LES CAUSERIES DE TANTE YVONNE

Tante Yvonne Tante Yvonne et Mélody







Tante YvonneIntroduction par l'animatrice Simone

Notre bonne santé est avant tout oeuvre personnelle... (Aide-toi, et le ciel t'aidera). Nos médecins sont des auxiliaires précieux. Mais il nous appartient de faire preuve de vigilance afin de mettre tous les atouts dans notre jeu, afin de maîtriser au mieux la bonne gestion de ce capital-santé : entretenir sa bonne santé, c'est un travail, de réflexion, de recherche, de persévérance... de tous les jours. Sans devenir un obsédé, hypocondriaque, qui, dès l'aube, prend son mètre ruban pour mesurer son tour de taille, ou son thermomètre, de bonnes habitudes de vie doivent être instaurées... et conservées... même chez ceux qui prétendent ne pas avoir le temps ! (Ne pas se le prendre, pour quelque chose d'aussi important, c'est déjà une très mauvaise habitude en soi !)

Aucun "petit truc" n'est à négliger, dans la mesure où il peut nous aider à avoir de meilleurs habitudes de vie.

Nous allons essayer de donner notre modeste contribution afin que "la tête et les jambes" - les vôtres - soient dans la meilleure forme possible !

Revenir en haut de la page



PROCHAINEMENT :

Présentation du nouvel atelier « la Tête et les jambes »



ACTUALITE :

Août 2017 : La bouche sèche

Juillet 2016 : " Tante Yvonne et les casse-cous qui bougent beaucoup " - Vidéo

Juillet 2016 : " Bouger avec des fers aux pieds... " - Vidéo

Janvier 2016 : " Recettes pour la bonne forme - 2 " - Vidéo

Décembre 2015 : " Recettes pour vivre bien (et longtemps, si possible) - 1 "

Novembre 2015 : " Vos dents, ces mal... menées... qui vous malmènent... "

Septembre 2015 : " Vos yeux, ces mal-aimés... ! "

Septembre 2015 : " Mon expérience vécue de la nutrition par stomie "

Juillet 2015 : Tante Yvonne et la chaleur

Juin 2013 : Si vous êtes régulièrement affligés de Vertiges...

Mai 2013 : Si votre circulation veineuse laisse à désirer

Avril 2013 : A propos de « La détox, c'est la santé »...

Février 2013 : Si vous avez mal aux pieds

Décembre 2012 : Notre Atelier-Mémoire


Tante YvonneLa bouche sèche

Un jour quelqu'un m'avait demandé, un peu énervé : « Mais de quel droit prétendez-vous que la vitesse de prise de vue d'un appareil numérique compact doit être au moins de 1/250e de seconde !? Qui vous a dit ça ? » !

Je ne répondis pas. Cela n'eut pas intéressé ce monsieur de savoir que, du temps de la pellicule, mon réflex semi-automatique  n'aurait pu éviter le flou de bougé, à une vitesse inférieure. Alors, dans la mesure où l'on n'avait pas de trépied sous la main, et où l'on prenait sur le vif...

Mais actuellement, avec le perfectionnement des techniques, probablement, cela devait, pour ce qui concernait les compacts  (pour le grand public), se jouer au moins au 1/500e.

Mais j'énervais. Je semblais savoir trop de choses - pour mon âge : bien que celui-ci fut déjà passablement avancé, je ne portais aucune pancarte précisant que j'avais enseigné la photo, quelques années, en classe de 3e. Donc, pour rentrer dans le cadre, je devais logiquement ne rien savoir d'autre que d'appuyer sur le bouton du compact, et me laisser guider par sa préprogrammation.

De même de quel droit pouvais-je me permettre de parler « de la bouche sèche » !? Les bonnes femmes ne devraient jamais s'arroger le droit de parler de ces choses médicales sans avoir la permission du médecin ! Après, que risquait-on d'entendre !? (Je colporte les paroles d'une voisine, à propos de son époux...) : « Un beau jour, en pleine après-midi, que constate le docteur !? Une glycémie montée en flèche... absolument affolante, et vous savez à quoi c'était lié, hahaha ! Parce qu'il avait mangé beaucoup de raisin à midi ! »

Quelle idée saugrenue, aussi, d'avoir réalisé une prise de glycémie, après un repas copieux, alors qu'on se savait non diabétique... ! (Faut le faire !)

Mais j'en reviens à « la bouche sèche ». Avec ou sans médecin pour le constater, une bouche sèche, c'est déjà fort désagréable en soi. Et elle n'aura pas attendu l'avis du médecin pour se rappeler à vous dans toute sa pénibilité : langue râpeuse, parfois compliquée d'aphtes, de gingivites, maux de gorge en prime... - et la 1ère chose dont vont vous entretenir les sommités d'internet, c'est son nom tiré du grec : xéro...machin... - 2ème chose : il existe une maladie qui consiste en un manque de production de salive... elle se nomme - heuh - bon - je ne sais plus - mais comme mon but n'est pas de vous aider à la soigner, j'occulte sans scrupule ce nom compliqué.

Et je ne porte pas non plus de pancarte précisant que - oui, quoi au juste !? : ben que j'en ai bavé, avec ces histoires de salive ! (cas de le dire !) Vous savez ce que c'est, l'hypersalivation, chez quelqu'un qui  est paralysé, qui ne peut plus ni avaler ni recracher ? Ben c'est la mort assurée, par noyade, faute d'une surveillance de tous les instants.

Ben oui, mes chéris, Tante Yvonne a aussi soigné longtemps, très longtemps, quelqu'un qui lui était cher ; cela donne une certaine assurance, et même un certain mordant, faute d'un diplôme universitaire.

Mais j'en reviens à cette salive, qui a beaucoup coulé, presque plus, encore que les larmes. Et paradoxalement cela m'a beaucoup instruite, aussi, sur son contraire : le manque. Et c'est ainsi que j'appris, à force d'enquêtes, que le manque de salive peut être grave. Notre salive, non seulement aide à digérer, mais est un outil naturel pour neutraliser les « mauvais microbes ». (Pourquoi donc les animaux lèchent-ils leurs plaies !?) Et, faute de ce lubrifiant, l'intérieur de notre bouche, et notre langue, se tapisseraient d'ulcères de frottement ! (Cela, il faut le savoir aussi avant que de se faire  sectionner certains nerfs commandant la production de salive, précisément en cas d'hypersalivation -  car c'est un aller sans retour...)

Enfin oui, cela n'est pas marqué non plus sur une pancarte, que Tante Yvonne porterait sur son buste - il faudrait une trop grande pancarte...

Mais bon : des aphtes visibles dans la bouche ou sur la langue ? Ou rien de bien visible mais des picotements désagréables ? Une gêne à la prise de parole, et même pour mâcher ? Et cela perdure et ne s'en va pas - des semaines durant... ? Plutôt que de penser à prendre « un médicament supplémentaire», pensez peut-être à en faire remplacer un qui pourrait être coupable de vous provoquer durablement ce gros inconvénient, pour ne pas dire pire, car les mycoses (dont les aphtes) se développent sur un terrain non protégé par une salive suffisante, ainsi que d'autres infections possibles (gingivite entre autres...).

Un très large spectre de psychotropes, neuroleptiques, anxiolytiques et Cie a pour effet secondaire, entre autres misères, de réduire l'émission de salive (en-même temps d'ailleurs que de gêner le travail de certaines autres glandes tout aussi utiles). Même certains antihypertenseurs sont  accusés (entre autres choses) de réduire la salive. La liste n'est pas exhaustive...

Petite précaution : ne jetez jamais les notices placées dans les boîtes de médicaments. Commencez par les lire avec la plus grande attention. Ne comptez pas trop sur le médecin pour vous signaler de lui-même les effets secondaires des médicaments qu'il vous prescrit. Il est d'abord prescripteur avant que d'être avertisseur. Notre société actuelle fonctionne énormément sur le « chimique ». Tout l'art est de savoir utiliser les côtés pratiques de cet état de choses en en contournant les pièges. Car il est indéniable que les médicaments « chimiques » sauvent des vies - tout comme il est indéniable que certains en ont brisé d'autres. Je ne me sens pas qualifiée pour faire un bilan positif-négatif. Simplement il faut apprendre à ne pas se couper les doigts avec des outils trop tranchants.

Si la lecture d'une notice vous fait suspecter un rapport entre votre bouche sèche et une prise de médicaments, proposez à votre médecin de remplacer ce dernier par un autre, supposé ne pas avoir le même effet indésirable.

A cela s'ajoutent bien sûr les méfaits d'une possible déshydratation : par manque d'apport d'eau ou par la fièvre. La vieillesse n'arrange pas les choses. Le stress non plus.

Et le tabac !? Vous auriez l'idée de souffler la fumée de la cigarette sur une coupure au pouce, pour en guérir plus vite !? Alors pourquoi le faire dans votre bouche !? (à moins que d'avoir perdu l'esprit...)

A part donc, agir en « s'abstenant », que peut-on faire d'autre ?

L'application de salive artificielle ? On peut toujours essayer. En aucun cas ce n'est sensationnel... et cela ne remplace pas non plus l'action enzymatique (de digestion) et bactéricide de « la vraie salive », sans compter que la salive artificielle n'est pas  très lubrifiante. Encore mieux je pense : boire souvent, de petites gorgées.  Essayer les boissons en gel à la pharmacie : le gel lubrifie mieux que l'eau « liquide ». De nombreux aliments « passent » mieux que d'autres : potages doux, veloutés, pas trop chauds - choisissez les bonbons qui vont vous faire le plus de bien, et suçotez... parfois, vous remarquerez que « ça va mieux ». Quitte à diminuer l'apport de sucre au dessert... (Je sais tout ça à cause de la chimio, laquelle provoquait pas mal de dégâts, dont aussi : bouche sèche...)

Et si le monsieur énervé pour l'appareil photo l'est toujours, petite confidence supplémentaire : on ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs. J'ai eu le loisir d'en casser beaucoup... Alors, les omelettes, ça me connait, maintenant. Aux fines herbes, champignons, etc.etc.

Enfin, une idée me vient : si vous vous retrouvez un jour, avec, derrière l'oreille, un patch dont le principe actif est la scopolamine, sachez que celle-ci est en premier lieu utilisée contre le mal de mer. Secondairement elle va vous assécher la bouche, et, dans les hôpitaux, elle est utilisée à ces dernières fins, afin d'empêcher le râle des personnes mourantes. La scopolamine est en ceci très efficace, et parallèlement va provoquer rapidement des ulcères de frottement. On peut supposer que le lecteur n'est pas mourant, et ne souffre pas non plus de mal de mer, et que s'il lui arrive d'avoir « la bouche sèche », ce ne sera pas pour ces raisons-là - et si je devais me tromper, ben, voilà qui est fait, je donne le moyen, en cette circonstance, de rétablir « la flore buccale », comme on dit : vous enlevez le patch !

Blague à part, cette scopolamine n'est pas du tout... anodine !! Pensez-y à l'occasion, on ne sait jamais...

Et si vous alliez peut-être demander à votre médecin de vous prescrire, aussi, un examen du sang qui montrerait votre taux de vitamine D, et de différentes vitamines B, histoire de voir !? Vous prenez déjà tout cela, régulièrement, par voix orale !? Savez-vous que les IPP (ésoméprazole p.ex.), c'est à dire des protecteurs contre l'acidité gastrique - beaucoup de personnes en consomment - vont empêcher que votre corps puisse bénéficier de ces gélules de vitamine B 12 que vous absorbez, croyant bien faire ? Et que quand les stocks, dans le corps, seront épuisés, faute de nouveaux apports, toutes sortes de misères vont arriver ? A retardement, donc. Entre autres, fragilisation des os. Vous connaissez la suite ? Pris de vertige, bing, bon, la suite au prochain épisode...

Et sur ce, Tante Yvonne  réussit à finir sur le même mode qu'elle a débuté l'histoire (hors-sujet, je précise, pour ceux - rares  j'espère - qui s'avéreraient un peu long à la détente).

A bientôt mes chéris - peut-être - si l'ardeur estivale du soleil qui s'emballe daigne s'apaiser toutefois.

Revenir en haut de la page
Tante Yvonne Tante Yvonne : bouger avec des fers aux pieds...

