Lutte contre le diabète

Association des Diabétiques Nord-Lorraine
Bubu
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Lutte contre le diabète

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Le Républicain Lorrain du 01/09/2023 - Par S.F. - Photo Philippe NEU

Yutz - Du sport sur-mesure avec Prescri’mouv
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Le sport santé permet à des personnes qui souffrent de différentes pathologies d’être accompagnées, comme à Yutz. Photo Philippe NEU
Elle est tombée dans le sport il y a sept ans et est depuis accro si bien qu’elle a décidé d’en faire son métier. Depuis le 13 juillet, Julie est coach de sport diplômée certifiée Prescri’mouv sport santé à Yutz. « J’ai eu plusieurs vies avant : aide à domicile, garde d’enfants, voilà ce qui explique mon goût pour l’humain et l’accompagnement, j’ai toujours aimé aider les autres. » Coach à son compte, elle intervient à domicile mais aussi à la salle Fit’ness de Yutz. « Je m’adapte aux différentes pathologies comme les problèmes cardiaques, le diabète, le surpoids. La première séance prescrite dans le cadre du dispositif Prescri’mouv est remboursée pour les personnes reconnues en ALD (affectation longue durée). Puis on établit un programme personnalisé. C’est du sport sur-mesure. »

Le sport santé gagne du terrain. « On l’a vu durant le confinement, admet Gwen, un des gérants de la salle de fitness de Yutz. Il y a le mal de dos, le stress, la dépression. Notre rôle c’est d’être à leur côté. » Car qui dit activité physique dit aussi gain musculaire, endurance, hygiène de vie et lien social. « Il ne faut surtout pas attendre d’être au pied du mur pour solliciter l’épaule d’un coach. » Ils sont là pour vous motiver, éviter les blessures, conseiller. « Pour ressentir les bienfaits, on recommande deux à trois séances par semaine », invite Julie, qui revit depuis sa reconversion, même son mari s’y est mis. « La preuve qu’on peut tous le faire. »

Par S.F.

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Le Républicain Lorrain du 07/09/2023 - En partenariat avec Destination Santé - Photo Adobe Stock

Santé - Boissons sucrées : pourquoi vous devez surveiller votre consommation ?
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Les tumeurs le plus souvent diagnostiquées chez les patients souffrant d’obésité (cancers digestifs, reins, seins, col de l’utérus, ovaires…) étant les plus fréquemment rapportés chez les buveurs de sodas. Photo Adobe Stock
Surpoids, obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, les boissons sucrées sont incriminées dans de nombreuses pathologies. Et le foie n’est pas épargné. Faisons le point sur les risques d’atteintes hépatiques liées à la consommation de sodas et jus de fruits artificiels.

Les boissons contenant des sucres ajoutés exposent les consommateurs réguliers à un surrisque de cancer du foie. Et plus globalement, elles augmentent la mortalité due aux maladies chroniques du foie.

Pour le prouver, des chercheurs américains* ont suivi une cohorte de 98 789 femmes ménopausées pendant 20,9 années. « Celles qui consommaient une ou plusieurs boissons sucrées par jour avaient 18% de risque de développer un cancer du foie, contre 10,3% chez celles qui consommaient trois portions ou moins de boissons sucrées par mois », résume le Pr Xuehong Zhang, principal auteur de l’étude.

Une incidence donc bien moindre dès lors que la consommation de boissons sucrées reste modérée. Autre donnée : la mortalité des grandes buveuses de sodas était de 17,7 pour 100 000 femmes par an, contre 7,1 pour 100 000 chez les femmes peu adeptes de ces boissons.

Surpoids et obésité

Parmi les facteurs d’explication : une alimentation sucrée constitue un facteur de risque d’excès pondéral, lui-même impliqué dans la surexposition au risque de cancer. La graisse est en effet connue pour favoriser l’apparition de lésions tumorales.

Ainsi, à l’échelle mondiale, 3,6% des nouveaux cas de cancers diagnostiqués chez les plus de 30 ans trouvent leur origine dans un surpoids ou une obésité.

Par ailleurs, les édulcorants comme l’aspartame ajoutés dans les boissons industrielles light afin de conserver une saveur sucrée tout en diminuant l’apport calorique, sont aussi connues pour leurs propriétés cancérogènes.

Les tumeurs le plus souvent diagnostiquées chez les patients souffrant d’obésité (cancers digestifs, reins, seins, col de l’utérus, ovaires…) étant les plus fréquemment rapportés chez les buveurs de sodas.

La maladie du soda

Enfin, la surconsommation de sodas augmente le risque de souffrir d’une NASH, maladie du soda, autrement appelée stéatose hépatique non alcoolique dans sa forme la plus avancée. Comment se traduit cette pathologie affectant 20 à 30% de la population française ?

Lorsque les apports en sucres (et en gras) sont excessifs, un déséquilibre survient : un nombre important de graisses s’accumule sous forme de triglycérides dans le foie. Un phénomène inflammatoire s’en suit. Au fil du temps, les cellules hépatiques se détruisent et le trouble peut s’aggraver en fibrose puis en cirrhose.

