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La lutte contre la mort subite dans les 5 Communautés d'Agglomération
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JCB a écrit :Le 25/10/2007

Dans le RL de ce jour : Paris va disposer de défibrillateurs

Idem dans la presse et le web : ex :
Sauver 150 vies à Paris chaque année

La Ville de Paris a décidé de mettre en place un programme d’installation de défibrillateurs entièrement automatique (DEA) afin de lutter contre les morts subites d’adultes d’origine cardiaque. Un budget d’1M¤ a été adopté au Conseil de Paris de juillet 2007 pour la réalisation de ce plan.

Souvent la conséquence d’un infarctus, la mort subite concerne en France environ 60 000 personnes par an : 70% à domicile, 30% sur la voie publique. Dans la majorité des cas, il s’agit d’un trouble du rythme cardiaque. Le pronostic actuellement est très mauvais : 5 % de chance de survie sans séquelle.

La mise en place d’un massage cardiaque et l’utilisation d’un défibrillateur dans les 5 premières minutes après l’arrêt cardiaque permettent le plus souvent de refaire partir le c½ur et augmente les chances de survie, sans séquelle, à plus de 30 %. C’est l’objectif que nous devons nous fixer.

Rapporté à la population parisienne, ce dispositif pourrait permettre de sauver 150 vies par an.

Le problème concerne majoritairement des hommes autour de 60 ans mais également le monde du sport puisque selon les statistiques de l’INSERM, 400 à 500 sportifs, en sont victimes tous les ans en France. La moitié d’entre eux ont moins de 40 ans. 3 sports sont très concernés : le vélo, la course à pied et le football.

Le délai avant l’arrivée des secours à Paris est de 7 minutes pour la BSPP et de 12 minutes pour le SAMU en moyenne. L’amélioration des courbes de survie passe nécessairement par l’installation et l’utilisation par les parisiens des défibrillateurs entièrement automatiques. En effet, un décret paru le 4 mai 2007 autorise désormais toute personne, à utiliser un défibrillateur automatique, justifiant ainsi ce déploiement dans Paris de ces nouveaux équipements.
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JCB a écrit :Le 09/11/2007

Dans les courriels que je reçois : ici
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JCB a écrit :Le 08/02/2008

Pas mal d'éléments obtenus dans ce site de la FFC
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JCB a écrit :Le 27/02/2008

Une étude récente dans le JAMA
De l’intérêt de bien choisir le moment pour faire un arrêt cardiaque


Y-a-t-il un moins mauvais moment de la journée ou de la nuit voire un jour moins défavorable dans la semaine pour faire un arrêt cardiaque ? En l’occurrence pour ce qui concerne les chances de survie durant l’hospitalisation. La question peut sembler quelque peu saugrenue de prime abord, mais dans les faits, de nombreux facteurs extrinsèques à l’accident cardiaque proprement dit, peuvent sans doute influer sur la prise en charge. Une récente étude américaine multicentrique publiée dans le JAMA apporte des informations originales sur ce sujet qui ne l’est pas moins.

Les auteurs de cette étude ont en effet segmenté la semaine et le nycthémère afin de déterminer si la tranche horaire et le jour durant lequel survenait l’arrêt cardiaque pouvait modifier les chances de survie des patients : pour le jour, de 7.00 à 22.59h, pour la nuit de 23 à 6.59h et pour le week-end de 23h le vendredi à 6.59h le lundi.
C’est ainsi que 86 748 adultes hospitalisés pour arrêt cardiaque dans 507 centres médico-chirurgicaux entre janvier 2000 et février 2007 ont pu être analysés.
Le critère principal fut la survie à la réanimation, et d’autres critères accessoires tels que la survie à l’évènement et après 24h, une évolution favorable sur le plan neurologique furent aussi pris en compte. Les comparaisons répondirent aux habituels critères d’analyse statistique (odds ratio, analyse multivariée et régression logistique).
58 593 cas (67%) d’arrêt cardiaque survinrent durant les heures diurnes (répartis en 43 483 pendant la semaine et 15 110 pendant le week-end) et 28 115 (32%) pendant la nuit dont 20 365 pour la semaine et 7 790 pour le week-end. En affinant : 14% [IC 95%] contre 19,8% [IC 95%] pour le taux de survie après réanimation, 44%[IC 95%] contre 51,1% [IC 95%] pour le retour circulatoire spontané à 20 mn, 28,9% [IC 95%] contre 35,4% [IC 95%] pour la survie à 24h, et 11,0% [IC 95%] contre 15,2% [IC 95%] pour le meilleur pronostic neurologique, autant de chiffres sensiblement plus bas la nuit pour tous les critères analysés ( tous les p< 0.001). Le rythme le plus souvent rencontré la nuit fut l’asystolie (36%, IC 95% vs 33,5% IC 95%, p<0.001), et le moins fréquent la fibrillation ventriculaire (19,8% IC 95% vs 22,9% IC 95%, p<0.001). De même, la survie fut meilleure en semaine que durant le week-end (20,6%, IC 95% vs 17,4%, IC 95%). Cependant, pour les accidents nocturnes, la survie après réanimation fut comparable pour la semaine et les week-ends (14,6%, IC 95% vs 14,8%, IC 95%).
Le moment de survenue de l’arrêt cardiaque n’est donc pas indifférent en matière de survie : nuits et week-ends s’avèrent statistiquement moins favorables et ce, même après ajustement des caractéristiques du type d’évènement, du malade et de l’établissement. Reste à en trouver la ou les causes. Les auteurs ne s’y sont pas hasardés…