C'est très bon pour la santé : "Simone et Steeve font une démonstration"



Revenir en haut de la page
Tante YvonneTante Yvonne et les casse-cous qui bougent beaucoup

Simone danse avec Patrice - Gala à Metz




Revenir en haut de la page
Tante YvonneTante Yvonne : " Recettes pour la bonne forme - 2"


Revenir en haut de la page
Tante YvonneTante Yvonne : " Recettes pour vivre bien (et longtemps, si possible) - 1"

Cela avait pris un certain temps avant que mon éducation corporelle ne se mette en place... Auparavant, j'avais été affligée de différentes déformations dont je n'avais pas la moindre conscience. Cela commença par une lordose, dont je ne me rendis compte que des années plus tard, en contemplant une ancienne photo. Probablement provoquée par un rachitisme induit par une sous-alimentation d'après-guerre. De longues années plus tard (j'avais alors 36 ans), je crus, en me contemplant dans la psyché, avoir fait une erreur de coupe sur la belle chasuble rouge que je m'étais fait un plaisir de me confectionner : l'épaule droite baillait, par rapport à la gauche. Je remesurai, recalculai, rien à faire, la chasuble avait été parfaitement coupée. Et c'est là que, me contemplant dans le miroir, avec un certain effarement, je constatai que mon épaule gauche était plus haute que la droite - un décalage d'environ 2 cm, c'était fort fâcheux. Replacer cette épaule en alignement avec l'autre nécessitait un réel effort, et surtout de penser à maintenir l'effort constamment. Une radio détermina que mon squelette n'était pas déformé, à ce niveau. Il s'agissait simplement d'une mauvaise posture, bien ancrée dans mes habitudes de vie. Au départ, cela ne m'inquiéta qu'à moitié. De temps à autre, je songeais à corriger la posture. Mais dès que je rencontrais un miroir, il me renvoyait l'image d'une personne qui se tient mal. Ce mauvais maintien n'eut de conséquences que quelques années plus tard, lorsque l'idée me piqua de choisir le patinage comme sport préféré. Au départ, je fonçais dans le tas, les jambes écartées, les pieds « en-dedans ». La tête regardant les pieds. Incapable de me tenir sur un seul pied plus longtemps qu'une seconde. Petit à petit, l'idée me prit de faire mieux que de foncer dans le tas, j'admirais tant toutes ces gracieuses filles du club artistique qui faisaient à peu près n'importe quoi de leur corps, avec une aisance époustouflante.Le chemin fut long - très long, jusqu'au jour où je réussis sur une longueur de piste mes changements de carre en marche avant et marche arrière sur un pied. Pendant tout ce temps, mon épaule me donna du fil à retordre. Surtout, elle empêchait la maîtrise de belles rotations mettant en jeu l'épaule gauche. L'éducation de la gestuelle, du positionnement de chaque partie du corps, orteils y compris : dompter les mauvais réflexes - en acquérir de nouveaux, utiles, ceux-là, pour le but poursuivi - apprendre à se laisser tomber - à diriger sa chute - le port de la tête - la direction du regard - à répéter, inlassable, des milliers de fois, les mêmes pas de danse sur des parcours complexes, tout cela me permis d'accumuler un capital de souplesse... inestimable.

A trente cinq ans, j'avais une démarche de charretier. A présent, octogénaire, j'ai, pour peu que je m'applique un peu - une démarche de danseuse.

Quelques trucs pour vous tenir en forme , en travaillant votre souplesse

Le corps doit bouger à tous les niveaux articulaires.

Néanmoins, ne jamais faire ceci :

  • démarrer sec sans échauffement préalable et vouloir forcer la rapidité du mouvement dès le départ.
  • si vous avez une douleur qui apparaît régulièrement pendant certains types de mouvements, ne forcez pas beaucoup. Forcez juste un peu, et si la douleur ne disparaît pas, allez consulter.
  • se méfier de mouvements intempestifs faisant intervenir la colonne vertébrale, aussi bien dans les courbures en avant, que surtout dans les courbures vers l'arrière, et les rotations du tronc. Déjà parce que le cisaillement, au niveau de hernies discales plus ou moins latentes et ignorées, peut entraîner plus que quelques désagréments. Sans parler de vertiges entraînés par une tête changeant trop vite de position.

Que faire et comment faire !? Je m'adresse ici aux séniors... Il faut un courage extrême, à partir d'un certain âge, pour se forcer à se placer devant un miroir pour 10 minutes voire un quart d'heure d'exercices de souplesse quand on n'a pas de coach sous la main. Pourtant, après cela, on est toujours quelqu'un d'autre . Qui voit la bouteille à moitié pleine, alors qu'avant la séance, cette même bouteille était pour le moins à moitié vide !

  • Faire des mouvements si possible amples et lents. Il ne s'agit pas de compétitions de vitesse... sauf pour les échauffements où de petits mouvements rapides sont utiles, le mouvement rapide incite à le faire « en trichant », et en rognant sur l'amplitude.
  • Se rappeler que toutes les articulations doivent bouger, et que dans la vie courante, certaines sont trop sollicitées, et d'autres pas assez.
  • Votre plan de travail peut être le suivant : s'occuper des élongations : vertèbres et pieds..., puis des bras, puis des jambes.
  • Les vertèbres : les élongations

    • Un travail facile et très utile : baisser fortement vos épaules, sortez complètement votre cou « de dehors vos épaules », tirez votre cou en l'air, ATTENTION, le menton ne doit pas se relever...si vous n'avez pas mal au ventre, appuyez des 2 mains jointes sur votre ventre, de façon à faire ressortir votre poitrine - tenez en prononçant le mot « len-te-ment », dix fois (environ 10 secondes si vous n'avez pas avalé la moitié du mot...), et relâchez. Cela doit vous faire du bien lorsque vous stoppez. Sinon, c'était mal fait. Recommencez au moins 5 fois, mais cette fois en tournant très lentement la tête à droite puis à gauche, toujours en appuyant assez fort vos mains sur votre ventre, en vous grandissant autant que vos forces vous le permettent. Ce mouvement se fait normalement debout, mais peut très bien se faire assis (en chaise roulante p.ex.) Ceci est un mouvement d'élongation, qui redonne la bonne courbure à votre colonne. Dans un miroir, vous allez voir que vous avez réussi à vous grandir d'au moins 2 cm. En plus, non seulement cela fait du bien quand on s'arrête, mais aussi pendant le mouvement, on commence à prendre conscience que toutes les vertèbres bougent, d'une façon qui ne leur est pas habituelle , et, on pourrait dire, « sont contentes » ! Elles travaillent ! Et d'une façon inoffensive pour une partie du corps qui souvent pose beaucoup de problèmes !
    • Un autre travail utile : dans l'embrasure d'une porte ouverte, tenez l'encadrement à droite et à gauche, puis placez-vous sur la pointe des pieds, et essayez de toucher le haut du chambranle, avec les 2 mains, le plus haut possible. Tenez une seconde, et recommencez au moins 6 fois. La pointe du pied doit absolument se muscler.

  • Musclons nos pieds et mollets : ce mouvement est facile à faire quand on l'a bien compris... Il s'agit de « marcher » sur place, en prenant appui, en alternant, sur la pointe de chaque pied... donc tour à tour, votre corps doit se surélever et se rabaisser d'environ 5 cm... Il ne s'agit pas de piétiner sur place, mais de se surélever, par la force du pied et du mollet, en alternant. On peut faire ainsi 100 « pas » - en surplace - pour commencer, et avec de l'entraînement beaucoup plus. Cela donne beaucoup de force à l'avant pied. Et une souplesse de la cheville. Observez la démarche des gens. Vous remarquez que souvent, hélas, à partir d'un certain âge, les gens ne savent plus marcher, car ils n'utilisent pas (plus?) le potentiel de l'avant-pied. Cela va leur donner le pied plat, tôt ou tard... Et une cheville fragile. Inversement, un talon de plus de 5 cm de dénivellation est traumatisant pour le pied, pour le genou, et pour la colonne... à éviter...
Tante Yvonne et la forme
Revenir en haut de la page
Tante YvonneTante Yvonne : " Vos dents, ces mal... menées... qui vous malmènent... "

Cela commence dès que la première essaye de pointer sous la tendre gencive de bébé hurleur.

Ensuite, elles s'y mettent, chacune leur tour. Les hurlements de bébé sont accompagnés de la gestuelle rythmique qui s'impose en pareil cas : longs bercements du mignon, hochements de tête significatifs de l'entourage - petit supplément hydrique éventuel - diarrhée possible. Médecin en renfort. Pour le dentiste, c'est encore un peu tôt...

Heureusement, les dents de lait, quant à elles, une fois bien implantées, font moins souffrir en partant. Possiblement pas du tout. Elles tombent, comme par miracle, sans douleur, remplacées illico par celles qui resteront titulaires, jusqu'à la retraite.

Ah mais, jusque-là, elles vont nous en faire voir ! Déjà, conditionnées pour pousser vers le dehors, autant que la plante l'est pour se diriger vers le soleil, elles vont pousser... et SE pousser, si la place n'est pas là. La nature vous a-t-elle attribué une cavité buccale un peu petite, en même temps que des dents un peu larges !? Ah ! Une sur deux, pour sortir à tout prix, va pousser de travers, et risque, avec ses consoeurs, d'engendrer ce qu'on appelle « un pouvoir masticateur » bien peu efficace. Imaginez donc : une dent de travers, et c'est l'efficacité de 2 dents qui se perd...

Aussi faut-il emmener rapidement le préado chez le dentiste. Déjà, même, je dirais, à partir de 7 ou 8 ans, pour des contrôles, au moins tous les ans. Parfois, le dentiste va devoir envisager un appareillage pour redresser certaines dents, lesquelles, s'étant mal positionnées, empêcheraient également le bon positionnage des autres.

Il s'agit-là d'appareillages certes au début parfois un peu embêtants, mais auxquels les enfants s'habituent très vite. C'est indolore. Et extrêmement important pour l'avenir, à la fois du point de vue masticatoire ET esthétique !

Quand je pense que « de mon temps », cela n'existait pas ! Deux dents me poussèrent dans le palais, et comme elles ne servaient dès lors à rien qu'à « embêter les autres », le dentiste, le constatant, n'eut pas d'autres ressources que de les arracher. En fait, dès l'adolecence, tout se passa comme si j'avais perdu 4 dents, car les 2 autres, en-bas ne servirent plus, elles non plus. A l'époque, l'orthodontie généralisée, pour corriger par appareillages les déviations dentaires, n'existaient pas. L'un de mes fils, par contre, put, lui, en bénéficier, et porta l'appareillage quelque temps. Des systèmes sont prévus pour les adapter à la croissance...

Tout le monde sait qu'il faut éviter « les sucreries », et se brosser les dents, au moins matin et soir, dès le plus jeune âge.Je me demande bien si les mamans font brosser les dents à leur progéniture chaque fois que celle-ci a croqué un bonbon, ou un « Mars », ou sucé une glace ou savouré un morceau de chocolat, fourré ou non ? Matériellement vraiment pas facile. Plus simple serait d'éviter ce genre de choses dans l'armoire, le frigo ou le congélateur, à portée de main et de bouche.

Naturellement, je ne vais pas parler des caries... tout le monde peut, sur internet, apprendre comment faire pour en calmer la douleur, dans la nuit du samedi au dimanche, en l'absence de dentiste (le clou de girofle, entre autre, est recommandé, mais perso je n'ai jamais essayé...).

La nature nous a donné des dents pour permettre aux aliments d'être, partiellement au moins, transformés et déjà prédigérés, dans notre bouche. C'est en les faisant travailler que nous les fortifions, en-même temps que la gencive se masse. Les énormes pains très mous, fourrés de hachis avec, pour se donner bonne conscience, un brin de salade, et quelques frites par dessus, naturellement, ne font rien travailler du tout, et c'est ainsi que nos jeunes risquent déjà à l'âge de vingt ans d'avoir des gencives et ligaments dentaires de vieillards.

