d’entraînements ou les courses.
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Le Républicain Lorrain du 06/02/2019 - Photo RL

Fontoy - Collège Marie-Curie : Les gestes qui sauvent
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Toutes les classes de 3e seront formées. Photo RL
Porter secours dans une situation d’urgence fait partie des objectifs de l’Éducation nationale, dans le cadre de la formation du citoyen. Le collège Marie-Curie de Fontoy a donc mis en place cette année le projet «Gestes Qui Sauvent» pour les élèves de 3ème. Ceux-ci assistent à un module de trois heures, animé par Mmes Taraschini et Germini du collège, qui ont suivi un stage afin de devenir formatrices.

Les élèves ont ainsi l’occasion d’apprendre à donner l’alerte dans une situation d’urgence et à pratiquer les gestes de premiers secours, tels que stopper une hémorragie, placer la victime en position latérale de sécurité, pratiquer le massage cardiaque ou encore utiliser un défibrillateur. Ils se montrent particulièrement très intéressés et attentifs, conscients de l’utilité d’un tel apprentissage. À terme, le personnel enseignant, les agents et les surveillants seront également formés.
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Le Républicain Lorrain du 18/03/2019 - Par Arnaud CLEMENT - Photo Philippe DESMAZES/AFP

Mort subite du sportif : pourquoi ?
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L ’un des cas les plus célèbres de mort subite de sportif a eu lieu lors de la coupe des Confédérations de football, le 26 juin 2003, lorsque le milieu camerounais Marc-Vivien Foé est tombé, foudroyé en plein match contre la Colombie à Lyon, dans le rond central du stade Gerland. Photo Philippe DESMAZES/AFP
La fondation Cœur & Recherche lance un appel aux dons pour financer un projet scientifique d’utilité publique, qui vise à mieux comprendre les causes des morts subites des sportifs, pour partie d’origine génétique.

Entre mars et avril 2018, le monde du football a connu une hécatombe qui a horrifié bien des supporters et des familles de sportifs. Quatre décès de joueurs de moins de 35 ans pour des anomalies cardiaques, dont trois indécelables, surviennent coup sur coup : si le capitaine de la Fiorentina, Davide Astori, souffrait de bradyarythmie (ralentissement du cœur), le mystère plane toujours sur les cas des jeunes Thomas Rodriguez (18 ans, Tours), Baptiste Le Foll (12 ans, Guingamp) et Samba Diop (18 ans, Le Havre), dont le jeune âge n’a fait qu’accroître la rage et surtout l’incompréhension.

« D’origine génétique dans 40 % des cas »

Cardiologue au CHU de Rennes, le Pr François Carré explique pourquoi ces jeunes hommes en apparence en pleine force de l’âge ont pu échapper à toute surveillance médicale, même dans des clubs structurés et au suivi fiable et établi : « Au-delà de 35 ans, la cause est assez bien connue, c’est très souvent un infarctus du myocarde. Mais pour la centaine de victimes sportives de moins de 35 ans recensée en France chaque année, on ne connaît la cause que dans 50 à 60 % des cas. Ça veut dire que l’origine peut-être génétique dans au moins 40 % des cas. »

Ces maladies, qualifiées d’électriques, ne se voient ni avec les techniques d’imagerie les plus poussées, ni à l’autopsie, et peuvent se déclencher à 10, 20 ou 30 ans, en témoignent les exemples des anciens footballeurs Laurent Huard et Cédric Vanoukia ( voir ci-dessous ), passés très près du pire. Il reste donc beaucoup à apprendre sur ces pathologies, ce que peut permettre notamment un test génétique diagnostic, comme l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière en pratique 3 000 chaque année.