*Brigham and Women’s Hospital and Harvard Medical School in Boston

Source : JAMA Network, le 8 août 2023 – Portail Cancer Environnement, Inserm, sites consultés le 9 août 2023

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Bubu
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Le Républicain Lorrain du 23/09/2023 - La rédaction avec AFP - Photo d'illustration Sipa/DURAND FLORENCE

Santé - Sport sur ordonnance : certaines maladies pourraient bénéficier d'un remboursement
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Un cours d'aquagym. Photo d'illustration Sipa/DURAND FLORENCE
L'Assurance maladie a proposé dans son rapport 2024 « d’engager cette prise en charge en ciblant sur les personnes atteintes de cancer ou de diabète ». Les professionnels de santé préconisent la prise en charge pour « toutes les maladies chroniques ».

En cas de maladie chronique et d'affection de longue durée, un médecin peut prescrire des séances d'activité physique, mais elles ne sont remboursées par la Sécurité sociale. Les choses pourraient cependant changer pour certaines pathologies.

Cancers, dépressions légères, diabète : les études scientifiques prouvent depuis des années déjà les bienfaits d'une activité physique parallèlement aux traitements. D'où ces séances dites d'« activité physique adaptée » (APA) permises depuis une loi de 2016, et prises en charge en partie par certaines mutuelles.

20 millions de personnes concernées en France

La loi sport promulguée en mars 2022 a même élargi à certaines maladies chroniques ainsi qu'à la perte d'autonomie pour les personnes âgées par exemple la liste des pathologies pouvant justifier une APA.

« Cela représente plus de 20 millions de personnes en France », explique Martine Duclos, endocrinologue et physiologiste, présidente de l'Observatoire national de l'activité physique et de la sédentarité (Onaps). Elle note au passage que les bienfaits de l'activité physique, que ce soit à titre préventif ou de traitement –pas courir un 10 km mais juste marcher, prendre les escaliers ou jardiner– sont parfois méconnus des médecins eux-mêmes.

« Depuis deux ans, c'est intégré à la formation des étudiants en médecine », précise-t-elle.

Concrètement, un cycle d'activité physique adaptée consiste en deux à trois séances hebdomadaire pendant trois mois au minimum auprès notamment des Maisons sport-santé, des établissements créés en 2019. Il varie selon les pathologies.

Du côté de Dunkerque (Nord), c'est à bord d'un bus, à l'initiative d'un cancérologue, que l'association DK Pulse amène les séances vers les domiciles des patients.

Une prise en charge pour les cancéreux et les diabétiques ?

La prise en charge financière du bilan préalable aux séances pour une personne atteinte d'un cancer a été décidée en 2020 à hauteur de 180 euros. Mais les séances en elles-mêmes ne sont toujours pas remboursées. Certaines Agences régionales de santé (ARS) mettent la main au pot. Quelques expérimentations, comme celle menée à Nice par l'association Azur Santé pour des patients atteints de pathologies cardio-vasculaires sont prises en charge.

Cet été, l'Assurance maladie a proposé dans son rapport 2024 « d’engager cette prise en charge en ciblant sur les personnes atteintes de cancer ou de diabète ».

La discussion est engagée avec les pouvoirs publics. Lors d'un conseil olympique qui s'est tenu en juillet, Emmanuel Macron a émis le souhait que « l'activité physique adaptée bénéficie d'une prise en charge de droit commun par les organismes d'assurance maladie obligatoire ou complémentaires santé pour certains parcours de soins ».

La question est de savoir si ce souhait sera concrétisé dans le prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS)?

Le sport est peu prescrit par les médecins

« Le non-remboursement est l'un des freins » au développement de l'APA, explique Martine Duclos qui a participé à un rapport sur le sport et la santé, remis cet été, qui préconise la prise en charge pour « toutes les maladies chroniques ». D'autant que ces maladies peuvent toucher des populations « qui n'ont pas de mutuelle » et « un accès difficile aux soins ». Une séance peut coûter « 40 euros », un tarif dégressif en groupe, précise-t-elle encore.

Pour l'ex-député Régis Juanico (Génération.s), « il faut un "acte II" de l'activité physique adaptée avec le remboursement ». Auteur du livre Bougeons, manifeste pour des modes de vie plus actifs, il explique qu'« il faudrait commencer par rembourser la première consultation », bilan et questionnaire, consultation qui n'est pas remboursée.

Selon plusieurs études, dont une menée en 2021 par l'Institut national du cancer, les médecins prescrivent peu l'activité physique adaptée, faute de formation et aussi « par manque de visibilité et de financement ».

« A part quelques villes, comme Strasbourg ou Libourne, fortement mobilisées car il y a une volonté politique, le médecin est seul », poursuit l'ancien député.

Il se montre aussi vigilant pour que les Maisons sport-santé puissent avoir un « financement pérenne ». Dans l'optique du futur débat parlementaire autour du PLFSS, il reconnaît que « la difficulté de communication pour le gouvernement aujourd'hui, c'est d'un côté une augmentation des dépenses de soins, et de l'autre, dire on va faire d'autres dépenses », dit-il.

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