Aux alentours de 21 ans, les coquines (je parle des dents!) vont souvent exploser dans une crise de puberté aussi tardive qu'effroyable : boum bing et bang, les fameuses dents de sagesse, nos quatre dernières molaires, vont pointer le nez, et cela se passera bien - ou cela se passera mal - selon qu'elles auront la place ou non pour sortir de leur abri. Et, si elles ne l'ont pas, c'est le drame : en effet, bousculant sournoisement leurs consoeurs solidement établies, par en-dessous, et par le côté, elles vont se retrouver coincées, en position d'inconfort total, ne pouvant plus se frayer de passage, mais grossisant toujours, comme c'est leur destin, en titillant, en-même temps, les branches du fameux nerf trijumeau, qui passe à proximité.

Dans ce cas, le dentiste se doit de les enlever, sans état d'âme, et si possible rapidement. Actuellement, cela se passe, en principe, à l'hosto, sous anesthésie générale. Ce ne fut pas toujours le cas : ma fille fut opéré, sous anesthésie locale, par SON dentiste, et moi, par le mien, qui essaya d'abord de débloquer tout cela à l'aide d'un petit marteau, joliment chromé (jamais aucun outil, par la suite, ne réussit à me faire aussi mal que celui-là...). Ensuite, ne parvenant toujours pas à ses fins, il s'arma d'une grosse fraise, et transforma l'os de la dent en charpie, pour pouvoir me l'extraire « à la cuillère ». En tout, 2 h pour une dent. Il m'avait préparé une bouteille d'alcool spécial, à boire,éventuellement, pour « calmer » , mais lui-même, à un moment, s'en servit également. Le pauvre homme, au bord de la crise de nerf, transpirait et tremblait. Je l'encourageais « à tenir ». Quand il ne me tapait pas dessus avec le marteau, je tenais assez bien le coup. Car la région proche était anesthésiée. Mais les coups de marteau me résonnaient dans le corps et perturbaient mes chairs jusqu'à l'ongle du gros orteil.

Enfin, je ne souhaite à personne de se retrouver perdu dans le désert, sans paracétamol, efferalgan codéiné ou clou de girofle, avec une rage de dent... de sagesse !

Enfin, chaque grossesse va, bien sûr, pomper un peu de calcium à notre belle rangée de perles émaillées, et il n'y a donc rien d'étonnant à ce que, après un accouchement, et a fortiori s'il s'agit de jumeaux, notre collier de perle s'altère. Si, de plus, la nicotine ainsi que les goudrons produits par la combustion du tabac s'y ajoutent, vous aurez de la chance si elles parviennent à résister...

Le dentiste ne devrait point être « le pis aller ». Tous devraient avoir adopté le principe d'au moins une visite annuelle, lorsque tout va bien. Et si tout ne va pas bien, ne jamais hésiter à retourner le nombre de fois que cet homme de l'art l'estimera utile. Ne jamais lésiner sur le principe d'un appareillage nécessaire, non plus. Si deux solutions vous sont proposées, choisir, dans la mesure de vos moyens financiers, la plus durable dans le temps.

Les implants dentaires, à l'heure actuelle, ont bonne presse. Leur technique est bien dominée, et les matériaux usités se sont considérablement améliorés, tant du point de vue tolérance en bouche qu'à celui de l'inaltérabilité, et de la résistance aux différentes forces exercées lors de la mastication. Si financièrement on peut se le permettre, c'est l'idéal. Sinon, à la cinquantaine, et parfois hélas, bien avant, certains devront se faire confectionner des prothèses complètes ou partielles, amovibles ou fixes. Là encore, il ne faut jamais faire traîner les choses. Non seulement on souffre, mais aussi on mastique moins bien, donc on digère moins bien, , mais aussi la bouche sans dents se déforme, la jonction s'établit alors de plus en plus mal entre les dents du haut et celles du bas. De plus, votre capital esthétique est totalement altéré. Une seule dent en moins, et votre sourire se transformera en grimace.

Le bridge, qui est une prothèse fixe, s'appuie sur des dents existantes, traitées au préalable, pour former un pont remplaçant une ou plusieurs dents absentes. Une dent à pivot est une dent artificielle implantée dans la racine saine d'une dent dont la couronne, trop abimée, a été sciée. Le pivot est une tige métallique. Mais il peut arriver, après un certain temps, que la racine se casse et ne supporte plus le pivot. Les dents à pivot sont utilisées pour remplacer la couronne d'une incisive ou canine. Le système est relativement fragile, car tout est basé sur un seul point d'attache, devant résister à toutes sortes de forces. Toutes les dents peuvent être couronnées, dans la mesure où leur couronne naturelle peut être reconstituée ou traitée. Une dent trop abîmée par les caries ne supportera plus d'être couronnée. Une prothèse complète amovible - qui peut donc être détachée - on dira plus simplement « un dentier » - est bien sûr un pis aller auquel énormément de gens - s'ils ne sont pas décédés auparavant - sont tenus néanmoins de faire appel. Ce n'est qu'une question de durée de vie - et de patrimoine génétique ! Mais aussi votre assiduité, chez le dentiste, tout au long de votre vie, aura permis que le port de cette prothèse soit retardé. Ou encore que celle-ci ne soit que partielle. C'est mieux ? Oui. Surtout pour la mâchoire inférieure. En effet, l'os de celle-ci, s'il n'est plus soumis à la traction des racines des dents existantes, se résorbe assez vite. Dès lors, il n'y a plus assez d'os pour bien tenir la prothèse inférieure qui doit s'appuyer dessus, ce qui est quand même fâcheux.

« Vous allez tout m'enlever ! » est une phrase qu'un dentiste n'aime pas entendre. Il vous expliquera que chacune de vos dents est précieuse, et mérite un traitement conservateur dans la mesure du possible.

N'attendez jamais pour l'entreprendre !

Revenir en haut de la page
Tante YvonneTante Yvonne vous sermonne : " Vos yeux, ces mal-aimés... "

« J'y tiens comme à la prunelle de mes yeux »... Cet adage est-il vraiment vrai !?

Pour commencer, mes chéries, je n'ai rien contre le maquillage, même si, par ces chaleurs, ça fait parfois barbouillé plus que dessiné... mais ces produits, même baptisés « non allergisants », ne sont pas destinés au contact avec la fragile membrane de l'oeil qu'on appelle la cornée - et d'autant plus si de surcroît vous portez des lentilles. Les laits démaquillants contiennent des produits agressifs pour cette fragile membrane. Alors pensez au « sérum phy » pour bébés, (phy = physiologique) ; il n'y a rien de plus approprié que cela, pour rincer l'oeil, en le tamponnant doucement, après démaquillage. Ne parlons pas des filles qui ne se démaquillent pas le soir... Ce sont des inconscientes !

On devrait toujours disposer dans son armoire à pharmacie de ces petites ampoules dont la teneur se rapproche de la composition de nos larmes : eau et sel. Après le shampoing qui a un peu coulé dans l'oeil, ou simplement si nous portons des lentilles, ce petit liquide tout simple, qui ne fait pas de mal à nos fragiles bébés, ne fera pas non plus de mal à nos yeux, si fragiles eux aussi. Il ne leur fera que du bien, au contraire.

Passé cinquante ans, on devrait aller au moins tous les deux ans chez l'ophtalmo, et s'il décèle quelque chose de « pas très bon », il faut absolument y retourner au rythme où il vous l'a préconisé. Et s'y prendre bien à l'avance avec les RV, car les ophtalmos ne sont pas assez nombreux et débordés par la clientèle (ils disent « patientèle », ça fait mieux ! ).

« La vue, c'est la vie » ! Il ne faut l'oublier à aucun moment.

Vos verres de lunettes :

Nettoyer soigneusement avec un mouchoir spécial, ou une peau de chamois régulièrement renouvelée. Ne jamais poser vos verres au contact direct du support. Regarder régulièrement au travers pour déceler les éventuelles rayures. Généralement faits en verre dit organique, c.à. d. en matière synthétique, ils sont facilement rayables, n'ayant de loin pas la dureté du vrai verre. Toutefois, vu les importantes corrections nécessaires, souvent, en « vrai verre », ceux-ci seraient bien trop lourds, compte tenu de la nécessité d'une certaine épaisseur. Il faut donc « faire avec » et changer plus souvent ses verres s'ils sont trop rayés...

C'est vrai que les lunettes représentent un certains budget... et si le prix de la monture paraît parfois être « à la tête du client », dans la mesure où vous pouvez vous le permettre, n'économisez pas sur la qualité des verres. Une 2ème paire, à l'abri, dans l'armoire, sera votre sécurité en cas de perte ou d'oubli... et les lunettes solaires avec verres correctifs sont, ma fois, très utiles au volant en été... ou aux sports d'hiver !

Bien sûr, c'est aussi une question de budget... je m'abstiendrai du laïus sur les remboursements par les caisses, c'est la même cata là aussi que pour les dents !

Mais si nos poches sont vides, rien n'empêche d'avoir « une tête bien faite ».

Le choix de la monture :

« Chéri, elles me vont comment, celles-là !? »

Avant de vous laisser aller à votre coup de cœur, informez-vous tout de même auprès de l'opticien pour savoir si vos précédents verres vont devoir être rognés (meulés) pour s'adapter à votre nouveauté. Plus petits, votre champ visuel de confort va lui aussi être rétréci. Rien de pire au volant que de se demander constamment : « sur la droite, c'est quoi, que j'entrevois là-bas, et à ma gauche, on dirait bien un panneau, mais je n'en suis pas sûre... ».

Pour les verres progressifs, le choix de la monture est particulièrement important... Je vais vous donner un exemple un peu simplet et forcément caricatural, mais c'est celui-là que vous allez retenir, alors que l'exemple scientifique, vous le digérerez mal ! Donc je m'abstiens, n'est-ce pas !

L'exemple « simplet », mais pas si inopportun que ça, le voici : vous voulez lire un beau livre, mais c'est écrit trop petit... Le mieux, bien sûr, ce serait de regarder la télé. Mais bon, vous êtes une acharnée... Vous disposez d'une grande loupe, qui grossit un peu, à large champ, vous pouvez lire, sans trop d'efforts, en un peu plus gros, une ligne d'un coup. Mais vous disposez aussi d'une petite loupe, qui grossit beaucoup, mais pas plus de quatre lettres à la fois... Vous prendrez la petite ou la grande loupe pour lire ?

Caricature mise à part, des lunettes avec un champ réduit, à longueur de journée, ce n'est pas tellement moins énervant que de déchiffrer un beau livre, mot par mot.

Des lentilles ?

C'est l 'idéal... à condition de les supporter... l'oeil, à leur contact, se dessèche très vite. Il faut donc l'humidifier souvent avec « de fausses larmes ». Les lentilles existent en matière organique souple, depuis... des lustres. Il faut savoir qu'il y a une cinquantaine d'années, elles existaient déjà, mais en verre minéral dur. Elles étaient néanmoins relativement mieux supportées, car le verre dur, à parois lisses, n'était pas un nid à microbes, alors que nos lentilles actuelles sont en matière poreuse... et on sait que les éponges sont avides de microbes ! Même en respectant une hygiène rigoureuse, il arrive un moment où la cornée de l'oeil ne supporte plus les lentilles, et il faut stopper : ce délai est variable : pour « pas d'chance », un mois, on va dire. Pour « avec du bol » des années... l'âge joue aussi, comme pour tout.

Une fois la cornée érodée, méfiez-vous, et évitez de l'agresser à répétition...

Les bain en piscine :

Je viens de me tremper hier dans une eau thermale désinfectée au brome. Comment je le sais ? Ben, parce que cela ne sentait pas du tout le chlore, lequel se perçoit, à des centaines de mètres de distances, lorsqu'on a le nez fin. Le chlore est très mauvais pour les yeux, le rhinopharynx, nos bronches et nos alvéoles pulmonaires.

J'adorais plonger, et remonter des objets, à 2 ou 3 m de fond, à la piscine municipale de T... Pendant quelques années, ce fut un sport bien agréable et peu coûteux, en compagnie des gosses. Un beau matin, je me pointais en catastrophe chez l'ophtalmo, laquelle me reçut en urgence. Je m'étais faite conduire par le voisin, mon manteau sur la tête. Chaque fois qu'un rayon, de lumière atteignait mon œil, suite à une fausse manip du manteau qui me recouvrait, je bondissais en l'air, étouffant à grand peine un hurlement. L'ophtalmo me dit : « vous avez des microlésions de la cornée », dues à l'eau chlorée des piscines. En fait, c'est une allergie au chlore, assez fréquente. Une fois installée, elle ne vous quittera plus.