Un risque majeur pour la famille de la victime

Problème : son coût élevé, certaines décisions judiciaires d’un procureur après la mort d’un jeune sportif et la volonté d’une famille de ne pas laisser accéder des spécialistes à la dépouille d’un des leurs peuvent constituer autant d’obstacles à sa pratique. Il faudrait pourtant passer au crible environ 20 000 gènes pour répertorier ces maladies et mieux comprendre ce phénomène de mort subite, au moins pour une raison simple, exposée par le Pr Philippe Charron, cardiologue à la Pitié-Salpétrière : « Avec ces maladies cardiaques héréditaires, le risque que les enfants ou membres de la famille d’une victime soient aussi concernés est de 50 %. Il y a donc une nécessité de prévenir des drames supplémentaires qui sont susceptibles de survenir dans la famille du jeune décédé. »

Pour y voir plus clair, le Pr Carré et ses confrères à Paris, Rennes et Nancy veulent mettre en place un registre français des morts subites de jeunes sportifs, en documentant environ 100 cas en deux ans en détail. Dans ce cadre, ils souhaitent aussi qu’une autopsie et une analyse génétique post mortem soient systématiquement réalisées, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Ces pointures de la Fondation Cœur & Recherche militent d’ailleurs pour que la prochaine loi bioéthique comble le vide actuel.

Un projet soutenu par plusieurs sportifs de renom dont l’ex-défenseur de l’équipe de France championne du monde et d’Europe, Lilian Thuram, qui avait dû mettre un terme à sa carrière en 2008 alors qu’il souhaitait s’engager avec le PSG : les tests médicaux pratiqués avaient révélé un problème cardiaque qui n’avait jamais été mis à jour tout au long de sa carrière. Bien avant ce coup dur, l’ancien latéral droit de Parme, de la Juventus ou du FC Barcelone avait vu sa mère, une de ses sœurs et un autre de ses frères souffrir également d’une malformation cardiaque. Pire, un de ses frères avait perdu la vie d’un arrêt cardiaque en jouant sur un terrain de basket, en 1994.

Arnaud CLEMENT
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Le Républicain Lorrain du 26/03/2019 - Par Christian JOUGLEUX - Photo DR

Football amateur : le joueur de Brouviller raconte son malaise cardiaque à Troisfontaines
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Thomas Rauch : « Je serai toujours là pour le club mais le foot, c’est fini pour moi. » Photo DR
Thomas Rauch, 27 ans, s’est écroulé en plein match, ce dimanche, à Troisfontaines. Il a été sauvé sur le terrain par les gestes de premiers secours de ses adversaires et un massage cardiaque, avant d’être hospitalisé à Haguenau. Le joueur de Brouviller revient sur les événements.

De l’autre côté du téléphone, un filet de voix fatigué. Il appartient à un jeune homme revenu de loin, « conscient, sans vraiment l’être » d’avoir esquivé, de peu, un rendez-vous avec la Faucheuse. « Je m’en rends compte petit à petit », dit Thomas Rauch en revisitant les séquences d’un film dont il fut, malgré lui, l’acteur principal.

Dimanche matin, ce joueur de Brouviller, commune voisine de Réding, disputait une rencontre de troisième division de district à Troisfontaines. « J’avais fait les trois quarts du match et ça allait », raconte Thomas Rauch. « J’ai eu un petit coup de pompe à la mi-temps, mais il n’y avait rien d’affolant. Comme je suis papa depuis deux mois, les nuits sont difficiles… »

L’intéressé poursuit : « Je me souviens avoir couru vers l’avant mais on a perdu le ballon et j’ai reculé. Là, ma tête a commencé à tourner. Je me suis dit qu’il fallait demander un changement. Je n’ai pas eu le temps. D’un coup, plus rien… »

« Thomas est tombé raide et un dirigeant nous a alertés », prolonge Alexis Allard, président de l’AS Brouviller. « Ça fait vraiment bizarre de voir un collègue à terre, tout bleu, mais on a eu beaucoup de chance. Des joueurs de Troisfontaines (Yannick Krommenacker et Michaël Hartzheim) étaient infirmiers. Ils lui ont fait un massage cardiaque. Un spectateur est allé chercher le défibrillateur et les pompiers sont arrivés. »

Deux ans plus tôt déjà...