Dr Gérard Mégret


Références

JAMA. 2008;299(7):785-792.
Survival From In-Hospital Cardiac Arrest During Nights and Weekends
Mary Ann Peberdy et al.

Date de publication : 26-02-2008

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JCB a écrit :Le 17/03/2008

Tiré de la Lettre Electronique de l'UFCV n°20 :
Vous êtes le premier témoin d'un arrêt cardiaque :

Deux nouvelles études viennent d'apporter des arguments pour préférer, dans le contexte d’une assistance par des témoins immédiats, pour la réanimation des arrêts cardiaques, le massage cardiaque externe sans ventilation (MCSV) à la réanimation cardioventilatoire traditionnelle (RCV). Lapremière est tirée des données du registre suédois des arrêts cardiaques (SCAR)(1). Elle analyse la méthode de ressuscitation utilisée entre 1990 et 2005 par les témoins de 9354 arrêts cardiaques: MCSV pour 87,8% ou RCV pour 12,2% (sans savoir pourquoi l'une ou l'autre avait été choisie). Malgré quelques différences sur les conditions de ressuscitation, la survie à un mois n'a pas été significativement différente entre les deux groupes (respectivement 7,2% et 6,7%). Après ajustement sur les plus importants de ces facteurs, et par rapport à la RCV, la probabilité d'être hospitalisé vivant avec le MCSV est de 1,03 (entre 0,86 et 1,023 ; ns) et celle de survie à un mois est de 1,18 (entre 0,89 et 1,56 ; ns). La deuxième étude (japonaise) est de type prospective randomisée portant sur 1327 patients dont 783 ont été réanimés par MCSV (59%) et 544 par RCV (41%).2 Les taux de survie sans séquelles neurologiques majeures à un an ont été respectivement de 4.3% et de 4,1% ; ns) pour les réanimations entreprises moins de 15 minutes après l'arrêt cardiaque. Dans un édito satellite, GA Ewy, auteur de nombreuses études expérimentales souligne que ce type de réanimation est probablement plus adapté chez les victimes d'arrêts cardiorespiratoires supposés d'origine cardiaque (plutôt que pulmonaire ou traumatique) qui représentaient l'essentiel dans ces études.3 Les recommandations américaines de 2005 étaient passées d’un ratio ventilation : compression de 2 :15 à 2:30. On attend avec impatience les recommandations françaises qui doivent paraître incessamment.

1 - Bohm K, Rosenqvist M, Herlitz J, Hollengerg J, Svensson L. Survival is similar after standard treatment and chest compression only in out-of-hospital by bystander cardiopulmonary resuscitation. Circulation 2007;116:2908-12
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JCB a écrit :Le 02/04/2008

Tiré du site EGORA
Article paru le : Mercredi 2 Avril 2008

Faut-il avoir un défibrillateur à domicile ?

Bardy GH, et al. Home Use of Automated External Defibrillators for Sudden Cardiac Arrest
Dr Corinne Challeton
Aux Etats-Unis, une personne décède d´une mort subite toutes les deux à trois minutes. Ces décès surviennent le plus souvent au domicile des patients, ce qui ne permet généralement pas de les secourir à temps.
L´étude HAT a cherché à déterminer si le fait de disposer d´un défibrillateur automatique externe à son domicile pouvait améliorer la survie de patients ayant un risque modéré de mort subite (patients avec un antécédent d´infarctus du myocarde, sans insuffisance cardiaque ni dysfonction ventriculaire), ceux à haut risque de mort subite bénéficiant habituellement d´un défibrillateur implantable. Au total, 7 001 patients ont participé à cette étude, tous ont été formés, ainsi que leur conjoint, aux techniques de premier secours. Ils ont été randomisés en deux groupes : un groupe contrôle qui n´utilisait que les techniques de premiers secours et un groupe actif qui utilisait successivement le défibrillateur puis les techniques de premiers secours.
Après trois ans de suivi, le taux de mortalité (critère d´efficacité primaire) a été comparable dans les deux groupes (6,4 %). De façon un peu décevante, le nombre de mort subite a été similaire dans le groupe « défibrillateur » comparativement au groupe contrôle. Les auteurs en retiennent plusieurs raisons : d´une part, le taux de mort subite a été globalement plus faible que celui qui était attendu (en raison d´une meilleure prise en charge thérapeutique) et d´autre part, celles-ci sont survenues le plus souvent en l´absence du conjoint formé au maniement du défibrillateur. Cependant, quelques voisins ont bénéficié avec succès des défibrillateurs et de techniques de premier secours…
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Posté le 10/07/2008