C'est moi qui quittais ensuite les piscines chlorées. J'ai remarqué par contre que le brome, lui, ne m'agressait pas.

Si vous ne me croyez pas, regardez sur Google - avec ou sans lunettes - vous verrez bien !

Revenir en haut de la page
Tante YvonneTante Yvonne raconte : " Mon expérience vécue de la nutrition par stomie "

Mon mari, suite à une paralysie de la glotte fut maintenu en vie par stomie pendant presque dix années. Il décéda finalement, à 87 ans, pour diverses raisons sans aucun rapport avec celle-là.

Pour le profane, tout ceci présente quelque chose de mystérieux, de vaguement affligeant, dont il est préférable qu'on n'aborde pas le sujet, afin de pouvoir rester gai et de bonne humeur. Pour le malade et ses proches, au début, c'est tout à fait perturbant. Cette tuyauterie, qui semble à demeure vouloir s'installer dans le nez ou dans le ventre, et dont on n'arrive pas à occulter l'indispensable présence... quelle situation d'angoisse !

Il y a, pour les aidants, cette chape de plomb qui leur pèse sur les épaules : vont-ils pouvoir gérer la situation à domicile ? Rester calmes, confiants, efficaces, en face de cette machinerie dont le fonctionnement les dépasse souvent un peu - parfois les dépasse beaucoup... Pourront-ils éviter les fausses manœuvres ? Seront-ils condamnés à rester pendus au téléphone, en train de questionner, et d'emm... leur médecin, le jour et la nuit ?

Et puis, peu à peu, leur confiance revient. Et celle de leur malade aussi. Encore que, souvent, ils soient amenés à se poser certaines questions, d'ordre tout à fait technique, mais fort embarrassantes. Et là, je me suis dit : « pourquoi je ne raconterais pas, en quelques pages, cette expérience vécue, techniquement parlant - cela, sûrement, pourrait servir à d'autres, car on n'en sait jamais trop !

Emotionnellement parlant, bien sûr, c'est une autre paire de manches. Référez-vous alors à mon livre Non, Docteur, je ne me résigne pas, édité chez Publibook (auteur : Simone Schlitter).

  1. Pose de la sonde nasale :

En principe, cela se passe ainsi : au début, on nourrit le malade à l'aide d'une sonde passant par une narine, et aboutissant dans l'estomac. La pose de cette sonde ne nécessite aucune anesthésie. Il faut quand même savoir que la sensation, pour la personne ainsi nourrie, est d'autant moins agréable que le liquide nutritif n'est pas à la température du corps. Il conviendrait au moins que le soignant prenne soin, une nuit à l'avance, de placer la poche nutritive à la température de la chambre, ou même du corps (entre les 2 jambes de la personne malade p.ex.).

L'infirmière devra alterner les narines régulièrement, sous peine que des esquarres de frottement ne s'installent. Le mieux serait au moins une fois hebdomadairement ...mais il faut en avoir les moyens...

  1. Les packs nutritifs :

Les établissements qui fournissent les packs de nourriture liquide sont trouvables sur une liste que peut ou même doit vous fournir l'hôpital. Vous avez le droit d'en changer à votre gré. En principe, vous êtes fourni en nourriture pour un mois, ou au moins 28 jours. Ces packs contiennent tous les principes nutritifs utiles au malade. Leur composition peut varier, selon que le médecin estime plutôt prescrire le « normal », ou « l'hyperprotéiné », etc... Ces packs sont conditionnés en 0,5 l ou 1 litre en principe. Des packs d'eau sont rajoutés ensuite, en fonction de la demande du malade ou des aidants.

  1. La nutrition-hydratation, composition :

On compte en principe 2 l d'eau par jour... mais l'eau est déjà apportée sous forme d'aliment liquide (on pourrait comparer à une bonne soupe moulinée p.ex.), il ne faut donc pas en plus encore 2 l d'eau ! Une hyperhydratation est plus immédiatement dangereuse qu'une sous-hydratation. La composition de notre liquide intérieur ne pouvant se permettre de varier trop vite dans n'importe quelle proportion !

Donc attention avec ça ! Tout va être, surtout au début, mais même par la suite, question d'observation et de tâtonnements... Il sera parfaitement possible, toujours par ce système, de nourrir la personne avec des aliments tout à fait naturels, fabriqués « maison », ex. : du jus d'orange filtré, du bouillon de viande et ou de légumes, mouliné, additionné d'un peu de crème ou de lait, et « passé », au gré de vos idées. Ainsi, par ex., j'avais mis au point pour mon époux, après quelques tâtonnements, la méthode suivante :

  • le matin à 6 h : l'infirmière lui administrait ses médicaments broyés, délayés dans environ 100 ml d'eau , et l'asseyait « à moitié » pour éviter les reflux
  • ensuite l'infirmière branchait le système de nutrition avec le pack d'1 l
  • vers 9 h, on (je dis « on » pour mon aidante ou moi) lui administrait 1 jus d'orange (env. 100 ml ) avec un autre médicament + env. 100 ml d'eau, pendant qu'il continuait d'être nourri par le pack en position demi-assise
  • vers midi, il recevait 1 soupe « naturelle », env. 250 ml puis un rinçage de la tuyauterie, avec de l'eau, à nouveau 100 ml
  • ensuite stop : sieste couché !
  • entre 15 h et 15 h 30, lever en position assise, et réalimentation, avec pack
  • entre 18 h et 18 h 30, le pack était vide. Le litre d'aliments liquides une fois absorbé, on rinçait en même temps qu'on administrait les médicaments du soir avec encore 100 ml d'eau. Cela ramenait la prise d'aliments liquides à env. 1750 ml, et il s'est avéré que ceci a toujours été suffisant pour lui, qui ne pouvait plus bouger par lui-même. Pour quelqu'un de même poids et taille (1,62 m et env. 65 kg...) marchant encore, et s'activant un peu, il faudrait peut-être compter un peu plus d'eau, mais encore cela devrait dépendre si la personne exprime ou non des signes de déshydratation. Mon époux a toujours bénéficié d'une peau élastique, d'une urine de couleur normale (claire), et d'une absence de rides, signes d'hydratation suffisante
  • entre 19 h et 19 h 30, coucher : moi avec l'aide de l'infirmière (laquelle venait matin et soir).

    1. Nutrition-hydratation : pénétration dans l'estomac :

Au début, sonde nasale, je l'ai dit. Mais ce principe ne doit pas dépasser quelques mois, il est agressif pour la gorge et les fosses nasales. Le mieux est que le chirurgien intervienne déjà après 8 jours, pour placer une stomie. Cela signifie que l'aliment va pénétrer au niveau de l'estomac par un orifice communiquant avec l'extérieur, placé un peu au-dessus du nombril, à hauteur d'estomac. Une sonde fonctionnant selon le même principe qu'une sonde urinaire est bloquée dans l'estomac par un ballonnet intérieur, gonflé d'eau, qui retient un « tube » en matière souple synthétique, qui sort du « trou », à l'extérieur. Ce tube comporte un robinet qui va empêcher, une fois le système extérieur débranché, de rejeter au dehors le précieux aliment injecté par ce tube.

L'extrémité de ce tube souple se branche ensuite sur une tubulure, laquelle se « visse » dans le pack nutritif, suspendu en hauteur à une potence. Sur cette tubulure est prévue une dérivation avec robinet, pour injections diverses, dont, justement : injection de liquide de rinçage, autres aliments liquides supplémentaires, etc.

Ces « tuyauteries sont obligatoirement remplacées par de nouvelles tuyauteries, quotidiennement. Leur nombre est donc forcément égal au nombre de packs fournis...

Le principe est le même que pour les perfusions hospitalières.

Sauf que, normalement, l'aliment liquide ne doit pas s'écouler par simple gravitation, mais être « poussé » ou plutôt aspiré, du pack, vers l'estomac, par une pompe électrique. Tout système uniquement basé sur la gravitation serait peu sérieux, car la viscosité de l'aliment liquide est bien supérieure à celle de l'eau, et aurait d'autant plus de difficultés à suivre son chemin normal, au rythme programmé, que la souplesse du tube serait altérée par divers facteurs tels que : mauvais stockage des tubulures, les comprimant à divers endroits, matière synthétique mal étudiée par le fabriquant, température trop basse altérant les qualités de souplesse d'une matière synthétique donnée, etc.

La pompe, électronique, comprend une batterie qui permet au système, même avec coupures de courant, de fonctionner « quelque temps »... La tubulure s'enroule sur une came permettant, en tournant, une aspiration du liquide. Elle se programme pour une vitesse donnée. Tout cela au départ, est expliqué par le fournisseur, lequel, au besoin, revient vous réexpliquer. Le tout est de programmer le système pour que l'aliment ne passe pas trop vite, car sinon, l'estomac, fragilisé, est surchargé, et le malade risque les vomissements. Mais il faut aussi, si possible, que le malade puisse se libérer de son système quelques heures par jour, déjà pour pouvoir se coucher totalement (ce qui n'est pas trop conseillé pendant la nutrition). Et qu'il puisse si possible se libérer pour marcher, et même aller un peu se promener au besoin. Il faut noter que ce n'est pas idéal que le malade soit alimenté la nuit, car un repos vraiment couché est tout de même utile, déjà pour diminuer le risque d'escarre au niveau des fesses, et aussi pour permettre un bon sommeil, et palier au risque de vomissements pendant le sommeil.

La pompe possède un système d'alarme qui va sonner en cas d'arrêt de passage de liquide, p.ex.si la tubulure est coincée, ou obturée d'une façon quelconque. Mais l'alarme ne se déclenchera pas si pour une raison ou une autre, il y a une fuite qui va faire partir le liquide ailleurs, p.ex. par terre. Ceci peut se produire par un geste intempestif du malade, arrachant la tubulure de son emplacement normal, ou par un mauvais branchement au départ. Si le malade est vigilant, et le temps « de fuite » court, ce n'est pas bien grave. Mais si le malade est inconscient, diabétique sous insuline, et que « la fuite » est remarquée bien tard, le taux de la glycémie aura tout le temps de baisser, et le malade de risquer le coma hypoglycémique. Dans tels cas, un redoublement de la vigilance par les soignants devient indispensable... (bien sûr, on peut et DOIT dans ce cas injecter un liquide très sucré pour compenser rapidement...)

Le branchement est réalisé en principe par le personnel infirmier, le matin, et débranché, le soir, de même. Mais mon personnel autre, et moi-même, étions amenés, régulièrement, à savoir brancher et débrancher le système, cela n'était pas très compliqué.

Le système avec un tube, dépassant en-dehors de la stomie, n'est pas destiné à rester « toujours » en place. Là aussi, cela doit rester provisoire : il s'agit d'un tuyau, gradué à la base, d'environ 30 cm de long, fermé, donc, par un robinet, sur lequel va s'emboîter la tubulure. Mais ce tuyau, solidaire de l'estomac, rincé, certes, mais jamais désinfecté, va se recouvrir, à l'intérieur, de microscopiques algues vertes. Un système beaucoup plus élaboré doit le remplacer. Mais seulement au bout de quelques mois (entre 3 et 5 mois ?) : car pour adopter ce qu'on appelle « le bouton de gastrostomie » extrêmement pratique, il faut attendre que la paroi de l'estomac se soit suffisamment rapprochée, par traction, de la paroi du ventre, tirée par la sonde à ballonnet. Et justement, les graduations, à la base du tuyau, vont témoigner de ce progressif rapprochement.

Il faudra donc que vous restiez en contact avec un gastro-entérologue, qui devra surveiller la chose, afin de pouvoir intervenir « au bon moment ». Tout médecin, hélas, n'explique pas toujours tout cela au patient ou à sa famille. Et il faut dire aussi qu'inversement certaines personnes ne s'informent pas, par elles mêmes, suffisamment, dans des situations délicates telles celles-là. Notre gastro-entérologue de l'époque fut formidable, et chaque fois qu'un problème se posait, il m'expliquait tout, schéma à l'appui ! Tout le monde n'aura peut-être pas cette chance. Je reste à la disposition de tous ceux qui auraient besoin d'être plus amplement renseignés.

