Moselle « Des défibrillateurs dans pratiquement tous les stades aujourd’hui »
Les quatre anges gardiens qui ont sauvé la vie de Joseph Lippolis le 18 octobre dernier à Farébersviller. Photo RL
Quand il évoque ce dimanche 18 octobre, Joseph Lippolis dit « avoir de la chance dans son malheur ». La chance que des personnes maîtrisant parfaitement les gestes de premiers secours soient présentes au stade, et que ce dernier soit équipé d’un défibrillateur.
Quand il évoque ce dimanche 18 octobre , Joseph Lippolis dit « avoir de la chance dans son malheur ». La chance que des personnes maîtrisant parfaitement les gestes de premiers secours soient présentes au stade, et que ce dernier soit équipé d’un défibrillateur. Il y a une dizaine d’années, ce type d’équipements était rare dans les stades de football de la région. « Les communes et les clubs ont commencé à en installer un peu partout depuis cinq ans environ », explique Alain Gérard, le président de la commission médicale au sein du District mosellan de football. La nouvelle réglementation en la matière – tous les établissements recevant du public notamment les enceintes sportives devront en être équipés avant le 1er janvier 2022 – n’y est pas étrangère, tout comme les campagnes de sensibilisation menées auprès des footballeurs sur les risques d’arrêt cardiaque.
« En Moselle, on a cinq à dix cas de ce genre par an, témoigne Alain Gérard. Cela concerne des joueurs, des arbitres mais également des spectateurs qui vont assister à un match. C’est donc quelque chose d’assez fréquent. » D’où également la nécessité de former davantage de bénévoles des clubs aux gestes de premier secours et à l’utilisation d’un défibrillateur. « On s’est lancé dans un partenariat avec l’AFPS ( Agence française de prévention et de secourisme ) pour cela », explique Alain Gérard. « L’objectif à terme, c’est qu’on ait quatre personnes par club formées : un joueur, un éducateur, un arbitre et un dirigeant » Car c’est comme cela que l’on sauve des vies…
Par Fabien SURMONNE