Bronchiolite en Lorraine : KinéGarde reprend du service et s’ouvre aux adultes
La kinésithérapie respiratoire est souvent requise pour soulager un enfant atteint de bronchiolite. Photo Karim Siari
Les kinésithérapeutes de KinéGarde reprendront du service le 1er novembre. Jusqu’au 1er avril, ils se relayeront les week-ends et jours fériés dans toute la région pour prendre en charge les enfants atteints de bronchiolite, mais pas seulement. Le service d’urgence s’ouvre cette année aux adultes souffrant d’affections pulmonaires graves.
Les masseurs kinésithérapeutes de KinéGarde reprendront du service le 1er novembre. Jusqu’au 1er avril, ils se relayeront les week-ends et jours fériés dans toute la région pour prendre en charge les jeunes enfants atteints de bronchiolite, de rhino-pharyngite ou d’asthme, mais pas seulement. Le service d’urgence s’ouvre cette année aux adultes souffrant d’affections pulmonaires graves. L’association de gardes respiratoires pédiatriques du Grand-Est a ainsi répondu favorablement à une demande de l’Agence régionale de santé (ARS) qui finance entièrement KinéGarde.
« Les kinésithérapeutes sont là pour désencombrer l’enfant afin d’éviter un passage aux urgences et une hospitalisation », rappelle Corinne Friche. Les adultes, également. « Ils sont même les cas les plus fréquents. Par exemple, un adulte présentant une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) requiert un suivi tout au long de l’année », indique la présidente de KinéGarde. Sont aussi concernés les patients infectés par la Covid ou un autre virus à l’origine de pneumopathies. « On a aussi les interventions post-chirurgicales », précise Corinne Friche.
Les symptômes de la bronchiolite
KinéGarde est organisée par secteur. Le Grand Est découpé en quarante-sept sections. Pour bénéficier des services d’un kinésithérapeute d’astreinte, il est impératif de passer par une prescription médicale d’un médecin traitant, d’un pédiatre, des urgences… La liste des professionnels de garde est disponible sur le site KinéGarde Grand Est , dans les pharmacies, au centre 15, chez SOS Médecins… Ces permanences ont lieu de 10 h à 19 h. À titre exceptionnel, un kinésithérapeute peut se déplacer dans un établissement médico-social en dehors de cette plage horaire. Sinon, toutes les consultations se déroulent en cabinet.
Pour rappel, les symptômes de la bronchiolite sont assez facilement reconnaissables. Chez un bébé, un nez qui coule et obstrué, de la toux, de la fièvre, une gêne respiratoire… doivent amener à consulter un médecin. Bien que courante, la bronchiolite est à prendre au sérieux. Il ne s’agit n’est pas d’une infection respiratoire bénigne chez un nourrisson. Contagieuse, elle provoque une inflammation des bronchioles qui peuvent se gorger de mucus et entraîner des difficultés à respirer. À un stade paroxysmique, l’accumulation de sécrétions requiert donc des massages spécifiques pour aider le nourrisson à se désencombrer.
Par Thierry Fedrigo