Thomas Rauch a rapidement repris connaissance. « Je ne me souviens pas de la décharge du défibrillateur mais j’ai senti le massage cardiaque », dit-il. « J’étais encore sur le terrain et je me demandais où j’étais, ce qu’il se passait… Très vite, j’ai pensé à ma famille. Je voulais lui écrire pour ne pas l’inquièter. »

Ce lundi, Thomas Rauch était encore à Haguenau pour suivre une batterie de tests et déterminer les raisons de cet incident. Qui n’est pas le premier ! Deux ans plus tôt, il avait déjà été victime d’un infarctus pendant un match. « Je ne sais pas si c’est lié », glisse-t-il encore. « Et mon cardiologue m’avait dit que je pouvais reprendre le foot. »

Le match de dimanche n’a jamais connu son terme. « On n’a pas voulu reprendre, on était sous le choc, on n’était pas en état de continuer », admet Alexis Allard, qui tient encore à remercier « profondément » les personnes intervenues auprès de son joueur. « Sans cela, Thomas ne serait plus là. Elles ont eu le bon geste au bon moment. »

Thomas, lui, n’avait pas eu le temps de leur témoigner sa reconnaissance, ce lundi, mais la démarche est au programme. Concernant le football, en revanche, « c’est fini ».

« Après mon premier malaise, c’était très compliqué et j’étais le plus heureux des hommes à l’idée de reprendre, mais cela fait deux fois, ce n’est pas anodin. Et je suis papa maintenant. »

Son président, de toute façon, ne lui fera « plus signer de licence ». Par précaution. Par amitié.

Christian JOUGLEUX
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Le Républicain Lorrain du 30/03/2019 - Photo RL

Yutz - Le personnel de la MJC formé au défibrillateur
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La formation à l’utilisation d’un défibrillateur permettra au personnel d’intervenir en cas d’un arrêt cardiaque. Photo RL
Suite à l’installation récente par la mairie d’un défibrillateur dans les locaux de la MJC la Pépinière, le personnel a été formé à son utilisation.
Tout au long de l’année, la MJC reçoit du public lors des activités et des nombreuses manifestations qui s’y déroulent. Il s’avérait donc nécessaire de former les personnes qui accueillent le public à ce moment-là.

C’est la société de formation Cogito de Yutz qui est intervenu auprès d’une quinzaine de personnes de la MJC, bénévoles, salariés, personnel de cantine périscolaire et membres du conseil d’administration. Durant près de trois heures, un formateur habilité a abordé avec le groupe l’utilisation d’un défibrillateur automatisé externe (DAE), ce qui permettra, le cas échéant, de connaître la procédure afin de réanimer une victime en arrêt cardio-ventilatoire.
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Le Républicain Lorrain du 10/04/2019 - Photo RL

Basse-Ham - Les gestes qui sauvent enseignés à des bénévoles
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Une formation de deux heures a été dispensée aux quatorze bénévoles présents. Photo RL
Quatorze personnes de la commune se sont inscrites à une formation pour apprendre les gestes qui sauvent. « Je pense que c’est un devoir pour la municipalité de favoriser ces formations et un devoir pour chacun d’apprendre à maîtriser ces gestes » a rappelé le maire en les accueillant. Le capitaine Neu, un des intervenants représentant des sapeurs-pompiers de la Moselle, a expliqué l’importance de ces gestes et le pourquoi de ces formations instituées suite aux attentats qui ont eu lieu dans l’Hexagone. Les secours auraient pu être épaulés efficacement par des bénévoles formés à ces pratiques.

Les candidats à cette première initiation ont pu ainsi apprendre les massages cardiaques, savoir mettre une personne en position latérale de sécurité, expulser un objet avalé.
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Le Républicain Lorrain du 06/06/2019 - Photo illustration RL /Armand FLOHR

Ces quelques secondes qui font basculer une vie
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En cas de malaise cardiaque, chaque seconde compte. Dernièrement à Troisfontaines et à Sarrebourg, deux exemples ont prouvé qu’au-delà de gestes de premiers secours, l’utilisation d’un défibrillateur automatique était prépondérante pour sauver des vies. Photo illustration RL /Armand FLOHR
Le 24 mars dernier, Thomas Rauch, footballeur de l’AS Brouviller, dispute un match sur le terrain de Troisfontaines. Il fait beau et bon en ce dimanche matin. Les conditions de jeu sont idéales. Il reste un quart d’heure avant le coup de sifflet final et Brouviller profite d’une belle phase de jeu pour s’approcher des buts trifontains. Thomas Rauch reste à l’arrière, trottine, ralentit, s’arrête… Et s’effondre. Terrassé par un infarctus. Malgré les cris d’alarmes poussés depuis la main courante, il faudra de longues secondes à ses coéquipiers et aux arbitres pour se rendre compte de ce qui se passe. Et de la gravité de la situation.