Cette sonde d'origine est ensuite enlevée, à l'hôpital, pour être remplacée par ce fameux « bouton de gastrostomie », introduit en lieu et place. Son avantage : à l'extérieur, un système clipsé permet à une tubulure intermédiaire de se clipser dessus, elle aussi, le matin. Quand l'alimentation est terminée, le soir, après le rinçage, on « ferme le bouton », on est propre, tranquille, sans tuyau qui dépasse.

Ce système gagne toutefois à être remplacé lorsque le tout devient un peu lâche, et qu'il risque d'y avoir quelques fuites, sans compter que, bien sûr, les microbes y pullulent quelque peu, même si, habituellement, il s'agit plutôt de « bons » microbes.

Je faisais personnellement changer ce bouton tous les 4 ou 5 mois. Notre gastro de l'époque avait eu la gentillesse de se déplacer personnellement pour montrer à l'infirmière comment procéder. Ensuite, ce fut notre infirmière qui prit la relève. Le bouton, ainsi que toutes les autres choses nécessaires au bon fonctionnement, étaient régulièrement prescrits par notre médecin traitant, sans aucun problème.

Je changeais deux fois de fournisseurs, en raison de plus ou moins grandes facilités ou difficultés de me procurer telle ou telle sorte de tubulures, en fonction de différents impératifs. Je fus toujours bien livrée, en temps et en heures.

Sauf accidents ou incidents peu prévisibles, il faut que l'on veille à différentes choses :

  • entreposer à température d'au moins 15°C tout le matériel, et éviter bien sûr les sources de chaleur intempestives
  • éviter que les tubulures ne soient écrasées ou déformées par un stockage peu réfléchi
  • la veille, amener le pack dans la pièce du malade, et même au besoin lui permettre de se réchauffer dans le lit, la nuit, à température du corps
  • ne pas se contenter de cette nutrition préconditionnée, mais cuisiner sa propre soupe pour p.ex. 3 ou 4 jours, tenue au frais, et tiédie avant administration : carottes, flocons d'avoine, poireaux, céleri, endives, persil, oignons, ail, p.d.t., tapioca, bouillon Maggi, etc.
  • broyer les médicaments « solides » pour les administrer avec de l'eau. Vous avez droit à un broyeur et son pilon.
  • préparez-vous un cahier ou une série de tableaux sur lesquels vous inscrirez quotidiennement les quantités différentes d'aliments absorbées - et pourquoi pas, en même temps, des paramètres médicaux (tension, glycémie, etc...) et présence de selles, température, etc.

ATTENTION A :

  • toujours redresser le malade pendant l'alimentation
  • ne jamais forcer la vitesse de passage pour « à tout prix » administrer une quantité estimée nécessaire : personne ne meurt d'une privation de nourriture une journée durant..., par contre le malade risque de s'étouffer par des vomissement intempestifs, provoqués par son estomac surmené, et fragilisé par la stomie. En cas de diabète sous insuline, administrer du sucre dilué dans l'eau, et, en cas de forte perte d'aliments, demander au médecin, en fonction de la glycémie, si la prochaine prise d'insuline, ce même jour, doit ou non, être annulée... ou modifiée...
  • toujours chercher la cause d'une difficulté de passage de l'aliment liquide au travers de la tubulure. Celle-ci peut être induite par différentes raisons : tubulure écrasée par un mauvais stockage (chez le fabriquant...) si le lendemain ou quelques jours plus tard, l'obturation se reproduit, vérifiez tout le stock, et demandez le cas échéant au fournisseur de remplacer le stock défectueux. Autre raison possible de mauvais écoulement : vous-même stockez dans un lieu trop froid une matière synthétique qui supporte mal cette température. Autre raison de mauvais écoulement : certains packs, perforés aux fins d'accrochage dans leur partie haute, peuvent présenter une perforation qui n'est pas dans le bon axe, et ne permettent plus le bon tombé vertical du produit, lequel alors, freiné par sa propre viscosité, dans un mauvais axe d'écoulement, va risquer de ne pas s'écouler avec la vitesse programmée. Dans ce cas, l'alarme sonne. Mais vous ne pouvez pas rester au garde-à-vous toute la journée à côté de la pompe. Dans ce cas, aussi, demandez un remplacement au fournisseur
  • un truc, quand même : en cas de freinage par tubulure écrasée à un endroit, on peut, en massant le « plastique », permettre un bon écoulement, lequel peut alors perdurer... souvent, sinon toute la journée...
  • il existe des systèmes de tubulures avec accrochages en Y, lesquels permettent le branchement SIMULTANE de 2 packs, p.ex. le pack « aliment » et le pack « eau » ou encore : le pack de 0,5 l d'aliments hyperprotéinés, et de 0,5 l d'aliments « normaux ». Entres autres variations possibles
  • on peut téléphoner à divers fournisseurs et leur poser des questions
  • il convient d'être attentif aux possibilités d'approvisionnement : ainsi un fournisseurs occasionnel, tel qu'un pharmacien, qui n'a pas un grand écoulement de son matériel, car il n'est pas spécialisé dans ce domaine, peut ne pas pouvoir vous approvisionner dans le matériel dont vous avez l'habitude d'user, en temps et en heure... Un « petit » fournisseur peut très bien stocker aussi longtemps au même endroit des tubulures qui risquent de s'abîmer, écrasées dans une position inappropriée davantage qu'un « gros » fournisseur, chez qui l'écoulement du matériel s'effectue rapidement...
  • il convient de contrôler la date de péremption des packs.

Cette bonne gestion est liée aux bons renseignements dont vous disposez, à la vigilance des soignants (vous...), à celle du personnel infirmier, et bien sûr aussi, et heureusement, à « votre entraînement » personnel !

Dans tous les cas, à domicile, votre malade sera bien entouré, dans un climat réconfortant pour lui, et, au fur et à mesure que vous serez bien entraîné à tous ces maniements au départ plutôt rébarbatifs, voire angoissants, vous reprendrez « du poil de la bête » !

Bon vent pour ce parcours enrichissant, et, en réalité (on pourrait ne pas le croire...) mais véritablement épanouissant, lorsque vous voyez « votre malade » vous sourire, et savez que sa survie est si bien assurée, aussi et SURTOUT : grâce à VOUS !

Simone - Tél. 03 82 83 42 71

Revenir en haut de la page
Tante Yvonne Tante Yvonne et la chaleur

Bonjour mes chéries ! (Ce n'est pas tant que les hommes soient les oubliés de l'histoire... mais de mon temps, c'étaient tous des machos, qui n'avaient pas de leçons à recevoir des femmes. On dirait que depuis, ça a un peu changé, mais bon, je conserve mes bonnes habitudes... m'écoutera celui qui veut...)

Vous avez dû remarquer que je vous parlais peu, ces temps-ci... C'est parce que notre animatrice Simone me coupe souvent la parole, et prend ma place, et je n'aime pas ça ! Moi, je le dis comme je le pense, j'ai mon franc-parler, et si je radote un peu, vous me le pardonnerez volontiers. Depuis un moment, donc, j'ai quelque peu boudé... Mais à présent, je reviens à la charge... car il y a urgence !

Donc, il paraît que nous allons avoir très chaud, prochainement. J'espère que vous avez lu, dans le Répu, tout ce qu'il faut faire et ne pas faire. Naturellement, Tante Yvonne va mettre son grain de sel, sinon la soupe sera ratée !

Est-ce qu'on vous a dit, mes chéries, tout d'abord, qu'il convenait que vous habitiez dans une maison aux gros murs, ça conserve au frais, comme un frigo. Ah, si vous habitez dans une cage à lapin, même isolée avec cette saleté de poly-machin-chouette-vynile-laine-de-verre ou je ne sais quoi, ou si vous avez eu la mauvaise idée d'une mansarde en-dessous du toit, en plus, ça va chauffer, dans tous les sens du terme, je vous le promets !

Bon, on va dire que vous n'avez pas le choix du logement. Admettons. Avez-vous pensé aux persiennes à fermer, de jour ? Vous savez, les bons gros volets en bois, avec les petits cœurs, qui vous évitent la claustro-machin-phobie. Ah, ben, si vous n'avez pas de volets, bon, à la rigueur des stores intérieurs, je ne dis pas non, mais ça ne remplace pas vraiment. Si vous allez à l'hosto les jours de grande chaleur, attention : si vous êtes exposés en plein sud, avec votre lit juste derrière les grandes baies, assurez-vous qu'il y a la clim dans votre chambre. Sinon changez d'hôpital. Mais s'il y a la clim , assurez-vous que vous n'êtes pas en plein courant d'air, sinon vous allez en baver (baver du nez, au sens propre, car cela va réveiller les sinusites endormies - et - à cause des filtres pas assez souvent nettoyés, les microbes aussi, ça les réveille). Bien sûr, vous allez fermer le store intérieur, mais c'est pas pareil : la chaleur, elle est tapie, déjà, entre le carreau et le store, bien décidée à faire ses dégâts. Vous voyez le genre.

Ah, si vous habitez à la campagne, c'est mieux. A la ville, il fait toujours quelques degrés plus chaud (toutes ces maisons et grands blocs, ça fait pare-vent, et ça se réchauffe, l'un l'autre).

Bon, si vous n'avez pas le choix de la ville ou de la campagne : où que vous soyiez, un chapeau de paille, pour sortir, c'est pas mal. En plus, ça va faire touriste, et vous serez bien vues par tous les commerçants. La paille, c'est mieux que la casquette, c'est plus aéré et frais. Moi ce que je fais quand j'ai trop chaud ? Je mets ma tête sous l'eau, mes chéries. Bien mouillée, à peine ressuyée, ça vous désembrume les idées, illico. Tout le monde n'aime pas. Les unes, c'est parce qu'il faut retourner chez le coiffeur tout de suite après, les autres parce qu'elles ont peur de prendre froid (par 39 ° à l'ombre, faut pas rêver...!), les autres encore parce que « ça ne se fait pas » de se mouiller les cheveux. Les autres : parce que ça dégouline dans le cou. Ah, mais dans la vie, faut savoir choisir, mes chéries. Essayez voir : une nuit où vous étouffez dans votre lit, fenêtre pourtant grande ouverte : 2 gants de toilette imbibés d'eau fraiche, et bien essorés, l'un sur le milieu de la tête, l'autre sur le front, vous m'en direz des nouvelles (pas le temps de compter les moutons que vous ronflerez déjà).

Sans parler des ventilateurs et « climatisateurs » bien pratiques, il y a aussi la tenue vestimentaire, sur laquelle il convient de jouer. Le lin, c'est l'idéal, mais l'on n'en trouve plus. Evitez le polyester et tous ces trucs en synthétique, qui « collent » à la peau. Mais c'est difficile aujourd'hui d'éviter le synthétique... une bonne cotonnade, à défaut de lin ? OK, pas mal. Sauf que, comme toutes les cotonnades, à présent, sont importées de Chine, il est difficile d'en trouver qui ne soient pas imprégnées de colorants - hm - un peu suspects. Jusqu'au coton écru, à présent, qui paraît vaguement bizarre au toucher. Comme s'il collait un peu aux doigts.

Enfin, en testant sur la fine peau de votre joue, vous pourrez trouver, tout de même, des choses valables, et n'aurez en principe pas besoin de vous promener, nues, ou enveloppées de papier alu.

N'oubliez pas que les socquettes sont très importantes! Se promener pieds nus, c'est ouvrir la porte à toutes sortes de maladies de peau appelées mycoses, bien embêtantes. Et des socquettes en nylon, avec la chaleur, c'est pire que pas de socquette du tout. Se tremper les gambettes plusieurs fois par jour dans le bac à douche, avec de l'eau un peu fraîche, et pourquoi pas tout le corps, si on en a le courage, cela ne peut faire que du bien. A condition d'être prudente, et de ne pas vous étaler ensuite sur le carrelage mouillé.

Pour la boisson : je vous ai déjà dit ce que j'en pensais, je crois me rappeler.

Bon, si vous avez soif, buvez donc ! Le Répu vous l'a dit : de l'eau, c'est mieux !