Extrait du Républicain Lorrain du 08/07/2008

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Défibrillateurs dans les lieux publics
Récemment Stéphane Mantovani, gérant de la Société Gest-Ac a livré en mairie de Florange un défibrillateur cardiaque automatisé. «Cet appareil est le premier de toute une série. Nous allons en équiper successivement tous les lieux de la commune recevant du public», indique Alain Philipps, premier adjoint, tout en examinant l’appareil en compagnie de Jean Louis Pierre des services techniques municipaux. «On compte dans l’hexagone de 40 000 à 60 000 décès par arrêt cardiaque par an, beaucoup pourraient être évités», précise M. Mantovani.
Dans l’immédiat, aucune loi n’oblige les communes à s’équiper ainsi, il s’agit seulement d’une recommandation ministérielle.
Enfin ces appareils d’un maniement très simple pourront être utilisés par tout un chacun, et celui qui vient d’être livré est destiné au gymnase municipal.
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Posté le 27/11/2008

Tiré du RL du 26/11/2008 :

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Posté le 28/11/2008

Tiré du RL du 27/11/2008 :

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Posté le 14/12/2008

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Quid dans nos intercommunalités ?
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Posté le 09/01/2009

Le Conseil général s'y met - Extrait du RL du 02/12/2008

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Posté le 09/01/2009

Ainsi que Yutz - Extrait du RL du 06/01/2009

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Posté le 09/01/2009

Rappel de l'état des lieux en France

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Posté le 19/02/2009

Le Républicain Lorrain du 14/02/2009

500 victimes récupérées grâce aux défibrillateurs - Par S.-G. SEBAOUI - Photo Pierre HECKLER

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Jusqu’à il y a un an et faute de matériel, les pompiers des petits centres n’étaient pas systématiquement appelés à intervenir sur un blessé, même dans leur propre village. Photo Pierre HECKLER
Près de 350 défibrillateurs et 250 sacs de premiers secours sont, depuis un an, mis à la disposition des 280 centres d’intervention du département de la Moselle, comprenez ces petites casernes de village peuplées essentiellement de pompiers volontaires. Une avancée vitale.

Une carence de taille handicapait jusqu’ici l’efficacité de l’intervention des pompiers de village. Arrivés souvent les premiers sur un sinistre avec blessé, particulièrement des personnes en arrêt cardio-respiratoire, les volontaires devaient se contenter de sécuriser la zone et attendre l’arrivée de collègues mieux équipés des centres d’intervention et de secours (CIS). Une hérésie pour qui sait que les dix premières minutes sont les plus importantes en cas de détresse cardiaque, comme le confirme le colonel Michel Jung, médecin-chef du SDIS (service départemental d’incendie et de secours) : «La victime gagne 10 % de chance de s'en sortir par minute ; il était donc grand temps de se pencher sérieusement sur l’équipement des centres de première intervention.»

Tous dans le coup


C’est fait depuis un an, délai nécessaire pour que chacun des 280 petits centres de Moselle reçoive leur sac de premiers secours et un défibrillateur.
A l’heure d’établir un premier bilan de l’opération, les chiffres annoncés par le colonel Bernard Franoz, patron du SDIS, sont plutôt concluants : «105 victimes ont pu être récupérées sur la seule année écoulée, quatre l’ont été par les pompiers des petits centres. Rien d’étonnant à cela : 75 % des missions des sapeurs-pompiers sont aujourd’hui du secours à personnes. Jusqu’ici, explique l’officier, seulement 2 000 pompiers sur les 6 100 volontaires et professionnels que compte le département participaient à l’action de secours, grâce aux ambulances des CIS. Nous avons resserré le maillage de manière à ce que les autres soient aussi dans le coup. Tous ont été formés durant l’année écoulée et savent maintenant se servir du contenu de ces sacs et du défibrillateur. »
Colliers cervicaux, bouteille d’oxygène, matériel antihémorragique… le paquetage de survie renferme l’essentiel pour offrir toutes ses chances à un blessé en perdition.
Pour financer le programme, une enveloppe d’environ 540 000 € a été débloquée par le SDIS, abondée partiellement par le conseil général de la Moselle. «Nous débattions du sujet depuis 2000, ajoute le colonel Franoz. Ce fort potentiel de pompiers volontaires formés mais ne disposant pas d’équipement devait nous conduire à mettre tout en œuvre pour améliorer la santé publique et sauver des vies. »