Sur la pelouse, Thomas, 27 ans et jeune père de famille, a perdu connaissance. Par chance, deux de ses adversaires du jour, Yannick Krommenacker et Michaël Hartzheim, sont infirmiers de profession. Ils interviennent au plus vite et pratiquent un massage cardiaque, rejoints par Didier Maire, chef du centre des pompiers d’Abreschviller. Dans le même temps, Julien Houpert, également joueur du FC Troisfontaines, court jusqu’à la salle des fêtes, située à une centaine de mètres, afin d’y chercher le défibrillateur automatisé externe placé en accès libre. C’est l’utilisation de cet appareil qui a permis de ranimer la victime avant l’arrivée des secours.

Après une période de soins et de repos, Thomas Rauch, père d’un bébé depuis quelques mois, a pu reprendre le cours de sa vie. Mais cet incident, le second malaise cardiaque de sa jeune existence, l’aura convaincu de se tenir loin des terrains de foot à l’avenir.

Connaître les bons gestes

Dimanche 26 mai. Les électeurs sont appelés aux urnes pour élire leurs députés européens. Défiant tous les pronostics, la participation est forte. À Sarrebourg, les passages dans les isoloirs du bureau de vote du centre socioculturel s’enchaînent. Vers 13 h, un octogénaire se présente pour voter. Il en sera empêché, victime d’un malaise cardiaque.

Heureusement pour lui, un des assesseurs présents à ce moment-là pour tenir le bureau est membre du conseil municipal, mais surtout sapeur-pompier volontaire. Le secouriste providentiel prend immédiatement en charge la victime, en arrêt cardio-respiratoire. Il lui prodigue les gestes de premiers secours, massage cardiaque et bouche-à-bouche, jusqu’à l’arrivée du Smur de Sarrebourg quelques minutes plus tard.
Le cœur de l’homme de 80 a redémarré grâce au défibrillateur du Samu et la victime a pu être transportée à l’hôpital de Haguenau dans un état stable.

Ce jour-là, le sapeur-pompier était la seule personne de l’assistante formée aux premiers secours. Et le Socio n’est pas équipé de défibrillateur automatique externe en accès libre.
Bubu
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Le Républicain Lorrain du 13/06/2019 - Photo RL

Kuntzig - Apprendre à sauver des vies, un geste citoyen
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Chaque participant a reçu un certificat de compétences de citoyen de sécurité civile PSC1. Photo RL
Depuis 2017, à l’initiative du CCAS, trente-quatre adultes et dix adolescents résidents de la commune ont passé une formation Prévention et secours civique 1 (PSC1), sur trois sessions différentes.

Lors de la dernière session, dix-neuf personnes se sont formées aux gestes qui sauvent. Pour l’anecdote, soixante-dix ans séparent la plus jeune âgée de 15 ans et le plus âgé de 85 ans, tous deux faisant partie de la même famille.

Cette formation PSC1 qui permet d’acquérir les compétences nécessaires pour réaliser des gestes élémentaires de secours a été assurée par la protection civile de la Moselle, sous la responsabilité de Pierre Kehrer et ses deux formateurs, Philippe Trinquart et Kévin Klausse.

Lors de la remise des diplômes, l’Association française de premiers répondants, représentée par Kévin Denis, a présenté son concept et son déploiement à l’échelle départementale. Les Mosellans peuvent s’engager ainsi à porter secours aux victimes d’arrêt cardiaque.

Une application gratuite pour smartphone existe (AFPR – Premiers répondants). Elle a pour but d’alerter les soigneurs et secouristes inscrits se situant à proximité de l’arrêt cardiaque.

Renseignements sur la page afprappli.com et sur la page Facebook (association française de premiers répondants).
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