De mon temps, c'était pas trop conseillé, parce que, parfois, ça donnait mal au ventre, surtout lorsqu'un moissonneur en buvait des litres, en pleine chaleur, après avoir glané, avec le fouet, et dévoré, à pleines dents, quelques pommes encore vertes en bordure de route. Mais aujourd'hui, comme on ne mange pas, normalement, de pommes pas mûres en même temps qu'on boit des litres d'eau, il ne devrait rien vous arriver de mauvais. Si c'est de l'eau minérale, vous ferez, en plus, marcher le commerce, et ce sera mieux (du moins c'est ce qu'on dit maintenant), et si c'est de l'eau ordinaire, et qu'elle ne sent pas trop la javel, vous pouvez aussi.

Maintenant, je vais vous dire : si vous n'avez pas mangé trop salé le midi, si vous n'avez pas rajouté une tonne de sel sur votre saucisse et vos frites, que vous n'avez pas abusé de la moutarde en entrée, ni du camembert au dessert, il se peut que vous n'ayez pas aussi soif que l'on pourrait le penser, aussi, n'ayez pas trop de complexes de culpabilité si vous ne buvez pas 2 l d'eau ou de liquide, par jour... Je me cite en exemple : en aucun cas, je ne parviens à atteindre le litre p.jour (potage et café-au-lait y compris...). Si vous en doutez, je vous envoie une photo récente, et je vous assure que je me porte bien (vous verrez sur la photo !).

Vous savez, de mon temps, on ne buvait pas comme aujourd'hui : ma grand-mère avait un « coquemard » au coin de feu, avec, dedans, une sorte de mixture, qui était un café léger, fait de grains de café moulus, additionnés de malt, et d'une grosse cuillerée de chicorée. Elle jetait tout ça d'un coup dans l'eau frémissante du coquemard, et laissait reposer. Puis, elle filtrait le breuvage, lentement, dans une passette. Elle le préparait pour la journée, et en consommait encore pas mal.

Nous, les gosses, on avait souvent soif. Parfois, on avait droit à de la limonade, mais pas tous les jours. Parfois, on s'empiffrait, à la fontaine, mais, assez vite, on avait perdu l'habitude, parce que ça nous donnait mal au ventre. Je ne me souviens pas avoir vu ma mère ou mon père boire à longueur de journée. Normalement, on buvait aux repas. Point. Parfois nous, les gosses, on buvait entretemps, mais juste quand il faisait chaud. Pourtant, ma mère bossait dur. Des lessives, chez les gens, du matin 6 h à 3 ou 4 h de l'après-midi, avec 2 pauses pour du café-au-lait (chaque fois un grand bol). Pour vous rassurer : elle vécut jusqu'à 87 ans - il y a 20 ans de cela - et elle ne mourut pas de maladie, du moins pas directement : elle décéda d'être attachée, sans plus avoir le droit de vaquer à ses occupations, car elle était atteinte d'Alzheimer.

On vous parle aussi, dans le Répu, de « pipi foncé ». Bien sûr que ça, c'est une preuve de manque d'eau ! Le mieux, pour que vous compreniez, c'est de comparer avec un bon bouillon de bœuf : admettons que vous prépariez un bon bouillon. Ma belle-mère et ma mère avaient chacune à ce propos leurs habitudes et exigences très précises ! Par exemple pour la marmite moyenne (environ 6 l), où l'on plaçait 2 kg de basse-côte, remplie ensuite d'eau claire, on prenait un gros poireau ficelé avec quelques branches de persil, une feuille de laurier, un oignon piqué d'au moins 4 clous de girofle, un ou deux navets, une tranche de celeri rave, une branche de céleri vert, au moins deux carottes, ces légumes ficelés ensemble. Parfois du cerfeuil, en tout dernier... Un ou deux os à moelle, un bouillon cube (« Maggi »). Encore deux pincées de gros sel, et on y ajoutait : 2 ou 3 gousses d'ail (on n'enlevait pas le germe, dans le temps...), et plusieurs petits oignons et petites carottes qu'on laissait caraméliser au coin du feu (pas de pommes de terre... ça « troublait » le bouillon...).

Vous mettez votre bouillon sur le feu, et vous laissez cuire, quelques heures...

Si vous laissez cuire trop longtemps, à gros bouillons, le bouillon va s'évaporer, il y en a même qui va passer par-dessus bord, et si vous vous retrouvez avec la moitié de la marmite, au lieu de la marmite pleine, vous comprenez bien que « ce ne sera plus vraiment de la soupe », mais que cela sera devenu une sauce épaisse... Pour notre palais, ce sera devenu du trop concentré, trop salé - si l'on aime ça, tant mieux - mais s'il s'agit au lieu du bouillon de bœuf de notre liquide intérieur, il vaudrait mieux « rajouter de l'eau » pour que ça fonctionne comme prévu pour la machine. Par contre, vous comprenez bien que si dans la marmite où une partie s'est perdue dans l'air, et l'autre partie sur le fourneau, on rajoute de l'eau, à force, cela risque de donner un mauvais bouillon, qui n'aura plus beaucoup de goût, à la fin.

Ce qu'il y a de bien, avec notre machinerie, à nous (je veux dire le corps), c'est que s'il y a trop d'eau, le corps la chasse. Tââc, un petit coup de pipi par-ci, et de sueur par-là, et tââc, le bouillon est redevenu juste bon à point. Encore que vous avez bien compris que la ménagère ne peut pas passer son temps à laisser cuire et déborder le bouillon et passer son temps à rajouter de l'eau ! Et que notre corps, ben il ne peut pas non plus s'empiffrer à longueur de journée pour ne pas se déshydrater par sa vessie, et tous les pores de la peau. En tout l'excès nuit, et il faut garder une juste mesure.

C'est l'avis de Tante Yvonne.

La prochaine fois, je vous parlerai encore du bouillon de bœuf, mais à propos de l'hémo-heuh, enfin le terme est rébarbatif, c'est pour ça qu'on ne le retient pas. Quand on ne sait pas que hémo veut dire « sang », on retient mal que l'hémoglobine, c'est ce qu'il y a dans nos globules rouges. Je vous en parlerai, à propos du bouillon de bœuf. Car j'adore le bouillon de bœuf, sauf que maintenant, je l'aime moins, parce que dans la basse-côte, et aussi dans la haute-côte, et même dans la plate-côte, ils fourrent systématiquement un colorant - rouge - s'entend. Ou plutôt, c'est le contraire : la viande est fourrée dans un bac pour tremper dans le colorant. Au moins un, le rouge cochenille. Sur internet, il est dit qu'il est inoffensif. Bon, espérons...

Vous ne croyez pas ? Vous avez raison, sinon vous n'allez plus trop aimer le bouillon de bœuf , et même avec colorants, c'est un délice !

Tante Yvonne


Revenir en haut de la page
Tante Yvonne A propos d'un nouveau livre paru : LA DETOX, C'EST LA SANTE ! De Patrick LEMOINE, chez Robert Laffont

La détox, c'est la santéBonjour tout le monde !... Une éternité qui s'est écoulée, depuis mes dernières histoires à vous contées (histoires d'eau - et histoires de jambes... pas trop en l'air, quand même !). Non point que je répugne à vous conter mes histoires - ce serait plutôt le contraire - encore que, parfois, je me demande si, vraiment, elles plaisent à tout le monde !

Et si ma façon de présenter les choses est vraiment bien orthodoxe...

Mais, hip hip hourrah, en lisant, avec un infini bonheur, le livre du Dr Patrick Lemoine, (celui-là entre quelques autres...), je me suis sentie moins seule, dans mon univers « antichimie » !

Je vous copie ci-dessous la page 195 de ce livre qui mérite d'être dévoré à belles dents, ce que je me suis empressée de réaliser :

Je suis toujours étonné, quand j'entends un confrère poser la question : « quel traitement prenez-vous ? », d'entendre comme réponse une liste de médicaments. Comme si le traitement, chez nous, devait se résumer à la pharmacopée. Cet état d'esprit du public comme des professionnels de santé est hautement préjudiciable car il pousse les médecins à se comporter en distributeurs de pilules. Comme si la manière de donner ne valait pas (presque) autant que ce que l'on donne. Comme si la relaxation, la kinésithérapie, l'ostéopathie, la psychothérapie, l'hygiène de vie et des rythmes, la diététique... j'en passe ! n'étaient pas aussi importants que la chimie.

L'Occident en général, et la France en particulier, doivent absolument procéder à une révolution complète des esprits, et se persuader que l'homme est un tout, que par conséquent la médecine doit être globale et que le « traitement » doit intégrer les aspects physiques, chimiques et psychologiques. Ensuite, le traitement deviendra un soin au sens le plus noble du terme.

(Oh, merci, Docteur de dire cela, et de le dire si bien !)

C'est un ravissement d'accompagner ce médecin - psychiatre - tout au long de son plaidoyer pour un peu plus de bon sens ! Plaidoyer appuyé sur une analyse fine des situations, et sur une condamnation courageuse des façons d'être de trop de patients et de médecins complices d'un système facile autant que pernicieux : la prescription systématique de pilules - donc de chimie - trop souvent à tort et à travers ! Au lieu de recourir au maximum à des méthodes plus naturelles, non polluantes, et beaucoup plus économiques d'ailleurs ! Du moins pour le porte-monnaie de Mr Tout le monde, à défaut de l'être pour les actions en bourse de certaines industries.

J'avais entendu parler de la luminothérapie. J'y adhérais. J'y adhère plus que jamais, après que le Dr Lemoine nous ait si bien entretenus de la nécessité du respect de nos rythmes naturels de veille et de sommeil. Ce jour de septembre morne et pluvieux, luttant contre le sommeil en pleine matinée, j'ai ressorti ma lampe spéciale de l'armoire où je l'avais oubliée deux hivers durant, et ainsi baignée de mon soleil - celui-là certes artificiel - mais nous sommes tellement en manque, ici, dans nos régions - si longtemps dans l'année - eh bien, tout en épluchant mes pommes de terre dans ce halo de lumière, je me suis sentie revivre !

J'ai appris beaucoup de choses, dans ce livre. Et d'une façon plaisante. Compréhensible directement.

Et comme nous approchions de midi, en terminant mon épluchage, je songeais aux obèses à qui le Docteur consacre plus d'un chapitre... Manger lentement... Oui, je le savais et je le pratique - par une longue habitude très peu méritoire - puisque forcée par de fréquents maux de dents et de gencives. Mais, Dr Lemoine, tout de même, n'exagérez-vous pas un peu lorsque vous préconisez de prendre une minute par bouchée avalée ? Je défie quiconque de « tenir le coup », tout au long du repas, à ce rythme ultra-lent... Ou alors, le repas sera abrégé de sa moitié... pas étonnant qu'on maigrisse !

Manger peu le soir - beaucoup le savent - mais sait-on que l'eau « plate », qui coule de notre robinet, est à préconiser, par rapport aux eaux minérales, dissolvant toujours de minimes mais réelles quantité de plastique ?

Je passe du coq à l'âne : « La grossesse n'est pas une maladie » ! Comme je suis contente, enfin, d'entendre ces paroles ! « Si l'on écoutait certains obstétriciens, les futures maman ne pourraient plus rien manger, ne devraient plus sortir de la maison, subiraient sans arrêt des examens. Le mieux serait de s'installer pendant neuf mois dans une bulle aseptisée à proximité d'un bloc chirurgical ! ».

Bravo, Dr Lemoine ! J'ajouterais juste : pour y subir, selon les statistiques, très souvent, une césarienne. Et pour mettre leur bébé au monde sous péridurale. Je suis contre ? Mais oui, c'est antinaturel. On transforme la femme en petite nature, assistée, qui n'a même plus la satisfaction d'être fière « d'une certaine souffrance » !

Ce livre ne se résume pas. Il se lit avec plaisir, sans reprendre haleine. Le docteur montre des exemples de patients devenus « des amis », pour appuyer l'une ou l'autre des thèses développées.

Notre corps ne doit pas désapprendre de se défendre, d'abord, tout seul. C'est l'idée directrice. Il aime à ce propos nous citer un certain proverbe chinois : « Si un homme a faim, mieux vaut lui offrir une canne à pêche qu'un poisson » ! Notre corps fabrique ses médicaments, ne le freinons donc pas tant dans cette action naturelle par une ahurissante pharmacopée de tranquillisants, anxiolytiques, neuroleptiques et autres somnifères... (méritoire, ce raisonnement, de la part d'un psychiâtre...), n'empêchons donc pas notre corps de créer son autovaccination contre les bactéries par une hygiène exagérée et souvent inopportune - et freinons un peu l'utilisation d'antiimflammatoires et d'antibiotiques - utilisés trop souvent et pas toujours opportunément.