S.-G. SEBAOUI
Un infirmier antidouleur

La distribution de sacs de secours et de défibrillateurs dans les petites casernes s’est imposée comme le premier acte de l’intervention d’urgence des pompiers sur les lieux d’un accident. Le schéma est des plus simples dans la tête de ses penseurs : «Les secours des CI arrivent les premiers, c’est-à-dire dans ce laps crucial des premières minutes ; ceux du CIS arrivent en second et nous mettons aujourd'hui en place un troisième niveau : l’intervention d’un infirmier volontaire qui prendra enfin en charge la douleur de la victime. » Le colonel Franoz, patron des pompiers de la Moselle, résume : «On ne meurt pas d’une jambe cassée, mais on souffre le martyr avant qu’un médecin n'arrive pour administrer de la morphine. »
Cet acte sera dorénavant laissé à la charge de ce fameux infirmier, dépéché sur le terrain en renfort des premiers sauveteurs. Un geste rendu possible grâce à l’établissement, par des médecins, de douze protocoles paraphés. En fonction de la gravité de la situation, l’infirmier antidouleur est dorénavant habilité, avant l’arrivée du praticien urgentiste, à prodiguer le soin nécessaire.
Dernière modification par Bubu le 31 mai 2010, 10:37, modifié 1 fois.
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Posté le 19/02/2009

Le Républicain Lorrain du 17/02/2009

«Appeler, masser, défibriller » - Par Hervé BOGGIO

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Le professeur Etienne Aliot, chef de service en cardiologie au CHR de Nancy.
Le Pr Etienne Aliot est chef de service de cardiologie au CHU de Nancy-Brabois. Il revient sur la nécessité d’élargir au plus grand nombre les connaissances simples permettant de lutter contre la mort subite.

Des défibrillateurs équipent désormais un nombre croissant de lieux publics. N’est-il pas nécessaire d’être médecin pour utiliser ce type d’appareil ?

Longtemps a perduré l’idée que délivrer un choc électrique était, en effet, un acte médical. Ceci dit, la prise de conscience du problème que constituait la mort subite par arrêt cardiaque en France ­ 50 000 à 60 000 décès chaque année ­ et les moyens d’améliorer le taux de "récupération" des victimes qui plafonne à 2 ou 3 % ont permis d’avancer sur cet aspect et de mettre au point des protocoles simples d’utilisation de défibrillateurs sous réserve d’une formation courte. Jusqu’ici les formations qui permettaient de prendre en charge une victime qui ne respire plus, n’est plus consciente et n’a plus de pouls étaient lourde. En concentrant toute l’attention sur les seuls gestes de survie, nous avons pu considérablement alléger les choses.

Est-ce ce que la fédération française de cardiologie (FFC) appelle la chaîne de survie ?

Tout à fait, une prise en compte de l’accident en trois temps : 1) appeler le 15, 2) pratiquer un massage cardiaque sur la victime et 3) défibriller. Grâce à cela, on peut passer à 20 à 30 % de victimes "récupérées". Tout est à présent question de formation, d’information et d’équipement.

Vous souhaitez donc voir implanter un maximum de défibrillateurs ?


Absolument, à condition de ne pas dissocier défibrillateur et formation. Aux États-Unis, certaines villes sont parvenues à délivrer une formation à plus de 50 % de leur population. Ce n’est en rien impossible, d’ailleurs les initiatives prises par la FFC et ses partenaires, le SAMU de France et la Croix-Rouge, vont dans ce sens : les choses bougent un peu partout et un groupe de travail est formé au niveau ministériel sur ce thème.

Objectif ?

Former et équiper au maximum : clubs sportifs, supermarchés, centres de premiers secours, etc. Actuellement, ça frémit dans le Nord, une ville comme Nancy veut former 3 000 personnes sur 3 ans et installer 300 défibrillateurs. La Moselle équipe ses sapeurs-pompiers volontaires… Cela va dans le bon sens. L’ambition de la FFC est de donner l’impulsion. Nous y sommes…

Renseignements complémentaires: www.fedecardio.com

Propos recueillis par Hervé BOGGIO
Dernière modification par Bubu le 31 mai 2010, 10:37, modifié 2 fois.
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