Et il compare (lui aussi) le besoin de croire en la médecine au besoin des croyants de croire en Dieu. Car la foi est le plus merveilleux des placebos ! Et les placebos sont des armes efficaces (certes moins que certains médicaments ayant fait leurs preuves - mais avec zéro effet secondaire, ces derniers parfois plus nocifs que le mal...).

Je vous quitte, amis lecteurs (et lectrices) : si je viens d'en scandaliser quelques uns, je souhaite que ce soit une minorité...

Tante Yvonne


Revenir en haut de la page
Allo DocteurLa tête :

Ateliers-mémoireCe que je fais faire souvent dans mes ateliers-mémoire :

Allo DocteurA partir d'une lettre de l'alphabet débutant le mot, trouvez ce mot en fonction d'une définition donnée. Selon le niveau de l'atelier, je vais faire facile ou plus difficile. J'annonce la couleur : Niveau CM1 ou niveau fac ! Lettre L par exemple :

  • CM1 : citez 1 plante de nos régions tapissant le tronc des arbres et les murs des vieilles bâtisses = lierre
  • Bac : citez le nom des globules blancs en général, et le nom d'une variété de globules blancs = leucocytes - lymphocytes (bonnes réponses rares).

Allo DocteurCharades (ils adorent) : on peut les construire soi-même. Par exemple :

  • Mon 1er est le terme vulgaire pour dire "idiot" = CON
  • Mon second est un métal très utilisé = FER
  • Mon 3e est le défaut d'une graisse qui vieillit = RANCE
  • Mon 4e est l'action de couper du bois = SCIER

Mon tout est un monsieur qui doit savoir parler ! = conférencier (c'est phonétique)

Allo DocteurRapport de cause ou d'effet : placez DONC ou CAR, selon le cas :

  • Je suis malade ... je vais chez le docteur
  • Je boîte ... je prends ma canne
  • etc

Allo DocteurTrouvez des villes en fonction d'indices, des capitales, les pays en fonction des capitales, des dates marquantes, des personnages célèbres, des dates historiques (il y a des sacrés calés, parfois...), des prénoms ou des fleurs en fonction du début d'une chanson, ou l'inverse, des homonymes, et épeler leur orthographe (ce n'est pas si mal...). Le jeu du "oui ou non" : "l'aorte est l'une de nos veines principales"... à tous les coups ils se fourrent dedans, car c'est une artère ! "Il n'y a que 4 mois dans l'année qui ont 30 jours !" C'est vrai... "Le macaque est un homme très laid"... Non, c'est un singe d'Afrique...

Allo DocteurPour changer, trouvez l'objet caché dans le sac... gommes, crayons, dé à coudre = facile... sifflet de cocotte minute = plus difficile... modèle réduit d'ancienne machine à coudre = très difficile

Allo DocteurCalcul mental : après cette pause, vous êtes en pleine forme pour aller au marché acheter un lot de 100 bonbons en promo. A la maison vos 3 petits enfants vous attendent avec impatience pour le partage. Pourrez-vous partagez d'un coup, équitablement, vos 100 bonbons !? "Non". Un petit copain arrive. Le partage équitable sera-t-il possible ? "Oui". Un autre arrive encore. Ce sera encore possible !? "Heuh...". Il seront à combien ? "A cinq" ! Alors ? "Alors oui". Et avec un 6e ? (Niveau CM 1, n'est-ce pas !)... Le marché n'est pas terminé ! En principe, ils n'aiment pas y aller en ma compagnie lorsqu'ils doivent calculer ce qui leur reste dans le porte-monnaie, sur leurs 100 € de départ, après l'achat d'1,5 kg de noix de veau en promo, à 16 € le kilo et de 5 parts de tarte à 2,5 € la part !

Allo DocteurEt à présent, lecture du nombre... : donnez donc des chiffres, au hasard : 47629153801

  • Quelqu'un va me dire où placer les points pour que ce nombre soit plus facilement lisible en €. On y arrive : 47.629.153.801 €
  • Qui veut lire ce nombre ? (Il y a des amateurs qui réussissent > CM1 ou plutôt CM2 !?...)
  • Bon, dites-moi si ce nombre est divisible par 3 !? (3e ou 4e des collèges ?!)
  • Réponses : "c'est possible... Peut-être bien que..." Et par 4 !? "Heuh !?" Et par 2 !? C'est pair ou impair !? Ah, c'est impair ?! Alors, par 2,oui ou non !? "Ah non !" Et par 4 !? "Heuh !!" Enfin, une exclamation de triomphe : "Pas possible, puisque ce n'est pas pair !" (OUFF !!)

Allo DocteurPour souffler un peu : cherchons l'intrus :

  • Table - chaise - armoire - lit - baignoire (classe préparatoire !) : réponse en choeur = baignoire !
  • Auto - moto - vélo - scooter - trottinette - brouette (on va dire CM2 !) : réponse = brouette... Ok
  • Sac - boîte - casserole - maison - rideaux - verre à vin (on va dire 3e de collège) R = rideaux, car ne sert pas à placer quelque chose à l'intérieur. OK
  • Gentillesse - politesse - souplesse - princesse - bassesse - caresse (on va dire bac 1e année !) R = princesse, car c'est un être animé et non une abstraction... Personne n'aura le bac !
  • Allez, niveau fac pour finir : mercure - fer - aluminium - nickel - chlore - chrome : R = le chlore, car ce n'est pas un métal. Bon, ok, c'est méchant !
  • Allez, un cadeau : jacinthe - dahlia- églantier - tulipe- rose : OK, c'est l'églantier = arbuste sauvage

Allo DocteurA présent, vous allez bosser sérieusement : me créer une famille d'objet !! Pas d'amateurs !? Bon, je commence : DRAP... SERVIETTE ? Ouais... TAIE... LIT !? Faux ! C'est l'intrus ! MOUCHOIR !? OK, c'est bon...

Allo DocteurEt maintenant compléter les expressions :

  • Coiffer... Ste Catherine…
  • Passer à la... casserole... Ouais !
  • Travailler du... chapeau, super...
  • La main de ma soeur... Aïe... sacré zouave !
  • Tout le monde aura son diplôme : sur une trentaine d'expressions, seules 1ou 2 n'ont pas été trouvées.


Allo DocteurStop pour aujourd'hui ! Prochaine fois : les masculins et féminins : APOGEE, c'est...? Non, ce n'est pas féminin, je ne le savais pas non plus...

Allo DocteurJuste m'aider, avant de partir, à raconter une histoire : mon beau-frère était spécialisé pour en raconter des vertes et DES PAS MURES. Sa femme était un vrai cordon BLEU. Chez elle, on ne dînait pas sur le POUCE. J'en avais l'eau à LA BOUCHE. Il faut dire qu'ils étaient riches comme CRESUS. Carrément pleins aux AS. Lui racontait ses blagues, la bouche en COEUR. Moi, cela m'entrait dans une OREILLE POUR SORTIR PAR L'AUTRE.. Sa femme était au 7e CIEL. Carrément sur son petit NUAGE. Ouvrant des yeux de merlan FRIT. Il est vrai qu'il en connaissait un RAYON, et qu'il savait en mettre PLEIN LA VUE. Pour finir, je me retrouvais là, rouge comme UNE TOMATE, les idées carrément sens dessus DESSOUS, et je n'essayais même pas de donner LE CHANGE ! Pour finir, j'avais envie de lui dire : "Stop, nous n'avons pas gardé les COCHONS ENSEMBLE !". Sa femme semblait toutefois lui donner carte BLANCHE. Elle semblait tout feu TOUT FLAMME, et je pris congé, ne voulant pas être plus ROYALISTE QUE LE ROI.

Allo DocteurCONCLUSION : si cela vous "botte", venez nous retrouver dans les locaux de la permanence de CANCER-ESPOIR, (à Intercom-Santé 57), au n° 3, rue du Cygne, à Thionville, tous les 1ers mardi du mois. Ceci de 15h 30 à 17 h. Il est envisagé de le faire aussi tous les derniers mardis, si nous avons suffisamment de monde. Dites-le à vos amis...

Revenir en haut de la page
Allo DocteurLes jambes : les p'tits conseils de Tante Yvonne

Allo DocteurSi vous avez mal aux pieds :

Ne pas confondre avec les jambes lourdes... (voir ci-dessous)

Où et comment avez-vous mal aux pieds !? Par intermittence ? Au repos ? En bougeant ? Aux orteils ? En posant le pied au sol ? Après certains mouvements ?

Prenons le cas le plus simple et le plus facile : Vous avez des cors aux pieds ! Ils proviennent de chaussures inadaptées, que vous chaussez à répétition, au lieu de changer de chaussures tous les jours.

Je m'adresse là aux femmes, généralement plus coquettes que les hommes...

Si vous êtes abonnées toujours au même type de chaussures, alors les cors ne vous quitteront plus, même en changeant de chaussures ! Exemple : talons hauts formant un dénivelé de plus de 5 cm... voire 10 cm.... : pratiquement tout le poids repose sur l'avant du pied : celui-ci sera déformé (trop forte cambrure), ce qui est susceptible d'entraîner douleurs du pied, de la jambe, et déformation de la cambrure des vertèbres...

Mais revenons à notre pied : dans le cas cité, le ou les cors vont préférentiellement se former dans la partie avant, dessous la plante. Plus vous prendrez de l'âge et plus le phénomène va s'accentuer, car notre épiderme perd de sa qualité (au même titre que nos cheveux), au fur à mesure que le temps passe... Il a tendance à s'épaissir et à former des paquets de cellules mortes.

Le surpoids n'arrangera rien au niveau du pied, bien sûr...

Il convient, dans tous les cas, de demander à un podologue de prendre l'empreinte du dessous de votre pied. En fonction de cela, le spécialiste (médecin ou podologue) vous fabriquera, si nécessaire, une semelle correctrice, qui répartira mieux les points de pression. Que ce soit pour des raisons de trop forte cambrure - ou au contraire, de "pieds plats".

Si vos chaussures sont trop pointues, vous risquez l'hallus valgus, avec déformation et inflammation de l'articulation au niveau du gros orteil. Il existe des redresseurs d'orteils, à poser nuitamment. Mais avant tout il convient de choisir des chaussures de forme "normale", et au besoin chez un orthopédiste.

Enfin, si vos chaussures sont trop courtes, parce que vous vous obstinez à vouloir chausser du 39 au lieu d'un bon 40 fillette, les orteils auront tendance à se recroqueviller et à se poser "en marteau", d'où durillons sur le dessus des orteils, lesquels, pliés, appuient trop fort sur le haut de la chaussure !

Certes, les opérations, cela existe, mais tant qu'à faire, si on peut les éviter...

Ainsi, j'ai vu l'une de mes amies se traîner 3 mois durant à l'aide d'une canne, l'orteil plâtré, et redressé par un clou...

Evitez, passé un certain âge, de se promener, l'été, pieds nus dans les chaussures, et même dans des nus-pieds. Quant aux tongs, au-dessus de 40 ans, le port en est très peu prudent, tant pour la sécurité du positionnement du pied se posant au sol, que pour l'intense frottement se concentrant sur une petite surface de maintien, ce qui risque d'engendrer ampoules, blessures, infections, mycoses...

Evitez, surtout l'été, les voiles de tergal ou de nylon, qui n'absorbent pas la transpiration.

Inutile de préciser : douchette, au moins une fois par jour, tiède-froid ou alternance chaud-froid. A préférer aux bains.

Le mieux est de disposer d'un nombre raisonnable de paires de chaussures, et d'en changer tous les jours : votre pied se reposera, et la chaussure aussi !

Donc, rappelez-vous : chaussure à petit talon (ballerines possibles, mais pas non plus systématiquement) - chaussures pas trop petites, pas trop étroites, ni trop pointues, et aussi : tenant BIEN au pied : condition pour ne pas se tordre la cheville ! Cuir si possible souple. Semelle de cuir si mycoses fréquentes...

Enfin, si le mal est fait, et les durillons présents : jets de la douche en alternance chaud-froid sur ces pauvres pieds, et entretien soigneux des ongles : ne pas perdre l'habitude, si possible, de se les couper soi-même, ce qui implique une certaine gymnastique à laquelle il conviendra de renoncer le plus tard possible ! Si vous avez peur de vous blesser, ou que votre vue "n'est plus ce qu'elle était", il existe des kits électriques pour le soin des pieds.

Enfin, et c'est TRES important : se sécher les pieds aussi entre chaque orteil, afin de ne pas favoriser les mycoses. Eventuellement une petite crème pour masser. Des lotions spéciales favorisant la circulation existent en pharmacie ou parapharmacie, et ne peuvent que renforcer l'effet bénéfique des bains et autres massages.

Ce n'est PAS fini ! : vous avez un hallus valgus, et pas d'appareillage redresseur ?! Placez-vous le soir un cylindre de coton, immobilisé par un petit pansement, entre ce gros orteil et son voisin. Tirez doucement, d'abord, plusieurs fois, le bout du gros orteil vers l'extérieur. Systématiquement tous les matins et tous les soirs. En cas d'orteils en marteau : exercices matin et soir : maintenez fermement l'orteil en marteau, en même temps que son voisin, dans la pince formée par votre main, la jambe pliée et ramenée vers vous. Pressez et relâchez la pince, de nombreuses fois, de façon à aplatir de force le rebelle. Qui s'y prêtera d'ailleurs de mieux en mieux. Rien ne vaut cet exercice correcteur...

Il est possiblenéanmoins (faute de mieux), d'acheter des coussinets à maintenir à l'aide d'un élastique aux bons endroits pour ce genre de déformation.

Autres maux de pieds : ils peuvent être d'origine extrêmement variée. Même si, statistiquement, le plus souvent, le mal provient de déformations diverses + cors aux pieds (avec, à l'origine, des chaussures inadaptées, portées systématiquement, ou une mauvaise cambrure liée aux hauts talons, ou l'absence de talon, ceci accentué par l'excès de poids, et éventuellement l'ostéoporose ou la décalcification pendant une grossesse), toute une série d'entorses, ou de fractures, voire de microfractures, négligées, peuvent être à l'origine de graves problèmes, au niveau du pied, en particulier, et de la locomotion, en général.

Quelques exemples parmi de nombreux autres : une femme pourtant jeune, et très mince, est passionnée de patinage et de sauts sur la glace. Insidieusement, il se produit au niveau de l'os du talon une microfracture qui immobilisera cette personne dans un plâtre plus de 6 mois...

Autre exemple : une jeune femme pratique le foot en compétition (cela existe !) : elle se fait de nombreuses entorses, et, comme c'est une "dure à cuire", elle se contente de serrer les dents. Pour finir, elle ne s'aperçoit pas que sa dernière entorse l'empêche, en marchant, de poser le talon au sol... Conséquence : un faux pas, pour éviter une flaque d'eau, la fait chuter, et se déchirer un ligament croisé du genou. Il s'en suit une cascade de conséquences, d'examens, et d'opérations. Au bout d'un an, elle est redevenue opérationnelle, en ce qui concerne sa profession. Mais foot exclu, bien sûr ! Et surveillance - à vie - des parties sensibles...

Dans ce genre de cas, il convient pour commencer d'aller sans tarder consulter un - ou des - spécialistes - médecins du sport - chirurgiens orthopédistes - et de passer les examens utiles.

Si vous remarquez qu'une chevillère vous soulage et vous maintient, sans vous écraser la cheville, portez-là aussi longtemps que vous en sentirez les bienfaits.

Mais je n'ai pas fini de faire le tour : les pieds peuvent vous faire mal, simplement parce qu'ils sont enflés, surtout au niveau des chevilles. C'est fréquemment lié à l'âge et au surpoids, et à la fatigue, le soir venu. Mais pas seulement. Au besoin, demandez à votre médecin qu'il vous recommande un phlébologue, ou angiologue, et au besoin qu'il vous prescrive des examens pour vérifier le fonctionnement de certains organes.

Il peut y avoir aussi un phénomène d'hérédité. Si vous avez du diabète, cela n'arrangera bien sûr pas vos pieds non plus... Il faudra dans ce cas être particulièrement prudent, et demander conseil au médecin pour le soin de vos pieds. Si vous avez une tendance aux ulcérations, avec ou sans diabète, il faudra particulièrement veiller à de bonnes chaussures, au cuir souple. Surveiller votre alimentation, éviter les épices, l'alcool, le tabac. Mettre des bandages de contention si vous les supportez, et êtes sujet(tes) aux oedèmes.

Il vous faudra alterner, dans la journée, fréquemment, les positions debout, assis, voir couché... Souvent jambes surélevées, mais ne pas croire non plus que de ne pas bouger va vous aider, au contraire. Eviter à tous prix le chaud aux pieds (sol chauffant p.ex.).

Si vous faites un métier où vous êtes le plus souvent debout, immobile, c'est très mauvais pour vos pieds. Et pour vos jambes, et vos varices.

Si vous êtes tout le temps assis(es), ce sera très mauvais pour votre dos, vos jambes, et votre circulation générale.

Essayez de marcher un maximum dans la journée. Je dis "marcher", à allure normale. Evitez les piétinements. S'ils ne peuvent être évités, prenez quelques minutes sur votre temps de travail pour effectuer, à répétition, par exemple au moins toutes les demi-heures, des sautillements, sur place, comme si vous effectuiez un petit footing. Si vous vous fixez un objectif (par ex. une centaine de petits sauts), ce sera plus stimulant. Avec des baladeurs, davantage encore, mais attention à vos tympans. Si vous n'aimez pas sautiller, alternez, simplement, le passage sur la pointe, d'un pied à l'autre.

Ne vous bornez pas à cela. Faites des équilibres sur un pied, puis sur l'autre. Levez une jambe, le plus haut possible, par devant, latéralement, par derrière. Pliez la jambe, étirez-la... En tout, deux minutes chaque fois, une dizaine de fois par jour. Votre patron aura plus envie d'en rire que de vous voir tirer sur votre cigarette, devant la porte.

Enfin, si vraiment vous n'avez pas le droit de vous lever de votre siège avant que quelques heures ne se passent pendant lesquelles vous devrez surtout faire bouger vos doigts sur le clavier de l'ordinateur, pendant que vos collègues vous surveilleront du coin de l'oeil, prenez régulièrement deux minutes chrono pour leur faire, symboliquement, un petit pied de nez, en même temps que vous bougerez vos pieds de la façon suivante:

  • pied droit talon au sol, orteils en l'air, pied gauche, l'inverse, alternez aussi et aussi souvent que possible pendant 30 secondes
  • pieds droit et gauche à plat au sol, cuisses et genoux écartés (de préférence pantalon et pas minijupe !) :

    • 1er temps : pieds ouverts un max, talons se regardant
    • 2e temps, pieds "fermés" au max, orteils se regardant, talons ouverts
    • 30 sec environ

  • la 2e minute : levez un genou, puis l'autre, 30 fois. Puis levez les deux genoux et les deux pieds, accolés, ensemble, trente fois
  • puis retour au clavier. Applaudissements acceptés.

Quelle personne en bonne santé veut accepter le pari que si les conseils préconisés sont tous bien suivis, ses pieds, dont elle s'occupera davantage, arrêteront de lui faire la vie dure !?

Parce que l'homme (et donc la femme), ont oublié, trop souvent, qu'ils étaient fait pour bouger. Et notre corps, pas très content, régulièrement, nous le rappelle !

Ah, j'allais oublier : ne croyez SURTOUT pas que si vous passez vos journées pantoufles aux pieds, cela va vous faire du bien : mieux vaudrait alors, simplement, de grosses chaussettes. Car les pantoufles vous empêchent de faire travailler votre pied au mieux de ses possibilités. Dans la pantoufle, le pied est sans ressort. Et le moment vient toujours trop vite, où, au lieu que ce soient elles qui vous portent, ce seront vos pieds qui vont les traîner au sol pour ne pas les perdre...

Revenir en haut de la page

Allo DocteurSi votre circulation veineuse laisse à désirer :

  • Evitez de rester des heures à la même place, quasi-immobile, ainsi que les longs voyages en avion ou en voiture. En voiture : au moins toutes les 2 heures, une pause, avec au moins 5 min d'exercices physiques variés, et au moins un peu de marche en supplément.

  • Pour de longs déplacements en avion, voyez avec votre médecin s'il doit vous prescrire une contention, voire une injection anticoagulante, afin d'éviter la phlébite. Idem pour le voyage retour.

  • En train, profitez que le couloir est libre pour aller, régulièrement, "vous promener" un peu... Ne repassez pas debout pendant 4 h d'affilée... et assise non plus...

  • Evitez à tous prix la chaleur excessive au niveau des jambes (plancher chauffant, bains de soleil, etc...).

  • Prenez souvent au niveau des jambes des douchettes alternées chaud-froid, en terminant par froid, au moins le soir et le matin dans les cas sérieux...

  • N'évitez surtout pas la marche, avec de bonnes chaussures adaptées.

  • Si vous ne supportez pas la contention que votre médecin vous a prescrite, n'hésitez à lui en parler, il vaut mieux une contention légère portée régulièrement qu'une contention forte qui finit dans le placard ! Si vous avez du mal à l'enfiler, allongez-vous quelques minutes, jambes surélevées : dès que vous passez en position debout, les jambes gonflent d'1 ou 2 cm !

  • Massez-vous souvent doucement les jambes, sans oublier vos petits orteils, qui ne demandent qu'à bien bouger entre vos doigts !

  • Chaque fois que vous en avez l'occasion, surélevez vos jambes dans la journée. Ce qui ne veut surtout pas dire d'éviter de bouger très longtemps afin d'en faire profiter vos jambes... longtemps. La journée étant faite pour bouger, et la nuit pour... ne pas bouger.

Revenir en haut de la page

Allo DocteurSi vous êtes régulièrement affligé(e) de vertiges et autres malaises :

  • Si le médecin ne vous l'a pas interdit, allez régulièrement vous promener, au cas (surtout) où votre vie, par ailleurs, serait sédentaire. Prenez le temps. Marchez lentement au besoin, concentrez-vous sur la grandeur de vos pas, en évitant les petits pas sautillés qui ne vous permettent pas bien de récupérer, et vous font paraître dix ans plus vieux (vieille)... Restez dans des endroits fréquentés si vous avez peur de tomber... Au besoin, hors de la vue de quiconque, exercez-vous à vous asseoir par terre afin de ne pas avoir à tomber de toute votre hauteur. La vie est un éternel risque. Si vous ne voulez en courir aucun, vous allez vous atrophier et mourir avant l'heure (racorni(e) de partout !) Si vous pouvez mal vous relever, une fois assis(e) par terre, pivotez et mettez-vous à genoux, d'abord.

  • Exercez-vous régulièrement à maintenir l'équilibre sur un pied, en vous tenant au besoin au dossier d'une chaise. Essayez de vous lâcher un max de temps, en comptant combien vous tenez... Faites cela le plus possible. C'est bien dur de faire tout seul des séries d'exercices. Essayez de le faire en groupe SI possible. Mais SI c'est impossible, en tirer prétexte pour ne rien faire ne vous fera pas le moindre bien ! Mettez un MP3 sur vos oreilles, et si vous ne savez pas vous en servir, et ne disposez pas non plus de CD (Yves Montand ou Edith Piaf...), alors chantez. Et si vous êtes enroué, comptez juste tout bas : "un, deux, trois...". Et si vous me souhaitez aux cent mille diables, ce n'est pas grave. Vous n'en serez pas moins performant(e). Mais hélas pas davantage non plus !

  • Si en marchant, vous sentez venir le malaise, asseyez-vous sur le sol, sans hésitation. Si personne n'est à proximité, attendez que ça passe. Adossez-vous à un arbre, ou au mur d'une maison. Respirez bien lentement, en vous appliquant à bien rejeter chaque fois l'air en-dehors de vos poumons. Relevez-vous progressivement lorsque vous vous sentirez mieux. Un téléphone portable ou un talkie walkie peuvent être utiles...

Revenir en haut de la page
Allo DocteurSi vous souhaitez voir traiter un sujet particulier, n'hésitez pas à nous écrire
Revenir en haut de la page